La CNIL enquête sur les données personnelles conservées par Clubhouse, le réseau social audio. L’autorité française de protection des données personnelles des internautes (CNIL) a annoncé dans un communiqué, mercredi 17 mars, avoir « ouvert une instruction et effectué des premières vérifications » pour savoir si l’application Clubhouse respectait le règlement général de protection des données (RGPD).
Elle a pour cela « interrogé le 12 mars dernier la société américaine Alpha Exploration CO., Inc., éditrice de l’application » : cela pour comprendre si Clubhouse protège convenablement les données personnelles des utilisateurs européens et français. En cas de non-respect, la CNIL évoque de possibles sanctions contre le réseau social. Un engouement récent Clubhouse est l’un des derniers réseaux sociaux sur mobile en vogue, reposant uniquement sur la voix. Il permet à ses utilisateurs de discuter entre eux en direct, dans des « rooms » (salons) créés à la volée et permettant de réunir des dizaines de personnes. Accès au carnet d’adresse Michaël Szadkowski. Après l’incendie du site d’OVH à Strasbourg, des services de l’éducation nationale perturbés. L’incendie des serveurs d’OVH sur le site de Strasbourg, qui a provoqué des dysfonctionnements sur de nombreux sites Internet et services en France reposant sur les solutions d’hébergement de l’entreprise, a provoqué quelques sueurs froides à l’éducation nationale.
Des bugs ont été constatés au cours de la journée du mercredi 10 mars sur les environnements numériques de travail (ENT). Ces plates-formes pédagogiques, utilisées dans tous les collèges et lycées, servent notamment à échanger des devoirs, à communiquer avec les familles et à entrer les notes des élèves. Covid-19 : l’enjeu crucial des données publiques. C’est attendu depuis des semaines par les scientifiques et les observateurs avisés de l’évolution du Covid-19.
Le 8 mars, « a priori », le ministère de la santé devrait publier l’ensemble des statistiques sur les variants. Lorsque le gouvernement annoncera que tel variant représente telle part dans les cas détectés de Covid-19, il sera donc désormais possible de le vérifier et d’en connaître les détails. Une évolution capitale. Cinq questions sur la fuite des données médicales de 500 000 Français sur le Web.
A la mi-février, un internaute a mis en libre accès, sur un forum de discussion, une base de données contenant des informations médicales très sensibles.
Ces données, qui pourraient concerner jusqu’à 500 000 Français, ont d’abord été repérées par le site spécialisé Zataz, puis le quotidien Libération a publié le 23 février une enquête sur leur provenance. Aujourd’hui, ce scandale de violation de la vie privée de nombreux Français est entre les mains des autorités judiciaires, qui ont ouvert une enquête. Lire aussi Des données médicales de 500 000 Français diffusées sur le Web Que contiennent ces données médicales ? D’après les constatations du Monde, confirmant celles de Libération, ce fichier contient des informations personnelles et médicales appartenant à plusieurs centaines de milliers de Français. En France, les données de santé sont particulièrement protégées par la loi.
OpenLux : faire parler des registres publics, une enquête d’un genre nouveau. Ceci n’est pas un leak.
Contrairement aux « Panama Papers » ou aux « LuxLeaks », « OpenLux » ne doit pas son origine à une fuite de documents privés, transmis à la presse. Cette enquête d’un genre nouveau s’appuie uniquement sur la collecte de données publiques progressivement mises en ligne par le Luxembourg. Des pièces éparpillées d’un puzzle que les journalistes du service des Décodeurs au Monde ont reconstitué, en construisant une gigantesque base de données à partir de deux registres publics, gratuits, mais pas faciles d’accès : le registre du commerce et des sociétés (RCS), qui regroupe tous les actes administratifs des sociétés luxembourgeoises, et le registre des bénéficiaires effectifs (RBE), qui répertorie les propriétaires ultimes de ces sociétés. Gigantesque cyberattaque aux Etats-Unis : les pirates ont vu le code interne de Microsoft. Microsoft a reconnu, jeudi 31 décembre, que les pirates à l’origine de la gigantesque cyberattaque qui a visé des systèmes du gouvernement américain et d’entreprises privées étaient allés plus loin dans son réseau que ce que le géant des logiciels avait jusqu’alors reconnu.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Panique et incertitude aux Etats-Unis après une sévère opération d’espionnage informatique. 2020, l’année où Huawei a mis un genou à terre. L’histoire retiendra-t-elle de Donald Trump qu’il a été l’homme qui a donné le coup de grâce à Huawei ?
A l’heure de son départ de la Maison Blanche, force est de constater que l’impétueux président a réussi, en 2020, à faire vaciller comme jamais le géant des télécoms. Et, au-delà, au nom de la défense de la sécurité américaine, à mettre un sévère coup de frein au basculement de la suprématie technologique mondiale des Etats-Unis vers la Chine. Christopher Wylie : « Cambridge Analytica a fermé, mais ses tactiques n’ont pas disparu »
Sa coiffure colorée s’est affichée sur les télévisions du monde entier il y a deux ans.
Christopher Wylie, ancien salarié de l’entreprise Cambridge Analytica, est le lanceur d’alerte qui a révélé l’existence du gigantesque vol de données personnelles issues de Facebook à des fins politiques mené par cette entreprise britannique, au profit notamment de la campagne de Donald Trump et du Brexit. Lire tous nos articles sur l’affaire Cambridge Analytica Son livre, Mindfuck, est publié mercredi 11 mars en français aux éditions Grasset (512 pages, 24 euros).
