Mumbai, modernité, inégalités. Ambiance de rue à Bombay - Inde. Tourisme et décence : une visite de Dharavi. Le slum tourism ou tourisme des bidonvilles a la vent en poupe.
Dépassé le saut en parachute ou la plongée en eaux profondes, la nouvelle sensation forte est de s’enfoncer dans la misère, de parcourir en petits groupes, les lieux les plus pauvres de la planète. Au-delà du cas particulier de la visite de Dharavi en Inde, c’est notre vision du tourisme et de l’engagement qu’il convient d’interroger. Sensations fortes et montée d’adrénaline garanties dans les bidonvilles ou slums en anglais, dont la réputation mondiale n’est plus à faire : les gangs des favelas de Rio au Brésil, la violence extrême de l’ancien ghetto de Soweto en Afrique du Sud ou le travail de récupération et la pauvreté sordide de Dharavi en Inde. L’aventurier moderne pourra dire qu’il l’a fait, qu’il connaît ; il en parlera même beaucoup, photos à l’appui, tandis que l’agence qui organise ce tour, tentera de prouver que le spectacle offert bénéficie in fine aux habitants des lieux ; une exploitation nécessaire en somme.
MUMBAI, métropole fragmentée. Inde : scandale autour d'une offre touristique. Vous nous emmenez ce soir en Inde, où un petit malin offre aux touristes une expérience, comme on dit dans les métiers du tourisme.
Il offre de passer une nuit dans un bidonville. Et évidemment sa proposition fait scandale… C’est le débat presque classique. Peut-on et doit-on faire du tourisme chez les pauvres ? Où est la limite entre le voyeurisme malsain et la bienveillance sincère du voyageur qui ne veut pas passer à côté du pays, de ce que vivent vraiment les gens qui y habitent, qui veulent les rencontrer ? Alors eux, ils proposent quoi ? Voilà, en quelques sortes. Et donc une nuit sur place, c’est censé permettre de rencontrer les habitants du quartier ? Au moins la famille d’accueil, avec qui l’hôte est invité à partager ses repas s’il le souhaite, même si à part Ravi, apparemment personne ne parle anglais. Après l’Inde et ses bidonvilles, on va prendre la direction du Brésil avec Marie Naudascher. Donc c’est ça, un "travailleur informel" comme vous dites ?
Exactement. Dharavi: Le bidonville qui vaut des millions. Ailleurs (4/4) : "Slum City : plongée au cœur du plus grand bidonville de Bombay" (Rediffusion) Un documentaire de Benjamin Bibas, Emmanuel Chicon et Jean-Philippe Navarre - Rediffusion de l’émission du 24 juillet 2009 La moitié des habitants de Bombay vit dans des bidonvilles.
Le plus important d’entre eux, Dharavi, abriterait 800.000 individus. Il s’étend sur 215 hectares, entre deux lignes de chemin de fer, et jouxte le quartier d’affaires central de Bandra-Kurla. La capitale économique et financière indienne étouffe, la pression immobilière y est plus forte qu’ailleurs. Les habitants du plus grand « slum » de Bombay, stigmatisés parce qu’ils sont en majorité « intouchables » (le bas de l'échelle hiérarchique des castes hindoues) et pauvres, sont pourtant assis sur une mine d’or que lorgnent les promoteurs. Histoire-Géographie au collège et au lycée - Etudier Mumbai grâce au numérique. L’exercice du croquis demandé au baccalauréat nécessite une véritable réflexion sur la manière de procéder en classe. Afin d’éviter le croquis "tout fait", distribué aux élèves en fin de séquence afin qu’ils l’apprennent "par coeur", il s’agit ici de bâtir le croquis pas à pas, au fur et à mesure de l’étude de cas. Pour cela, on peut utiliser simultanément le logiciel Google Earth, afin de travailler sur les vues satellites, et le logiciel Inkscape, permettant de réaliser un croquis détaillé.
En Terminale ES et L, l’étude de cas sur Mumbai débute le chapitre consacré à l’Asie du Sud et de l’Est, qui appartient au thème 3 "Dynamiques des grandes aires continentales dans la mondialisation". Il est prévu d’y consacrer 3 heures. Mumbai, "monstruopole" Histoire-Géographie au collège et au lycée - Etudier Mumbai grâce au numérique. Histoire-Géographie au collège et au lycée - Etudier Mumbai grâce au numérique. Site Histoire-Géographie Académie de la Guyane. Une proposition d’étude de cas en géographie en terminale ES/L relative au thème 3 : "les dynamiques des grandes aires continentales", Question 3 : "L’Asie du Sud et de l’Est : les enjeux de la croissance".
Le programme invite à aborder la question à partir d’une étude de cas « Mumbai : modernité, inégalités ». En quoi le cas de Mumbai est-il révélateur à la fois du dynamisme économique de l’Asie du Sud et de l’Est et des profondes inégalités qui affectent cet espace ? Mumbai y est envisagée comme un cas emblématique du dynamisme économique de l’Asie du Sud et de l’Est et des inégalités qui persistent pourtant sur ce continent, voire même sont amplifiées par cet essor. Dans cette optique, l’étude peut être articulée autour de trois volets principaux : Mumbai est la première ville indienne et le principal point d’ancrage de l’Inde à la mondialisation. Les acquis de cette étude seront synthétisés sous la forme d’un croquis. Inde. Bombay ou Mumbai, il faut choisir son camp. Mumbai : modernité, inégalités - Clio-Carto.