La liberté d'expression (samuel Paty) « Charlie », Dieudonné… : quelles limites à la liberté d'expression ? « Pourquoi Dieudonné est-il attaqué alors que Charlie Hebdo peut faire des “unes” sur la religion » ? Dieudonné condamné pour provocation à la haine raciale. Déclarations équivoques sur le journaliste Patrick Cohen, « neutralité » ambiguë entre juifs et nazis, ritournelle sur la Shoah… Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, jeudi 19 mars, Dieudonné M'Bala M'Bala pour provocation à la haine raciale.
Ce dernier, de même que son avocat, était absent lors de la décision de la justice. Les déclarations mises en cause ont été tenues par Dieudonné dans son spectacle Le Mur. Le parquet avait requis contre deux peines de cent cinquante jours-amende à 100 euros, soit au total 30 000 euros, contre ce dernier, jugé dans deux affaires distinctes. S'il n'en paye pas l'intégralité pour chaque condamnation, il ira en prison. (5) Procès Charlie: les caricatures de Mahomet relaxées. A l'énoncé du jugement, Philippe Val émet un sourire très maîtrisé.
Son avocat, Richard Malka, l'embrasse. Le directeur de Charlie Hebdo donne à son tour l'accolade à son autre défenseur, Me Georges Kiejman. Des applaudissements fusent dans le prétoire et se poursuivent jusque dans l'escalier du Palais de justice de Paris. «Merci Philippe !» Le sketch de Gad Elmaleh sur les 3 religions. Non, « Charlie Hebdo » n’est pas obsédé par l’islam. De qui se moquait le journal satirique Charlie Hebdo, avant que deux terroristes islamistes assassinent cinq caricaturistes et six autres personnes présentes à la conférence de rédaction du 7 janvier ?
Est-il vrai que ce journal faisait preuve d’une « obsession » à l’encontre des musulmans, comme cela a pu être dit à la suite des attentats, notamment dans une tribune du Monde du 15 janvier 2015, à laquelle ont contribué plusieurs chercheurs ? Pour apporter une réponse raisonnée à cette question, nous analysons les 523 « unes » du journal de janvier 2005 (n°655) au 7 janvier 2015 (n°1177). Si les « unes » de Charlie Hebdo ne résument pas à elles seules le journal, elles en sont toutefois la vitrine, que même des non-lecteurs peuvent voir en devanture des kiosques. Le faible nombre d’abonnés que comptait Charlie Hebdo avant les assassinats laisse d’ailleurs supposer que c’est sur la base de ses « unes » que le journal a été accusé d’islamophobie.
Besoin de chercheurs en sciences sociales. La liberté d’expression en France en 2020 dans un drôle d’état. Par Laurent Sailly.
Quel est l’état du droit positif français en matière de liberté d’expression ? Sommes-nous dans l’obligation de censurer certaines prises de position publiques, lorsque ces dernières constitueraient une menace pour l’ordre public, ou bien l’expression de simples opinions n’a-t-elle à connaître aucune limite ? Toute forme de censure est une injure à la liberté d’expression La liberté d’expression ordinairement reconnue dans les sociétés démocratiques occidentales, telle la société française, donne à tout citoyen le droit de contester le conformisme établi (morale, mœurs, valeurs) ; le droit de dénoncer publiquement les injustices dont il serait le témoin ; de critiquer des pouvoirs établis.
Dans une authentique démocratie, le peuple exerce tous les pouvoirs, ce qui suppose une communauté de citoyens suffisamment responsables, informés et fermés à toute démagogie. Dans ces conditions, on peut dire avec la philosophe Simone Weil que : Liberté d'expression. La liberté d'expression est définie par la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 qui dispose que « tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. ».
La liberté d'expression est aussi définie et protégée par l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme, elle constitue l'un des fondements essentiels d'une société démocratique. Amnestyfr/304f68b1 9c3d 4167 ad7a a27d1577a8f1 fiche memo liberte expression. Liberté. Devise ?
Actualités - 2 novembre hommage M Samuel Paty - unité autour des valeurs de la République. La reprise des cours le lundi 2 novembre donnera lieu, dans toutes les écoles, tous les collèges et les lycées de France, à un hommage à M.
Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie assassiné le vendredi 16 octobre par un terroriste islamiste, et à l'affirmation, à travers cet hommage, de l'unité de la communauté éducative tout entière autour de la défense des valeurs de la République, de la liberté d'expression et du principe de laïcité. Cet hommage se traduira par la lecture de la lettre aux Instituteurs et Institutrices de Jean Jaurès, suivie d'une minute de silence. Sous réserve des règles sanitaires applicables, tous les élèves et tous les personnels ont vocation à être présents dans les écoles et les établissements, y compris pour ceux qui n'auraient pas de cours habituels à cette heure.