LA femme dans. L’utérus sur le divan - Ép. 2/4 - Le corps féminin. Une émission présentée par Géraldine Mosna-Savoye Les médecins grecs de l’Antiquité abordaient l’hystérie comme une affection qui avait à voir avec un organe génital propre aux femmes : l’utérus.
Freud détacha les symptômes hystériques de cette référence anatomique à l’utérus comme organe, mais ce qu’il conserva, c’est l’idée que ces symptômes avaient quand même à voir avec le corps, ce qu’il appela une “conversion somatique”. Pour Freud, le corps n’est pas celui de l’organisme, celui de la médecine, mais le corps libidinal, investi de jouissance, de puissance, de libido. Lorsque quelque chose du désir est refoulé, cela peut alors passer par l’expression traumatique : une affection qui se présente comme venant du corps mais dont la cause est psychique et non organique… Alors que reste-t-il de l’utérus dans l’hystérie telle qu’elle a été exploitée après Freud par la psychanalyse ? L'invitée du jour : Mystère du corps féminin L'hystérie et son lien à la réminiscence. Intime & Politique – Nouvelles Écoutes. Au vu du covid-19, la situation actuelle des travailleuses et travailleurs sexuel.le.s est catastrophique, en particulier pour les personnes trans migrantes.
Si vous pouvez faire un don au FAST, fonds d’action sociale trans créé par Océan et Giovanna Rincon pour les soutenir, nous vous en serions très reconnaissant.e.s ! Le lien de la cagnotte : Dans les débats qui font rage autour du travail du sexe, un des premiers enjeux est de savoir si on peut considérer que la « prostitution » est un travail. Le spectre du genre. Que signifie pour vous être une femme ?
Être féministe ? Judith Butler : Je ne suis pas certaine d’être une femme. Mère, c'est ton destin ? L'adoption en 1ère lecture de l'allongement légal de l'IVG, la semaine dernière, a eu quelques retentissements grâce à la prise de parole, notamment, de la députée La République En Marche des Yvelines, Aurore Bergé, qui a beaucoup tourné sur les réseaux.
Applaudie au-delà de son propre parti (et j’imagine, détestée par les anti-IVG de tout bord), elle a mis le doigt sur un point qui m’a toujours interpellée, et qui apparaît toujours, en creux, lorsque l’on parle avortement : la possibilité qu’une femme n’ait pas envie d’être mère non pas seulement à un moment donné mais de manière définitive, possibilité trop peu entendue, trop peu dite, et qui passe au contraire pour impossible. Certes, il est possible d’avorter dans notre pays, mais non sans entraves médicales, comme le dit Aurore Bergé, et non sans entraves morales, toujours en nous rappelant qu’un jour, peut-être, on le regrettera.
Certes, on peut défendre l’IVG mais ne pas saisir le refus catégorique d’être mère un jour. Invincibles saison 1 épisode 3 en streaming. D’“In the Cut” à “Portrait de la jeune fille en feu”, le féminisme au premier plan. Télérama et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires.
Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques). Ces données sont traitées aux fins suivantes : analyse et amélioration de l’expérience utilisateur et/ou de notre offre de contenus, produits et services, mesure et analyse d’audience, interaction avec les réseaux sociaux, affichage de publicités et contenus personnalisés, mesure de performance et d’attractivité des publicités et du contenu.
Le paradoxe de Zahia ou la difficulté d’être une «fille facile» ANALYSE : Cet été, Sylvain Portier s’est entretenu avec Zahia Dehar.
«Ma surprise fut grande car je ne m’attendais pas à ce que cette ancienne escort-girl soit aussi intelligemment impliquée dans le combat féministe», avoue le philosophe. A l’occasion de la sortie du film Une fille facile de Zahia et alors qu’un nouveau puritanisme prospère, il propose une réflexion sur les paradoxes de la condition féminine. Docteur en Philosophie, spécialiste de Fichte, Sylvain Portier est professeur de lycée dans les Pays de la Loire et conférencier. Haut les femmes ! 10 bons essais sur le féminisme. « La Démocratie féministe »
Agnès Jaoui bouleverse avec un puissant discours aux Assises du Collectif 50/50. Comment les hommes ont-ils inventé le patriarcat ? L’OBS.
Depuis #Metoo, les féminicides et les violences infligées aux femmes sortent enfin de l’ombre. « Pour moi, cela a signifié la perte de ma féminité » : toujours taboue, la ménopause se vit en silence. Pour certaines, cela a été « une épreuve douloureuse » ou « un véritable enfer » ; d’autres ont traversé cette « période pénible » avec fatalisme, évoquant « un mauvais moment à passer » ; pour d’autres encore, elle fut synonyme de « délivrance » et d’« apaisement ».
