En 50 ans, le ratio entre le Smic et le salaire des grands patrons a-t-il été multiplié par 20. Dividendes records, écarts de salaires vertigineux… Le CAC 40 creuse les inégalités et tourne le dos à l’écologie. 22 juin 2020 à 09h30, Durée de lecture : 2 minutes Économie.
La rémunération des grands patrons repart à la hausse. L’effort aura été de courte durée.
Les patrons des grandes entreprises françaises, dont beaucoup avaient consenti des baisses de leur salaire fixe ou de leur intéressement en 2020 par solidarité en temps de crise sanitaire, devraient voir leur rémunération repartir fortement à la hausse en 2021. Selon le décompte effectué par L’Hebdo des AG, expert des meilleures pratiques en matière de gouvernance, les PDG et autres directeurs généraux du CAC 40 pourraient se voir allouer 5,3 millions d’euros en moyenne : c’est 1,5 million de plus que les 3,8 millions attribués en 2020 et 500 000 euros de plus que les 4,8 millions de 2019. De leur côté, les hauts dirigeants du Next 80 (c’est-à-dire les 80 entreprises du SBF 120 qui ne figurent pas dans le CAC 40) profitent d’une augmentation encore plus nette : ils se sont vu attribuer par leur conseil d’administration une enveloppe de 3,2 millions d’euros, à comparer à 1,9 million en 2020 et 2,2 millions en 2019.
En 2019, Google a transféré 63 milliards d'euros de bénéfices aux Bermudes. 75,4 milliards de dollars de bénéfices, soit 63 milliards d'euros, ont été transférés aux Bermudes par Google pour se soustraire à l'impôt sur les sociétés en 2019, rapporte L'Irish Times.
La "doublette irlandaise" Cette stratégie est connue sous le nom de "la doublette irlandaise" ou "Double Irish". Elle permet aux multinationales de réduire leur impôt sur les sociétés via un mécanisme d'optimisation fiscale. Elle utilise les paiements entre entités connexes dans une structure d'entreprise pour transférer des revenus d'un pays A vers un pays B à plus faible imposition. L'actionnariat salarié monte en puissance notamment dans les ETI. Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFM Business Le montant total du capital détenu par les salariés est plus élevé en France que nulle part ailleurs en Europe.
Et la crise en cours n'a pas stoppé cette dynamique. 70.000 euros la minute… qui sont les Walton, famille la plus riche du monde. Les Walton s’enrichissent de 70.000 dollars par minute, quatre millions par heure et 100 millions par jour (soit environ 90.000 millions d’euros).
C’est ce que rapporte l’agence de presse spécialisée Bloomberg qui s’est penchée sur cette famille, dont la fortune a explosé depuis juin 2018. Les Walton, descendants des frères Bud et Sam Walton, sont les propriétaires des supermarchés Walmart, géant mondial de la grande distribution. La famille figure en tête du palmarès des familles les plus riches au monde établi par Bloomberg et a vu la fortune accumulée de ses membres progresser de manière impressionnante depuis juin 2018 : +39 milliards de dollars sur un an pour s’établir à 191 milliards. Dividendes : nouveau record en France. Les dividendes connaissent-ils la crise...
D'après l'étude de la société de gestion de fonds américaine, Janus Henderson Investors, les revenus reversés aux actionnaires ont progressé de 1,1 % dans le monde au deuxième trimestre, pour atteindre la somme record de 513,8 milliards de dollars. Une conjoncture défavorable Cette performance peut surprendre au vu du fort ralentissement de l'économie chinoise, mais également des perspectives macroéconomiques européennes. Ethiopie : payés 23 euros par mois pour fabriquer des vêtements Calvin Klein ou H&M.
Les salariés des usines de vêtements d'Éthiopie, qui travaillent pour des marques comme Guess, H&M ou Calvin Klein, sont les moins bien payés au monde, avec seulement 26 dollars (23 euros) par mois, selon un rapport rendu public mardi.
L'Éthiopie, qui ambitionne de devenir le principal centre manufacturier du continent, a séduit les investisseurs en mettant en avant la disposition des salariés à travailler pour moins de la moitié du salaire des travailleurs du Bangladesh, affirme le rapport du Centre Stern pour les affaires et les droits de l'homme de l'université de New York. Selon cette étude, intitulée « Fabriqué en Éthiopie : les défis de la nouvelle frontière de l'industrie du vêtement », les salariés du Bangladesh, notoirement mal payés, gagnent 85 euros par mois, ceux du Kenya 185 et ceux de Chine 291 dollars.