Plan de développement des compétences. À compter du 1er janvier 2019 le plan de développement des compétences remplace le plan de formation.
Il permet aux salariés de suivre des actions de formation à l’initiative de leur employeur, par opposition aux formations qu’ils peuvent suivre de leur propre initiative grâce à leur compte personnel de formation. Deux types d’actions doivent être distinguées dans la plan de développement des compétences : les actions de formation obligatoires en application d’une convention internationale ou de dispositions légales et règlementaires et les autres actions de formation. En parallèle, la notion d’action de formation est simplifiée, avec une nouvelle définition : l’action de formation est un parcours pédagogique permettant d’atteindre un objectif professionnel. Il est désormais possible de réaliser des formations en situation de travail (FEST), en plus des formations en présentiel ou en tout ou partie à distance. Réforme de la formation : ce qui change pour les entreprises en 2019 - La loi « Avenir professionnel » du 5 septembre 2018 a fixé les grandes lignes de la réforme de la formation.
Son entrée en application dépend de la parution de très nombreux textes réglementaires, décrets et arrêtés. Fin décembre, une cinquantaine de textes ont été publiés, sur tous les principaux points de la loi. S’il faudra, par exemple, attendre avril pour avoir la liste définitive des Opco, une grande partie des points-clés de la réforme vont pouvoir entrer en vigueur. Nous passons en revue ceux concernent le plus directement l’entreprise : évolution de l’alternance, abondement et mobilisation du CPF, CPF de transition. Mi-décembre, les autorités annonçaient une trentaine de textes à paraître avant le 1er janvier 2019. Du nouveau pour l’alternance Les principales modifications concernant l’entreprise sont celles qui affectent l’organisation des formations en alternance (apprentissage et professionnalisation).
Les nouveautés les plus nombreuses concernent l’apprentissage. [Ressources humaines] L'actualité actuEL RH : Le nouveau paysage des opérateurs de compétences se dessine. 13 dossiers reçus, neuf quasiment validés, mais quatre retoqués : tel est, pour l’heure, le nouveau paysage des opérateurs de compétences (Opco) présenté vendredi matin par le ministère du travail.
Dans ce mercato, la plupart des branches professionnelles ont joué le jeu de la cohérence, en se regroupant par secteur d’activité. Ocapiat rallie à la fois l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire. Atlas agrège la banque, les assurances et le numérique autour d’un Opco dédié aux services à haute valeur ajoutée. L’Opco de la culture et des médias regroupe désormais, en sus des filières déjà présentes à l’Afdas, trois nouvelles branches, les agences de mannequins, les casinos et le sport. Et l’industrie réunit sous une même bannière la métallurgie, la chimie, le pétrole, la pharmacie, la plasturgie, le papier-carton, les carrières et matériaux, l’ameublement et le bois. Quelques ajustements Quelques ajustements seront toutefois faits à la marge. CPF: quels sont les changements à connaître pour vous former. C'est l'une des clefs de voûte de la loi "Avenir professionnel", promulguée en septembre dernier: la réforme du compte personnel de formation (CPF).
Entré en vigueur en 2015, ce compte individuel a remplacé l'ancien compteur DIF (droit individuel à la formation). Il permet à chaque actif de cumuler des droits à la formation tout au long de sa carrière, quel que soit son statut (salarié, demandeur d'emploi, travailleur indépendant...). A compter du 1er janvier 2019, le dispositif évolue. De quelle manière? Un compte crédité en euros et non plus en heures Jusque-là, le CPF était uniquement crédité en heures. Une cartographie des compétences pour piloter la formation ? « Il me reste un peu de budget, je ferais bien une formation en anglais, je ne suis pas assez fluent », « j’apprendrais bien l’espagnol pour voyager », « les cours d'anglais, c’est sympa, ça me donne l'occasion de faire une pause dans le travail » … Les formations linguistiques sont l’exemple parfait pour illustrer le fossé qu’il existe aujourd’hui entre les besoins réels de formation et celles effectivement dispensées.
Pourquoi ? Sans doute parce que les compétences sont peu ou mal évaluées. Alors pour être plus professionnel, car c’est de cela que l’on parle, de formation "professionnelle", l’enjeu est de valoriser les compétences pour s’assurer de la cohérence des actions. Comment ? À l’aide d’un outil : la cartographie des compétences. Article du 6 mars 2018, mis à jour le 25 février 2020 « Opaque », « inégalitaire », « inefficace », Emmanuel Macron n’y était pas allé par quatre chemins pour décrire le système de la formation professionnelle en France. . #1. . #2. . #3. . #4. Réforme : la redéfinition de l’action de formation. Dans la continuité de la réforme mise en place en 2014, laquelle avait introduit la notion de "parcours", la réforme 2018 étend de nouveau la définition juridique de l’action de formation.
Elle y intègre cette fois la notion d’"objectif". Dans l'article L6313-1 du Code du Travail, une action de formation se présente donc comme « un parcours pédagogique qui permet d’atteindre un objectif professionnel ». De quels objectifs parle-t-on ?