Thème 1: Chapitre 2. Mers et océans, protections et liberté de circulation
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Convention de Montego Bay et droit de la mer. Le droit maritime international est d'origine coutumière et conventionnelle. Les « quatorze points du président Wilson », prononcé par celui-ci devant le congrès des États-Unis en 1918 pour préparer l'après-guerre, comprenaient dès le deuxième point la libre circulation maritime : « Une absolue liberté de navigation sur les mers, en dehors des eaux territoriales, en temps de paix, aussi bien qu'en temps de guerre, sauf si les mers doivent être en partie ou totalement fermées afin de permettre l'application d'alliances internationales. » La Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer (CNUDM / United Nations Convention on the Law Of the Sea / UNCLOS), signée à Montego Bay (Jamaïque) le 10 décembre 1982, est entrée en vigueur le 16 novembre 1994, après ratification ou adhésion de 60 États (il y avait 157 États signataires de la Convention en 2014).
Derrière ce chiffre se cachent de nombreuses difficultés à mesurer et à comparer ces territoires sans terre, ces étendues d'eau appropriées par des États. Une ZEE est un espace maritime ou océanique situé entre les eaux sous souverainté (majoritairement constituées de la mer territoriale) et la haute mer, sur laquelle un État riverain (parfois plusieurs) dispose de l'exclusivité d'exploitation des ressources. On comprend que leur délimitation soit porteuse d'enjeux géopolitiques entre des États qui convoitent les ressources maritimes, d'autant que celles-ci se raréfient.
Zone économique exclusive. L'Arctique, champ de bataille entre Chine, Russie et États-Unis. Temps de lecture: 12 min Le 1er octobre 1987, Mikhaïl Gorbatchev, alors secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique, prononça à Mourmansk, célèbre port de Sibérie, un discours qui fit date.