Frappé par une cyberattaque, le CHU de Rouen a tourné au ralenti ce week-end. « On a beau le savoir, on oublie toute la place que l'informatique prend dans notre travail.
Là, c'était chaud », admet un membre du personnel soignant croisé ce dimanche 17 novembre au matin à la sortie de l'hôpital. Vendredi, vers 19h45, une cyberattaque d'ampleur a touché le CHU de Rouen (Seine-Maritime). L'alerte a été donnée par le service informatique de l'établissement, qui a pris la décision dans la foulée de stopper l'ensemble des ordinateurs et des applications sur l'ensemble de ses cinq sites qui emploient environ 10 000 salariés et abritent près de 2500 lits. « C'était le retour à l'an I avec le papier et les stylos » « C'est une menace que nous prenons au sérieux. Durant toute la journée de samedi, l'hôpital a donc dû fonctionner au ralenti.
. « Nous n'avons reçu aucune demande de rançon » « Nous savons que les données des patients n'ont pas été touchées ou piratées. Newsletter « Ça me rapporte » La newsletter qui améliore votre pouvoir d’achat. La cyberattaque du CHU de Rouen serait bien d'origine criminelle. Une cyberattaque s'est produite le vendredi 15 novembre 2019 au Centre universitaire hospitalier (CHU) de Rouen.
Deux semaines plus tard, les choses semblent s'éclaircir tout doucement sur cet événement qui a exigé "l'arrêt de l'ensemble des systèmes informatiques", sans pour autant "mettre en péril la vie des patients". L'attaque informatique du CHU serait bien être d'origine criminelle. Pour l'instant, la responsabilité de l'Etat est donc écartée. "Le logiciel qui a bloqué tous les systèmes est un logiciel dont la finalité est criminelle. Il s’est répandu dans la bureautique classique de l’hôpital, mais aussi dans les systèmes permettant de faire de l’imagerie médicale, des analyses", a déclaré Guillaume Poupard, le directeur de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), sur les ondes de France Culture le 24 novembre 2019.
En cause : LE RANÇONGICIEL "CLOP" L'ANSSI a pu apporter davantage de précisions sur cette cyberattaque. Une enquête en cours. Banque_de_donnees. CHU de Rouen : les auteurs de la cyberattaque identifiés - France 3 Normandie. Les premiers bugs remontent au week-end du 16 novembre.
Le CHU de Rouen se réveille alors avec des ordinateurs en panne, infectés par un virus informatique très virulent qui paralyse tout le système de l'hôpital. La cyberattaque est fulgurante et elle est rapidement prise en charge par les experts de l'ANSSI, l'agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, qui dépêchent sur place sept de leurs meilleurs élements pour mener l'enquête er réparer les dégats sur le réseau. Une dizaine de jours plus tard, le virus a pu être identifié et on en sait un peu plus sur les cyberpirates. Selon Guillaume Poupard, directeur général de l'ANSSI, qui s'exprimait tout récemment sur les ondes de France Culture, "le logiciel qui s'est répandu en bloquant tout le système est bien un logiciel de rançonnage, un virus spécialement conçus à des fins criminelles.
En réalité, une vaste campagne d'hameçonnage s'est déroulée autour du 16 octobre 2019. Pour plus d'infos : Frappé par une cyberattaque massive, le CHU de Rouen forcé de tourner sans ordinateurs. « La situation est plus fluide que ce week-end.
Mais pas totalement normale », glisse un médecin dans les couloirs des urgences du centre hospitalier universitaire (CHU) Charles-Nicolle de Rouen, lundi 18 novembre, en début d’après-midi. « Certains ordinateurs sont repartis ce lundi dans la matinée, mais d’autres affichent toujours un écran noir. Et les observations médicales se font encore sur papier », ajoute une soignante du même service. Plus de deux jours après avoir essuyé une très grave attaque informatique ayant grandement ralenti son activité, l’hôpital public de la préfecture de Seine-Maritime reprend doucement ses esprits, au sortir d’un week-end de branle-bas de combat. 19 h 45, vendredi 15 novembre.
Un « cryptovirus », de type rançongiciel selon les informations du Monde, est repéré par les services informatiques de ce CHU réparti sur cinq sites, comptant plus de 10 000 salariés et près de 2 500 lits. Tableau magnétique et courses de soignants.