Pour une meilleure circulation du patrimoine entre les générations. Les questions du vieillissement des populations et de l’épargne sont intimement liées.
De leur articulation dépend la répartition du patrimoine entre génération mais aussi, voire surtout, la façon dont l’épargne peut être investie. C’est à cet enjeu aux répercussions de long terme que Vincent Touzé, économiste à l’OFCE et André Masson (CNRS-EHESS-PSE) ont consacré une étude documentée « Vieillissement et épargne des ménages : comment favoriser une meilleure accumulation du capital ? » (Revue de l’OFCE sur la Fiscalité du patrimoine, n°161, 2019). Présentation. Sylvie Le Golvan – Dans votre étude, vous constatez la patrimonialisation massive de nos sociétés. Quand la vérité nous dérange ou l’interprétation « motivée » des informations.
© Jeanne Hagenbach Dans de nombreux contextes économiques et sociaux, les individus se basent sur un certain nombre d’informations pour prendre leurs décisions (d’achat, d’investissement, d’emploi etc…).
Ces informations peuvent prendre des formes variées : elles peuvent être vérifiables ou non, constituer des preuves plus ou moins précises de certains faits ou être simplement des recommandations ou conseils d’amis. Mais quelle que soit leur nature, une hypothèse guide leur usage dans la plupart des modèles économiques : manquant initialement d’informations, les agents souhaitent connaître au mieux le contexte dans lequel ils agissent. Etats, banques ou particuliers : les gagnants et les perdants de l’ère des taux bas. Article réservé aux abonnés C’est une petite révolution. Un changement d’ère, dont les universitaires, les financiers et les banquiers centraux eux-mêmes peinent encore à saisir les conséquences. Depuis quelques années, le loyer de l’argent ne cesse de baisser dans les économies industrialisées. Cela tient en partie à la politique des instituts monétaires, qui ont massivement baissé leurs taux directeurs après la crise de 2008 pour relancer le crédit.
Alors qu’elles les ont à peine relevés depuis, elles les réduisent de nouveau face aux tensions commerciales et au ralentissement de la croissance mondiale. Mais ce n’est pas tout : nombre d’économistes influents, comme Larry Summers, ancien secrétaire au Trésor américain, ou Olivier Blanchard, ex-chef économiste du Fonds monétaire international (FMI), soulignent également que les taux ont en vérité commencé à baisser dès la fin des années 1970. Les Etats font des économies sur leur dette. Christine Lagarde, choix controversé à la tête de la BCE. Pourquoi l’accord avec le Mercosur est si critiqué. Moins d’une semaine après l’annonce de l’accord de libre-échange conclu entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay), le 28 juin, la contestation prend de l’ampleur. Manifestations d’agriculteurs, levée de boucliers d’ONG, division au sein même de la majorité… Le débat pourrait compliquer la donne pour Emmanuel Macron, qui a défendu, mardi 2 juillet à Bruxelles, ce texte, en mettant en garde contre les attitudes « néoprotectionnistes ».
En attendant la version définitive, qui sera publiée dans les prochaines semaines, la Commission européenne a mis en ligne un document de dix-sept pages permettant de se faire une idée un peu plus précise du résultat des négociations. Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’Union européenne conclut un accord commercial historique, mais polémique, avec le Mercosur A Bruxelles, l’impératif économique est mis en avant pour défendre la logique des accords de libre-échange. « Les pénuries de médicaments sont un problème purement financier » Travail et handicap : mettre fin aux exclusions. Chacun d’entre nous est conscient du fait que les personnes en situation de handicap rencontrent d’importantes difficultés sur le marché du travail, mais nous les sous-estimons.
Et si de nombreux dispositifs inclusifs sont mis en place, force est de constater que l’on peut mieux faire Comment ? C’est cette question qui a été à l’origine de l’ouvrage Handicap et travail (Presses de Sciences Po) entrepris par Anne Revillard, chercheuse à l’Observatoire sociologique du changement (OSC) et au Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (LIEPP). Pour y répondre, elle a tout d’abord considéré qu’avant d’inventer de nouvelles politiques, il fallait bien connaître celles qui existent. Ce qui permet notamment d’identifier leurs angles morts, comme par exemple, celui de la qualité des emplois. À quels desseins avez-vous entrepris cet ouvrage ? C’est effectivement une question épineuse. Anne Revillard est professeure associée en sociologie à Sciences Po, OSC et LIEPP. Civiliser le capitalisme. Dans son dernier ouvrage, Civiliser le capitalisme (Fayard), Xavier Ragot, président de l’OFCE l’affirme : pour réduire l’insécurité économique et défendre la démocratie, il nous faut repenser le libéralisme économique.
Parmi les solutions qu’il avance, la mise en place d’une assurance chômage européenne permettrait de civiliser l’économie, comme cela a été fait au niveau national avec les États-providence. Interview. Dans cet ouvrage, vous invitez à repenser les liens entre libéralisme politique et libéralisme économique. En quoi est-ce nécessaire ? Brexit supporter.