LES 13e JOURNEES MONDIALES SANS TELEPHONE PORTABLE 6 - 7 - 8 FEVRIER 2013. Trtfrancais. La dépendance aux téléphones portables encore appelée nomophobie, entraîne des difficultés de concentration et d’apprentissage chez les jeunes.
Le téléphone mobile est devenu un tel phénomène de société qu’il fait partie de nos conversations de tous les jours et nous procure souvent des anecdotes à raconter. Avec des smartphones de plus en plus sophistiqués, et des applications toujours plus ingénieuses, il devient réellement difficile de s’en séparer. Si vous regardez autour de vous, vous verrez rapidement que c'est le seul outil électronique que l'on a en permanence avec soi et pas forcément par nécessité mais par besoin.
C'est comme une drogue que l'on ne peut éviter et cela à tout âge. En Corée du Sud, pays de la technologie, la dépendance au téléphone encore appelée nomophobie, a atteint les 11% chez les jeunes. En effet, la nomophobie entraîne des difficultés de concentration et d’apprentissage chez les jeunes. Etes-vous nomophobe? La nomophobie?
C’est une nouvelle «maladie», ou au moins déviance, dont le diagnostic est le suivant: souffrir de ne pas avoir son téléphone portable à portée de main. Une enquête britannique très sérieuse, reprise par le Los Angeles Times, vient de révéler, en effet, que 66% des personnes interrogées reconnaissaient être nomophobes, c’est-à-dire craindre de perdre leur mobile ou de le voir trop loin d’eux. Il y a quatre ans, le même sondage avait enregistré un taux de seulement 53%. Dans le détail, les femmes s’avéreraient plus nomophobes (70%) que les hommes (61%) sachant que les 18-24 ans seraient les plus sérieusement atteints avec un total de 77% devant les 25-34 ans (68%). Selon le site allaboutconselling.com, la nomophobie peut se traduire par des attaques de panique, une respiration qui deviendrait courte, des nausées, des tremblements ou un rythme cardiaque accéléré.
Devenu petit et portable, le téléphone crée de la dépendance. Signe des temps : les études sur la dépendance au téléphone portable (ou cellulaire comme disent justement les Québécois) s'accumulent.
Ainsi, le journal californien Sacramento Bee, relayé par le site d'information canadien Canoë, évoque-t-il le témoignage du Pr Sergio Chaparro qui, dans le cadre d'un cours sur les technologies de l'information à l'université Rutgers, dans le New Jersey, a demandé à ses élèves de délaisser leur téléphone portable pendant trois jours. Résultat : seuls 3 étudiants sur 220 ont réussi à aller jusqu'au bout de l'expérience.
"Ils avaient réellement peur, déclare le Pr Chaparro, ils s'attendaient à vivre une expérience douloureuse, et ils n'avaient pas tout à fait tort. " Pour cet enseignant d'information et de communication, la réaction de panique des étudiants confirme "l'existence d'un phénomène à grande échelle de dépendance psychologique aux téléphones portables". Je suis nomophobe : séparé de mon portable, j’angoisse ! - France-Monde. Par la rédaction pour La Voix du Nord, Publié le 09/02/2013 - Mis à jour le 09/02/2013 à 15:28 Cette semaine avaient lieu les treizièmes journées mondiales sans portable avec, pour thème, la nomophobie.
Nomophobie ou l’angoisse de se retrouver sans téléphone portable à portée de main. Le nouveau mal du siècle ? La dépendance au portable peut révéler des fragilités narcissiques, explique le psychologue Michael Stora. Nomophobe. Souffrez-vous de nomophobie? "Nomophobie" : l'addiction au portable devient une névrose moderne. La "nomophobie", vous connaissez ?
Ce terme étrange est un raccourci pour "no mobile phobia" (la phobie de l'absence de mobile), apparu au Royaume-Uni en 2008. Une récente étude britannique révèle maintenant que 66% des utilisateurs de téléphone portable ressentent une forte angoisse à l'idée d'égarer leur petit bijou. Nomophobie : comment soigner cette addiction aux nouvelles technologies ? Qu'est-ce que la nomophobie ?
Jean-Michel Rolland définit la nomophobie comme une forme d'addiction concernant « toutes les personnes qui donnent l'impression d'abuser de l'usage » des nouvelles technologies, c'est-à-dire qui utilisent les outils technologiques (ordinateur, tablette, smartphone, réseaux sociaux) dans l'excès. Le terme de nomophobie reste peu connu mais peut équivaloir à celui de cyberdépendance.
Cette attirance prononcée pour les technologies agit directement sur notre quotidien car elle développe sans cesse notre disponibilité et nos besoins d'interactivité.