Big data. Contenus répréhensibles : pour des systèmes de modération communautaires et ouverts ! Quand l'usager est confronté à des propos inappropriés, à de la pornographie infantile, à une violation du droit d'auteur ou à de la violence, il n'a la plupart du temps qu'un seul recours en ligne : appuyer sur un bouton pour signaler un contenu répréhensible.
Une fonction simple et très répandue, que l'on trouve sur Vine, Youtube, Facebook ou Twitter, rapporte The Atlantic. Les chercheurs Kate Crawford (@katecrawford) et Tarleton Gillespie (@tarletong) ont publié récemment une analyse qui estime que ces boutons pour signaler un contenu inapproprié ont fait leur heure et que les médias sociaux vont devoir évoluer. Pourtant, les boutons de signalement et les niveaux d'oppositions auxquels ont accès les utilisateurs sont parfois très différents d'une plateforme à l'autre, rapportent les chercheurs qui ont comparé les différents types de signalement qui leur étaient accessibles selon les plateformes. Décidément, il nous faut engager le dialogue avec les trolls ! Hubert Guillaud. L’obsolescence programmée des produits désormais sanctionnée. La loi sur la transition énergétique, adoptée le 14 octobre 2014 par l’Assemblée nationale, définit cette pratique et ouvre la possibilité de recours en justice.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laetitia Van Eeckhout Qui n’a jamais été mécontent d’un appareil tombant en panne quelques jours seulement après la fin de la garantie ? Il va être désormais possible de saisir la justice sur certaines pratiques industrielles visant à réduire la durée de vie ou d’utilisation d’un produit afin d’en augmenter le taux de remplacement, ce que l’on appelle l’« obsolescence programmée ».
Obsolescence par defaut fonctionnel Selon le texte de loi, l’obsolescence programmée désigne « l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise, notamment par la conception du produit, à raccourcir délibérément la durée de vie ou d’utilisation potentielle de ce produit afin d’en augmenter le taux de remplacement. Affichage de la durée de vie obligatoire Mesures insuffisantes. Economie - "Jihad 2.0" : Google ou Facebook sont-ils impuissants ?
Voici le manuel qui apprend aux djihadistes à ne pas laisser de trace. Le 17 octobre, le très sérieux Financial Times a publié un article évoquant un « manuel en arabe » dont le but était de sensibiliser les djihadistes de l’Etat islamique autoproclamé aux risques posés par les métadonnées.
L’information a été reprise dans beaucoup de médias, en France et à l’étranger, sans que grand monde n’aille chercher le document en question. Quelques recherches dans les comptes Twitter de djihadistes permettent de trouver un court texte, ponctué de captures d’écran, qui semble bien être celui cité par le journal britannique. Publié le 9 septembre, ce « manuel » commence par définir les métadonnées :
Snowden, Wikileaks, Assange etc. Google has already hidden as many as 100,000 search results in Europe. Droit à l’oubli : Google improvise et les disparitions d’articles continuent. Contraint par la justice d’enterrer certains de ses résultats – gênants pour les internautes concernés –, le premier des moteurs de recherche tâtonne.
Et la presse en ligne en fait les frais. Rue89 a récemment reçu un message de Google Webmaster Tools, qui nous explique que le moteur de recherche n’est « plus en mesure » d’afficher un de nos articles – un Porte-monnaie au rayon X paru à l’été 2012 – dans ses résultats. Pour toute explication, il nous renvoie à cette page, qui résume la jurisprudence européenne concernant le « droit à l’oubli ». En France, plusieurs médias en ligne sont touchés par de telles « demandes d’oubli » adressées par des internautes à Google. Depuis l’arrêt Mario Costeja Gonzáles de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) du 13 mai dernier [PDF], les moteurs de recherches sont en effet tenus de désindexer les pages contenant des informations « inadéquates, plus pertinentes ou excessives » sur la personne qui en souhaite la dispartion.
HiddenFromGoogle.com. Ce que le numérique fait aux sciences humaines et sociales. 1Les questions qui se posent avec le numérique réactivent certains débats épistémologiques sur la façon de construire la science mais aussi sur le statut de science, débats qui ont longtemps traversé les sciences humaines et sociales (SHS).
Au fond, on pourrait dire que les humanités numériques – croisement de la culture des humanités, renvoyant à la culture noble, et de la culture technique, associée à la culture profane –, réhabilitent les SHS, comme si ces dernières avaient dû les attendre pour se voir pleinement reconnues comme science à part entière. Il faut en effet bien reconnaître que les sciences humaines et sociales ont longtemps été reléguées au rang de « sciences molles » (Bourdeloie, 2014) par les sciences de la nature parce qu’elles souffrent de querelles méthodologiques et d’incertitudes sur les théories, les méthodes scientifiques et les capacités interprétatives (Berthelot, 1996). 1 Pour exemple, manifestations et séminaires sont extrêmement nombreux. 1.1. 1.2. 1.2.1.
Fracture numérique. Politique. Neutralité du net. Questions juridiques.