Sexisme politique, sexe social. Le 9 mai 2016, Denis Baupin (député EELV) démissionnait de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale à la suite de plusieurs accusations de harcèlement sexuel de la part de collaboratrices, divulguées par France Inter et Médiapart.
Par la suite, un certain nombre de femmes ont témoigné, appuyées par 17 anciennes ministres appelant à « ne plus se taire face au sexisme et au harcèlement sexuel ». Cette situation – partie émergée de l’iceberg – permet de s’intéresser à une question souvent moquée, peu prise au sérieux, comme le montrent encore les récentes déclarations de Pierre Lelouche (député LR), refusant de réagir à ces « histoires de bonnes femmes ». Séparation genrée, sexuée et stéréotypée Car il est bien question de genre derrière tous ces dramatiques événements qui ponctuent régulièrement l’actualité. April Benayoum, Miss Provence, victime d'attaques antisémites sur Twitter. Samedi soir, Amandine Petit a été sacrée Miss France.
Et pourtant, dans les heures qui ont suivi, c’est de sa dauphine dont on a le plus parlé sur Twitter... Sa dauphine, c’est Miss Provence, April Benayoum. Comment les élèves trans sont reconnus par les établissements scolaires. « La mère est une femme, le père est un homme » : le Parlement hongrois adopte un ensemble de mesures anti-LGBT. La Hongrie conservatrice de Viktor Orban n’en finit pas de restreindre les droits des minorités.
Proposer des menus sans porc à la cantine ne contrevient pas à la laïcité, juge le Conseil d’Etat. Saisi par la commune de Chalon-sur-Saône, le Conseil d’Etat a jugé vendredi 11 décembre que proposer des menus de substitution au porc dans les cantines scolaires n’est ni obligatoire ni contraire au principe de laïcité, dans une décision concernant cette commune.
C’est la troisième fois qu’une délibération adoptée en 2015 à l’initiative du maire Les Républicains de cette ville de Saône-et-Loire, Gilles Platret, se fait retoquer par la justice administrative. A l’époque, le conseil municipal avait voté la suppression des menus de substitution au porc, servis depuis 1984. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Chalon-sur-Saône vote la fin des menus sans porc. TRIBUNE. Réforme de la justice des mineurs : "Toujours plus de répression et toujours moins d’éducation", dénoncent 200 personnalités liées à la protection de la jeunesse. Plus de 200 personnalités, professionnels de l’enfance, membres d'organisations syndicales de magistrats, travailleurs sociaux et avocats appellent "les parlementaires à ne pas céder à ce simulacre de débat démocratique et à s’opposer au vote" du projet de loi qui réforme la justice des mineurs, dans une tribune publiée par franceinfo, mardi 1er décembre.
Le projet de loi est examiné en dernière lecture mardi 1er décembre à l'Assemblée nationale. Un rejet tant sur le fond que sur la forme. Les signataires appellent à "replacer la protection de nos enfants (...) au centre des enjeux". Cela fait deux ans qu'elles expriment leurs "préoccupations" sur ce projet de loi rédigé "sans réelle consultation" selon elles.
Ce Code de la justice pénale des mineurs (CJPM), porté par le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, est censé entrer en vigueur le 31 mars 2021. La crise sanitaire que nous traversons depuis mars 2020 est venue exacerber toutes ces difficultés déjà criantes. Au Maroc, une burqa qui voile le niqab ? Dimanche 15 janvier dans la matinée, quelques dizaines de militants salafistes, hommes à la barbe taillée à la mode rigoriste et femmes en voile intégral, se sont brièvement rassemblées devant le Parlement, à Rabat, pour dénoncer « l’interdiction du niqab » émise par les autorités et en exiger l’annulation.
Lire aussi Chronique d’une Marocaine qui joue les filles de l’air : « Le niqab m’insulte et me nuit » Le même jour, un sit-in s’est également tenu dans la ville de M’diq (nord), où les salafistes ont pris l’habitude de faire étalage de leur nombre ces dernières années. Leur cri de ralliement détourne des slogans du « printemps arabe » : « Le peuple veut la liberté [de porter] le niqab ! » Burkini : au nom de quoi peut-on limiter la liberté vestimentaire des femmes ? La décision du Conseil d’Etat n’a visiblement pas suffi à tempérer les ardeurs des ennemis du « burkini » : certains d’entre eux rêvent que la loi interdise un jour ce costume de bain que Manuel Valls assimile à un « projet politique de contre-société fondé sur l’asservissement de la femme ».
