'Post-growth' investing could succeed unsustainable ESG strategies - ShareAction report - Environmental Finance. Financial actors 'critical' to supporting biodiversity, says landmark Dasgupta Review - Environmental Finance. Investor alliance targets $10bn natural capital investment - Environmental Finance. La croissance a un « coût dévastateur pour la nature », selon un rapport britannique. En pleine pandémie de Covid-19, la nature vient rappeler régulièrement qu’elle ne saurait être éternelle si les humains n’en prennent pas soin.
Un nouvel avertissement est formulé par un rapport de 600 pages, commandé il y a deux ans par le gouvernement britannique. Fruit du travail de spécialistes internationaux, coordonné par le professeur d’économie de l’université de Cambridge Partha Dasgupta, il dresse un bilan inquiétant quant aux aspects économiques, sanitaires et sociaux de la croissance économique. D’après les conclusions du rapport, le produit national brut (PNB) par habitant a doublé au niveau mondial depuis 1992 mais le « capital naturel » – c’est-à-dire l’estimation des bénéfices que les humains tirent de services offerts par la nature – a chuté de 40 % par tête. « Si l’humanité a immensément prospéré ces dernières décennies, la manière dont nous avons atteint cette prospérité fait qu’elle a été acquise à un coût dévastateur pour la nature », dénoncent les auteurs.
Un One Planet Summit pour lancer une année cruciale pour la biodiversité. Impulser un élan politique mondial pour que 2021 soit bien la « super année de la biodiversité » que 2020 n’a pas pu être.
Telle est l’ambition du One Planet Summit organisé par la France, dans un format mi-virtuel mi-présentiel. Alors qu’une nouvelle feuille de route pour protéger le vivant doit être adoptée à la fin de l’année en Chine, lors de la 15e Conférence des parties (COP) de la Convention de l’ONU sur la diversité biologique, une trentaine de décideurs (la chancelière allemande, Angela Merkel, le premier ministre britannique, Boris Johnson, le premier vice-premier ministre chinois, Han Zheng, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen…) devaient énoncer de nouveaux engagements, lundi 11 janvier. « Un signal financier positif donne confiance dans la possibilité de la transition » Quels financements sont aujourd’hui dévolus à la nature et quels investissements sont nécessaires ?
Par quels moyens est-il possible de mobiliser ces ressources ? C’est pour répondre à ces questions que l’ONG internationale Gobal Canopy publie lundi 11 janvier, à l’occasion du One planet summit, Le Petit livre de l’investissement pour la nature, en collaboration avec plusieurs partenaires dont la Biodiversity finance initiative des Nations unies, le centre Atkinson pour un avenir durable de l’université américaine Cornell ou encore l’Agence française de développement (AFD). Pour son directeur général Rémy Rioux, il est urgent de réformer les subventions néfastes à la nature. Que peut apporter ce guide pratique ? F4B develops framework for combating biodiversity 'destruction' - Environmental Finance. Dans l’Union européenne, plus de la moitié des oiseaux sauvages en mauvais état de conservation.
Non seulement l’érosion de la biodiversité n’a pas été enrayée au sein de l’Union européenne (UE) ces dernières années mais sa détérioration s’est encore aggravée, notamment en raison des activités agricoles.
Tel est le constat dressé par la troisième édition du rapport sur l’état de la nature dans l’UE, présenté lundi 19 octobre par la Commission. Cette publication intervient alors qu’une série de décisions cruciales sont attendues cette semaine à propos de la réforme de la politique agricole commune (PAC) et de la stratégie Biodiversité 2030. Article réservé à nos abonnés Lire aussi La Commission européenne dévoile des feuilles de route ambitieuses pour la biodiversité et l’alimentation Tous les six ans, les Etats membres de l’UE rendent compte de l’état de conservation des espèces et des habitats protégés par deux textes clés, les directives oiseaux et habitats. La situation s’est également aggravée pour les oiseaux sauvages. COP15 Biodiversité : l’objectif de 30 % de la planète sous protection remis en question. "Pour les peuples autochtones, les conservationnistes et les grosses multinationales constituent un seul et même ennemi commun", lance Fiore Longo, directrice de Survival International France.
Avec 127 autres ONG, elle a lancé début septembre l’offensive contre les "30%". En mai prochain, la COP15 sur la diversité biologique, qui se tiendra en Chine, doit en effet convenir d'un nouvel objectif visant à placer au moins 30 % de la surface de la Terre (terres et mers) sous statut de conservation d'ici 2030. Ce qui aurait pour effet de doubler, au cours de la prochaine décennie, l'actuelle superficie des terres protégées (17 %). Problème : les régions les plus riches en biodiversité sont celles où vivent encore des peuples autochtones. Elles seront les premières zones ciblées par les mesures de conservation. L'accaparement des terres des peuples autochtones Une commission d’enquête indépendante a été mandatée par le WWF. Un slogan mobilisateur Concepcion Alvarez @conce1.