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Pourquoi la voiture électrique pollue plus que ce que vous pensez. Pas de bruit, pas d'odeur, pas de gaz d'échappement...

Pourquoi la voiture électrique pollue plus que ce que vous pensez

Lorsque vous croisez une voiture électrique dans la rue, "l'effet propre" est immédiat. Le véhicule semble glisser sur le bitume sans laisser d'empreinte (écologique). On est bien loin du toussotant tacot qui carbure bruyamment à l'essence ou au diesel dans un nuage de fumée. Mais derrière ce contraste saisissant, la voiture électrique est-elle si vertueuse pour l'environnement ? A l'heure actuelle, ce n'est pas si simple. >> RECIT. Sa fabrication est énergivore Avant même d'avoir parcouru le moindre kilomètre sur la route, la voiture électrique a déjà du plomb dans l'aile. Le point noir ? Et ce n'est pas tout. Le paradoxe est saisissant entre ces véhicules dits 'propres' et la fabrication des batteries. Résultat, la fabrication d'un véhicule électrique consomme près du double d'énergie que celle d'un véhicule thermique, selon l'Ademe. (8) Les voitures électriques sont-elles vraiment «propres»

«Véhicules propres», sous-entendu n’émettant pas de CO2, donc non-polluants.

(8) Les voitures électriques sont-elles vraiment «propres»

L’expression est aujourd’hui utilisée pour faire référence aux voitures électriques. Mais à y regarder de plus près, ces véhicules ne sont pas si écologiques. Après Tesla, constructeur californien qui s’est positionné sur le créneau des voitures électriques il y a dix ans, les autres fabricants (BMW, Volkswagen, General Motors, entre autres, et plus récemment Volvo) se «mettent au vert». Les taxes dissuasives sur les émissions de CO2 et les incitations financières (bonus, subventions) en faveur de l’électrique mises en place par de nombreux Etats ont aidé à cette reconversion.

La France et le Royaume-Uni ont même récemment pris la décision d’interdire la vente de véhicules essence et diesel à partir de 2040. Le directeur général de l’ARPP, Stéphane Martin, déclarait alors au Monde : «Tout véhicule a un impact sur l’environnement, lors de sa construction comme de son cycle de vie. La voiture électrique est-elle écologique ? En Europe, le secteur des transports est le principal responsable de la pollution urbaine.

La voiture électrique est-elle écologique ?

La voiture électrique semble représenter une bonne solution à ce problème de santé publique. Mais pour estimer sa véritable empreinte écologique, c'est l'ensemble de son cycle de vie qu'il faut passer au crible. Cela vous intéressera aussi [EN VIDÉO] Armadillo-T, la voiture électrique pliante Pour réduire le problème du stationnement dans les grandes villes, des ingénieurs coréens ont imaginé une nouvelle voiture pliante inspirée du tatou : Armadillo-T.

De plus, elle n’est pas polluante… puisque 100 % électrique. © Kaist La voiture électrique est-elle vraiment écologique ? Premier constat : la voiture électrique n'a pas de pot d’échappement. La plupart du temps donc, même si c'est de manière masquée et détournée, la voiture électrique émet bien du CO2 lorsqu'elle roule. Voilà pour ce qui concerne la phase de roulage de la vie d'une voiture électrique. Intéressé par ce que vous venez de lire ? Non, la voiture électrique n’est pas écologique. Cet article est le premier d’une enquête en trois volets que nous consacrons à la voiture électrique.

Non, la voiture électrique n’est pas écologique

C’est simple. Pour arrêter de polluer, il suffit de changer de voiture. Voici en substance le message que le gouvernement nous a adressé en mai dernier lors du lancement du plan de soutien aux « véhicules propres » assorti d’une enveloppe de huit milliards d’euros. Objectif : soutenir l’industrie automobile du pays et « inciter tous les Français, même les plus modestes, à se doter d’un véhicule propre, moins polluant et moins émetteur de gaz à effet de serre », avec des aides à l’achat d’un véhicule électrique avoisinant les 10.000 euros. Les véhicules électriques émettent-ils réellement moins de CO2 que les voitures thermiques ? Un point fait consensus : produire un véhicule électrique demande beaucoup plus d’énergie, et émet deux fois plus de gaz à effet de serre que de produire un véhicule thermique, du fait de la production de sa batterie et de sa motorisation [2].

Empreinte écologique. L’empreinte écologique est une estimation de la surface nécessaire à une personne pour produire ce qu’elle consomme et absorber ce qu’elle rejette.

Empreinte écologique

Elle s’exprime hectares, en terrains de football (c’est plus visuel…) ou en nombre de planètes Terre nécessaires si toute l’humanité avait la même empreinte que la personne analysée. Elle peut également être calculée pour un groupe de personnes ou l’ensemble de l’humanité. On distingue généralement deux parties essentielles dans cette « empreinte » : l’empreinte « nourriture, fibres et bois » qui comprend les surfaces nécessaires à la culture, à l’élevage, à la pêche, et à l’exploitation forestière ; l’empreinte « énergie » qui comprend les surfaces nécessaires à la production énergétique et à l’absorption du carbone émis par les énergies fossiles (en ce qui concerne l’énergie nucléaire, on calcule la surface forestière qu’il faudrait planter si la consommation d’électricité nucléaire était remplacée par la consommation d’énergie fossile).