Burkini: le Conseil d’Etat a insisté sur la liberté de conscience. Par Alain Christnacht, conseiller d’Etat honoraire, membre de l’Observatoire de la laïcité La liberté de conscience, la liberté d’aller et de venir et la liberté personnelle sont des libertés fondamentales, de celles que, depuis la loi du 30 juillet 2000, la juridiction administrative protège, s’il y est porté une atteinte « grave et manifestement illégale » par une décision d’une autorité publique.
Et s’il y a urgence, en ordonnant toute mesure nécessaire à leur sauvegarde, comme la suspension de la décision, par une ordonnance de référé, prise par un ou plusieurs juges du tribunal administratif, dans les quarante-huit heures, avec appel possible devant le Conseil d’Etat. "Une loi interdisant partout la burqa serait juridiquement fragile" Marie : Eric Besson et ceux qui soutiennent la loi pour l'interdiction de la burqa soulèvent la question de la dignité de la femme.
Mais existe-t-il, en droit, une définition de la dignité ? Une loi contre la burqa stigmatiserait l'islam, par Dounia Bouzar. Le débat sur la burqa est en train de donner du pouvoir principalement à deux groupes : ceux qui la prônent et ceux qui veulent éradiquer l'islam.
Ceux qui la prônent jubilent puisque le débat public est en train de valider leur justification en tant que musulmans... Au lieu de désamorcer leur autorité en les traitant comme de simples groupuscules sectaires qui instrumentalisent la religion auprès de jeunes qui ne la connaissent pas, les voilà promus comme "musulmans", et même plus, comme "musulmans fondamentalistes", comme si les fondements de l'islam consistaient à enfermer les femmes dans un drap noir ! Ceux qui veulent éradiquer l'islam jubilent puisque la preuve est ainsi faite : cette religion est définitivement archaïque. Burqa : M<sup>me</sup> Alliot-Marie craint qu'une loi ne soit inapplicable. Le Monde et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires.
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Pour plus d’information, consulter notre politique de confidentialité. Vous pouvez consentir à l’utilisation de ces technologies en cliquant sur « accepter » Le débat sur la burqa Une loi d'exception. Nicolas Sarkozy va donc s'asseoir sur l'avis négatif du Conseil d'Etat, au risque d'être sanctionné par le Conseil constitutionnel, en faisant voter un projet de loi prohibant en tous lieux le port du voile intégral. Le recours à la démagogie populiste et islamophobe est d'un bon rapport dans l'opinion publique. Mais le vieil homme que je suis (78 ans) ne peut s'empêcher de comparer l'interdiction des femmes voilées dans tout "l'espace public" (c'est-à-dire tout sauf le domicile privé) avec les dispositions prises du temps de ma jeunesse par les autorités d'Occupation à l'encontre de certaines personnes qui, certes ne portaient pas volontairement une tenue noire, mais obligatoirement une petite étoile de tissu jaune bordée de noir avec la mention "juif", à partir de l'âge de 6 ans...
La loi sur la burqa risque l'invalidation par l'Europe. La messe semble dite. Le « hidjab de running » de Decathlon, un mélodrame à la française. Après une journée de controverse et de pressions en France, Decathlon a renoncé, mardi 26 février, à commercialiser son « hidjab de running ». Déjà vendu au Maroc, il devait prendre place dans les rayons des Decathlon de France dans les prochaines semaines. Mercredi, la ministre de la justice a regretté « qu’on [ait] beaucoup hystérisé le sujet », rappelant que le choix initialement fait par Decathlon était légal.
Une instance de l’ONU demande à la France de réviser sa loi contre le voile intégral. C’est un avis qui pourrait réveiller le débat sur l’interdiction du voile intégral dans l’espace public en France, mais aussi dans les autres pays européens qui ont suivi son exemple. Pour le comité des droits de l’homme des Nations unies (ONU), saisi par deux femmes verbalisées en 2011, la loi française de 2010 qui interdit la dissimulation du visage dans l’espace public « viole » la liberté de religion telle que la définit le pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont la France est signataire comme 172 Etats. L’avis du comité chargé de veiller à la mise en œuvre du pacte depuis 1976 a été rendu public mardi 23 octobre. Le burkini plus ou moins bien accepté à l'étranger. ■ En Espagne, le débat français sur le burkini surprend. Si ici les plages sont nombreuses et fréquentées, les burkinis sont rares et personne n’a jamais songé à les interdire. Pourquoi une loi pour « interdire le voile » en France aurait peu de chances d’exister.
« Je souhaite que le voile soit interdit dans l’intégralité de l’espace public. » Marine Le Pen a réaffirmé, dimanche 20 octobre, cette proposition récurrente dans son discours lors du « Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro ». Niqab, hidjab, burqa : des voiles et beaucoup de confusions. Comment illustrer une information évoquant une ou des femmes voilées ? La question se pose régulièrement dans les rédactions. Terrorisme : la majorité veut développer la justice préventive.