Sisyphe - Personnes prostituées : ce qu’elles disent des clients. Août à Paris: Ma fille n'est pas une quiche. Jeudi 21 mai 2015 Ma fille n'est pas une quiche Publié par Muriel Douru à 06:24.
La religion, une affaire privée. Du street art contre le harcèlement de rue. ART - Des dessins contre le harcèlement de rue.
“Stop telling women to smile” a été lancé en 2012 par Tatyana Fazlalizadeh, une artiste basée à Brooklyn. Des croquis de femmes, placardés sur les façades d’immeubles avec des phrases chocs “Ma tenue n’est pas une invitation” ou “Les femmes ne sortent pas pour vous divertir”, sont destinés à faire réfléchir les hommes, mais également à soutenir les victimes. “Le harcèlement de rue est un problème important qui touchent les femmes du monde entier.” expliquait Fazlalizadeh à nos confrères du Huffington Post américain. “Ce projet utilise la voix et le visage des femmes, et les replace dans la rue, ce qui crée une présence rassurante pour les femmes dans un environnement où elles se sentent souvent mal à l’aise et peu en sécurité.” La gêne face aux règles, naturelle ou sexiste ? Il y a eu la photo, la suppression, la polémique, le retour de la photo et, finalement, une question qui reste : pourquoi les règles nous gênent-elles tant ?
Fin mars, l’étudiante canadienne Rupi Kaur postait sur son blog et sur Instagram une photo sur laquelle on la voit allongée, de dos, le pyjama et le matelas tachés du sang de ses règles. La faute à Ève. Qu’il faut que les femmes aient le même salaire que les hommes pour le même travail, ça me paraît évident.
Qu’elles puissent avoir le droit de vote, le droit d’avorter, qu’elles soient traitées en égales, c’est la putain de moindre des choses. MAD. Il y a une dizaine d’années, bien avant la circulaire de Fillion, quand j’ai commencé à faire la guerre au Mademoiselle dans mes formulaires et autres correspondances, on me regardait comme si j’étais zinzin.
Sur le travail sexuel : une perspective féministe révolutionnaire. Introduction Le débat actuel sur le travail sexuel parmi les féministes a davantage tendance à échauffer les esprits qu’à les éclairer.
Les accusations de mauvaise foi fusent des deux côtés, les résultats de recherches sont mobilisés pour affaiblir la position adverse, même lorsque la validité de la recherche elle-même est limitée par ses méthodes et ses champs d’application. Les prises de position des travailleuses du sexe se voient accusées de chaque côté d’être naïves ou manipulées, selon la position respective que leur parole semble renforcer. Les féministes qui entendent défendre le droit des travailleuses du sexe à vendre des services sexuels affirment qu’un tel travail n’est pas si différent de la plupart des autres métiers de service fortement genrés.
J’apprécie ce déplacement thématique de la prostitution : d’une « question de société » abordée sous un angle spectaculaire et sensationnaliste vers celui du travail de tous les jours. Contrainte ou choix ? Le président de la cour d’assises : « Virginie était-elle une fille facile ? » Virginie était plutôt petite, brune aux cheveux courts.
Elle se trouvait un peu classique parce qu’elle aimait la peinture et les chats. Elle a été violée et tuée à 26 ans.
Prostitution. Port du voile : les glissements lourds de sens de Nadia Geerts. Hier, 22 février, Mediapart publiait une nouvelle édition d’ « Alter-Egaux », avec comme invitée Nadia Geerts, enseignante belge venue défendre un point de vue proche de celui de Caroline Fourest en France.
Fifty Shades of Abuse – traduction. Violeur au-delà du périph’, séducteur en deçà. Dans le traitement médiatique du « troussage de domestique », les journalistes français ont, pour les moins personnellement affectés d’entre eux, voulu faire preuve de « retenue ».
Ainsi, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a-t-il, dès le 17 mai, engagé les télévisions à ne pas diffuser d’images de l’accusé menotté, conformément à une présomption d’innocence médiatique dont ne jouissent que trop rarement les inculpés de banlieue. Selon donc que vous soyez un jeune Noir de cité ou un vieux politicien blanc, les jugements médiatiques vous rendront sans la moindre retenue odieux violeur ou – « avec retenue » – séducteur malheureux. Dans ce partage raciste des violences sexistes, il est également sous-entendu que seuls les hommes de la première catégorie détestent les femmes, de façon innée (chez ces gens- là) ou acquise (à cause de leur culture et de leur religion).
Plaidoyer pour l’extrémisme. S’il y a bien une chose qui m’énerve dans les discussions que je peux avoir ou dont je suis témoin, ce sont les manœuvres d’évitement.
C’est-à-dire tous les non-arguments dont le but principal et parfois inconscient est de discréditer un propos adverse sans avoir à le prendre en considération. Je pourrais écrire vingt articles sur le sujet, sur vingt techniques ninja de la mauvaise foi caractérisée, surtout que je pratique sans doute pas moins qu’un autre ces techniques tellement habituelles. Mais ce serait un peu long, presque un livre, alors pour commencer je vous propose de parler de celle-ci: l’accusation d’extrémisme. "La" femme et le grand écran. Chroniques Créé le mardi 3 février 2015 14:50 Écrit par Virginie Despentes « On finit tous par manger cette évidence qui nous est rabâchée par les décideurs du septième art : les hommes c'est l'action et les femmes c'est la petite culotte ».
L'édito décapant de Virginie Despentes écrit pour le catalogue des 15es Journées cinématographiques dionysiennes Femmes Femmes. Le cinéma est une industrie qui n’est pas interdite aux femmes. Mais c’est une industrie inventée, manipulée et contrôlée par des hommes. Il suffira pour s’en convaincre de s’intéresser au genre des producteurs de films grand public, des responsables du financement cinéma dans les chaînes télé, des directeurs des grands réseaux de distribution, des directeurs des grands festivals de cinéma, des programmateurs de salle, des critiques cinéma ou des réalisateurs primés dans les grandes compétitions.
Qu’est-ce que ça se lave, une femme, au cinéma…