Survenant en moyenne entre 45 et 55 ans, le phénomène naturel de la ménopause – marqué par l’arrêt de l’ovulation et la disparition des règles – varie énormément d’une femme à l’autre. La journée du 18 octobre y est dédiée afin de sortir du tabou. Sur la centaine de témoignages recueillis par Le Monde, certains mots-clés reviennent systématiquement : bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, fatigue, irritabilité, troubles du sommeil, baisse de libido, prise de poids… Nathalie, qui vit en Bretagne dans le Morbihan, a par exemple eu l’impression de « passer de 47 à 70 ans en six mois ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi La ménopause vue par le prisme des sciences sociales. «Je m’habille comme je veux» : injonction séduisante, mais libération fallacieuse. ANALYSE : Audrey Jougla s’interroge sur la journée qu’elle vivait, lundi 14 septembre dernier, en tant qu’enseignante au lycée, mais aussi comme philosophe.
A contre-courant de l’appel féministe à la provocation vestimentaire lancé sur les réseaux sociaux, elle estime que le «crop-top si je veux» n’est que le drapeau illusoire du combat égalitaire et le signe de la défaite d’un certain bon sens. Diplômée de Sciences Po Paris et de l’Université Paris-Nanterre, Audrey Jougla enseigne la philosophie au lycée. Le paradoxe de Zahia ou la difficulté d’être une «fille facile» Mère, c'est ton destin ?
Clit'info par Odile Fillod. Se reconstruire - Ép. 3/4 - Au-delà du clitoris. Nancy Fraser : «Le féminisme n’a pas pour but d’assurer l’égalité des femmes privilégiées» Pallier la crise du logement, réparer les systèmes de santé et d’éducation, gérer dignement les migrations, dénoncer les violences policières : toutes ces revendications sont féministes. C’est ce qu’affirment les théoriciennes du féminisme marxiste, qui traquent les failles du système néolibéral, avec une perspective stimulante à défaut d’être neuve.
L’analyse marxiste, au départ pas vraiment féministe, serait un excellent outil pour penser les dominations de sexe et de genre. Car s’occuper des enfants, des personnes âgées, soigner les malades, nourrir les travailleurs sont autant de tâches majoritairement exécutées par des femmes dans le monde entier. C’est l’outil analytique utilisé par la philosophe américaine Nancy Fraser, militante féministe et auteure de nombreux ouvrages de théorie marxiste, avec les chercheuses Cinzia Arruzza et Tithi Bhattacharya.
Combien de femmes sont au sommet ? Cela devient peu à peu une vraie perspective intellectuelle. Quelle est votre méthode ? Clara Luciani - Drôle d'époque (live) "Stop. On n’en peut plus de ces violences. Féminisme. La faute à Ève. Qu’il faut que les femmes aient le même salaire que les hommes pour le même travail, ça me paraît évident. Qu’elles puissent avoir le droit de vote, le droit d’avorter, qu’elles soient traitées en égales, c’est la putain de moindre des choses. Évidemment, il faut se bagarrer pour. Nos ancêtres (merci à elles) se sont déjà bien bagarrées, et elles ont fait un énorme boulot.
On est quand même pas si mal loties que ça en France au vingt et unième siècle grâce à elles, même s’il y a encore des combats à mener. J’ai un respect infini pour les féministes des dernières décennies. Voilà. J’ai eu ça dans la tête pendant vraiment longtemps. Comment j'ai compris que le débat sur «Mademoiselle» et les jouets roses, c'est fondamental. Temps de lecture: 9 min. Autour de « Beauté fatale ». Entretien avec Mona Chollet.
Le quatrième livre de Mona Chollet, Beauté fatale. Les nouveaux visages d’une aliénation féminine, s’attaque au complexe « mode – beauté ». Cet ouvrage a le mérite premier de rendre visible une aliénation des plus coriaces, tant elle est présente partout et nulle part en même temps. Qu’y a-t-il de mal à vouloir être belle ? À partir de cette interrogation faussement naïve, l’auteure cherche à distinguer le désir de beauté de sa récupération par une logique sexiste et par la société de consommation. Plus qu’une critique du désir de beauté, ce livre est une vaste enquête sur les lieux de pouvoirs où mode et beauté se rencontrent.
Contretemps : Votre livre, nous invite à questionner le rapport individuel et collectif que notre société construit sur la beauté et sur la mode. Mona Chollet : D’abord parce que le sujet a été très peu traité. Mon corps a-t-il un sexe ? Ma carte d’identité me le dit : je suis de sexe féminin. Une « femelle de l’homme ». Féminisme. Mona Chollet : la sorcière est l'avenir de la femme. "On ne naît pas soumise, on le devient" : comment les femmes renoncent à leur liberté. Les femmes sont-elles toutes soumises ? Marie et Fred. Fred et Marie - 2 - violence conjugale.