Un essai dense, qui parle davantage de politique que de technologie, et un outil précieux pour comprendre les mécanismes de l’ascension au pouvoir de Donald Trump. A la fin de votre livre, vous êtes au chômage, et un peu dépassé par votre nouvelle célébrité. Christopher Wylie : Ma vie est redevenue plus ou moins normale.
Que retenez-vous de toutes ces enquêtes dans lesquelles vous avez témoigné ? Oui. Après la « honte de l’avion », la « honte du numérique » ? Chronique. « C’est la première marche transversale à tout le secteur tech – Amazon, Google, Microsoft, Facebook, Twitter, Square – pour l’enjeu le plus important de notre vie », s’est félicitée Emily Cunningham, une employée d’Amazon qui a organisé la participation de salariés d’entreprises du numérique à la « grève mondiale pour le climat », vendredi 20 septembre.
Cette marche prolonge l’action du collectif cofondé par Mme Cunningham : Amazon Employees for Climate Justice, qui avait déjà écrit une lettre ouverte signée par plus de 7 500 salariés et déposé une résolution devant l’assemblée générale des actionnaires pour demander à l’entreprise de Jeff Bezos de mieux lutter contre le dérèglement climatique.
Initialement associé à une économie plus légère que la vieille industrie, le numérique apparaît de plus en plus comme un secteur énergivore La question de l’énergie reste un défi pour les géants du numérique, malgré leurs efforts. Reconnaissance faciale : une start-up analyse les photos des réseaux sociaux pour la police américaine. Pouvoir comparer en quelques instants une photographie avec une base de données de plus de trois milliards de photographies publiées par tout un chacun sur les réseaux sociaux : la promesse a séduit six cents services de police aux Etats-Unis.
Cet outil est proposé par Clearview, discrète start-up américaine à laquelle le New York Times a consacré une longue enquête, parue le 18 janvier. Fondée par Hoan Ton-That, 31 ans, l’entreprise a, pour faire fonctionner son logiciel, discrètement copié des milliards d’images publiées sur les plates-formes sociales les plus courantes du monde occidental : profils Facebook ou LinkedIn, photos Instagram ou Twitter… Elle a ainsi pu constituer une gigantesque base de données, dans laquelle un moteur de recherche par reconnaissance faciale permet ensuite d’identifier des suspects ou des témoins. Lire nos explications : Comment fonctionnent les technologies de reconnaissance faciale ? Lire aussi Reconnaissance faciale : un nécessaire débat. 5G : une empreinte carbone pas neutre, alerte le Haut Conseil pour le climat. C’est le cadeau high-tech à glisser sous le sapin de Noël version 2020 : un smartphone 5G (et le forfait qui va avec).
Les promesses des opérateurs sont alléchantes : un « débit ultrarapide », une « fluidité incroyable », et tout cela avec une consommation d’énergie « plus responsable ». Un cadeau empoisonné pour la planète, si l’on en croit le Haut Conseil pour le climat (HCC). Dans un rapport publié samedi 19 décembre, le HCC sonne l’alarme. Opinions politiques et syndicales, religion, santé : l’élargissement de trois fichiers policiers provoque l’inquiétude. L’histoire commence à faire du bruit, dans un contexte déjà tendu par la proposition de loi « sécurité globale » et le texte « séparatismes ».
Le licenciement polémique de Timnit Gebru, qui travaillait chez Google sur les questions d’éthique liées à l’IA. Quatre jours après le licenciement par Google d’une chercheuse noire, dans des conditions encore floues, les demandes d’explication se font de plus en plus pressantes. Dans une lettre ouverte, près de 1 400 employés de la multinationale, ainsi que plus de 1 900 universitaires et autres membres de la société civile – selon le décompte établi samedi 5 décembre par l’Agence France-Presse (AFP) – exigent ainsi des précisions sur les motifs de ce renvoi. Timnit Gebru, qui travaille sur les questions d’éthique liées à l’intelligence artificielle (IA), a révélé, mercredi sur Twitter, que sa hiérarchie avait accepté sa démission.
Or, l’intéressée affirme ne jamais l’avoir soumise. Apparently my manager’s manager sent an email my direct reports saying she accepted my resignation. I hadn’t resign… timnitGebru (@Timnit Gebru) Lire le reportage : « Un combat pour notre monde », chez Google, la contestation interne s’étend Le Monde avec AFP. Google : une amende record. Google sanctionné d’une amende de 150 millions d’euros pour position dominante. L’Autorité de la concurrence a infligé 150 millions d’amende à Google pour un abus de position dominante sur le marché de la publicité liées aux recherches (Google Ads), a-t-elle annoncé vendredi. L’Autorité, qui n’avait encore jamais sanctionné le géant américain, a également enjoint à Google de "clarifier les règles de fonctionnement de sa plateforme publicitaire Google Ads et des procédures de suspension des comptes" de certains annonceurs. Troisième sanction. Voici pourquoi Google a écopé d’une amende de 150 millions d’euros en France.
Une fois de plus, Google est sanctionné en Europe. Mais cette fois-ci, c’est l’Autorité de la concurrence, en France, qui épingle la firme de Mountain View. L’Autorité considère que les règles de fonctionnement de Google Ads qui sont imposées aux annonceurs « sont établies et appliquées dans des conditions non objectives, non transparentes et discriminatoires. » Régler une amende. Une amende forfaitaire, une amende forfaitaire majorée ou un avis avant poursuites.