Les pompiers ouvrent un nouveau front contre l’amiante. Une plainte doit être déposée à Lille, jeudi, pour mise en danger d’autrui pour faire reconnaître l’exposition de la profession à la fibre tueuse.
LE MONDE | 24.10.2018 à 15h59 • Mis à jour le 25.10.2018 à 09h12 | Par Stéphane Mandard « On en a marre d’aller aux enterrements des copains qui développent ces saloperies de cancers. » David Mirland est un pompier en colère. Le projet de loi travail à l’épreuve des députés. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Bastien Bonnefous (Nouméa, envoyé spécial) et Hélène Bekmezian Voilà des mois que le sujet occupe le débat public, et ce n’est que maintenant que l’Assemblée va réellement s’en saisir.
Examiné pendant deux semaines en séance publique à partir de mardi 3 mai, le projet de loi travail entre maintenant dans sa phase parlementaire. Malgré une contestation sociale qui ne s’éteint pas, le dossier présente nettement mieux qu’au début. Myriam El Khomri affirme, dans un entretien au Parisien du 3 mai, qu’elle « refuse de faire planer la menace » du recours à l’article 49-3 de la Constitution, permettant de faire passer un texte sans vote, pour imposer son projet de loi.
Loi travail : la motion de censure échoue, le PS se déchire, les manifestations faiblissent. Salaire des patrons : M. Valls juge la prise de position du Medef insuffisante. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Patrick Roger La déclaration commune des présidents du Medef, Pierre Gattaz, et de l’Association française des entreprises privées (AFEP), Pierre Pringuet, vendredi 20 mai, n’aura pas suffi à refréner la volonté de l’exécutif de légiférer sur les rémunérations des dirigeants d’entreprise.
Selon les deux représentants du patronat, les conseils d’administration devraient désormais « tenir compte impérativement du vote » des actionnaires. En revanche, ils ne souhaitaient pas que la loi s’en mêle, disant craindre les conséquences que cela pourrait avoir sur l’« attractivité » de la France. Le premier ministre, Manuel Valls, en déplacement vendredi à Privas (Ardèche) lors d’un comité interministériel consacré à la ruralité, a jugé cette prise de position insuffisante. « J’ai eu l’occasion de réagir, notamment concernant le salaire du patron de Renault.
Nous avons fait le choix de mettre les entreprises face à leurs responsabilités. Fin... La tyrannie des talons aiguilles recule dans les bureaux de la City. Le Parlement de Westminster a débattu d’une mesure interdisant le port obligatoire des talons hauts sur le lieu de travail.
Grâce à Nicola Thorp, une actrice londonienne de 28 ans, la tyrannie des talons aiguilles vient de reculer dans les bureaux de la City. Gagnant sa vie comme réceptionniste, la jeune femme avait été limogée sans solde en 2015 pour avoir refusé de troquer ses ballerines pour les talons de 5 à 10 cm qu’exigeait de ses employées Portico, l’agence qui l’avait recrutée pour le compte du cabinet d’audit PriceWaterhouseCoopers. Révoltée, elle avait lancé sur le site du Parlement une pétition destinée à « rendre illégale l’exigence des talons hauts pour les femmes au travail ».
Son initiative a déclenché un torrent de réactions. Twitter a été inondé de photos de talons plats mis en ligne par des salariées rebelles tandis que le texte de la réceptionniste recueillait plus de 152 000 signatures, dépassant le cap des 100 000 exigées pour déclencher un débat parlementaire. « Le débat sur le port du voile dans les entreprises n’est pas clos » Sophie Gherardi, directrice du Centre d’étude du fait religieux contemporain, estime que les décisions rendues mardi par la Cour de justice de l’UE sont « très nuancées ».
LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Feriel Alouti La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a estimé, mardi 14 mars, que le règlement interne d’une entreprise pouvait, sous certaines conditions, prévoir l’interdiction du port visible de signes religieux ou politiques, comme le foulard islamique. Elle se prononçait sur deux dossiers, en Belgique et en France, de femmes musulmanes estimant avoir été discriminées au travail, en l’occurrence licenciées, car elles portaient le voile.
Pour Sophie Gherardi, directrice du Centre d’étude du fait religieux contemporain – un think tank –, dans beaucoup d’entreprises privées, il y a des femmes voilées « sans que cela pose aucun problème ». La CJUE n’est pas la Cour européenne des droits de l’homme. Les décisions de la CJUE sont très nuancées. La clause Molière imposant le français sur les chantiers publics, une disposition contestée. Validée par plusieurs conseils régionaux, la mesure voit sa légalité discutée et pourrait être renvoyée devant la justice administrative.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Agathe Touny-Puifferrat Jeudi 9 mars, la région Ile-de-France et sa présidente, Valérie Pécresse (Les Républicains, LR), ont adopté, dans un « small business act », le principe de la clause dite « Molière », une mesure qui vise notamment à imposer l’usage du français sur les chantiers publics. Déjà en place dans plusieurs régions de l’Hexagone, notamment dans la région Auvergne-Rhône-Alpes sur l’initiative de son président Laurent Wauquiez (LR), cette clause entend régir l’accès des entreprises aux marchés publics dans certains secteurs clés (travaux, transports, formation professionnelle, etc.). Lire aussi : La région Ile-de-France valide une « clause Molière » sur certains marchés publics.
La clause Molière imposant le français sur les chantiers publics, une disposition contestée.