Métropoles. Au 1er janvier 2018, la France compte 22 métropoles1.
Le statut, créé par la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010, a été renforcé par les dispositions de la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (dite loi Maptam), puis élargi par la loi relative au statut de Paris et à l’aménagement métropolitain. Télécharger la carte des 22 métropoles Quels EPCI peuvent accéder au statut de métropole ? Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) qui forment, à la date de la création de la métropole, un ensemble de plus de 400 000 habitants ;les EPCI centres d’une zone d’emplois de plus de 400 000 habitants comprenant dans leur périmètre le chef-lieu de la région ;les EPCI de plus de 250 000 habitants ou comprenant dans leur périmètre, au 31 décembre 2015, le chef-lieu de région, centres d’une zone d’emplois de plus de 500 000 habitants.
Trois catégories de métropole On peut distinguer : L’expertise du CGET Notes. « L’archipel métropolitain », une nouvelle lecture des dynamiques territoriales. Une équipe de géographes redessine l’espace urbain en fonction des flux et des réseaux entre territoires.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Francis Pisani et Laetitia Van Eeckhout Le terme de ville, comme celui de métropole, « ne raconte plus les dynamiques territoriales en cours », souligne la géographe du CNRS Nadine Cattan. La vitalité d’un espace urbain tient aujourd’hui moins à ses dimensions qu’à ses connexions. Figés, les périmètres administratifs ne rendent compte ni des discontinuités spatiales ni, a fortiori, des multiples relations qui connectent les territoires entre eux. Au lieu de regarder « leur répartition et leur localisation », il s’agit, explique la chercheuse, de se pencher sur « leurs articulations et leurs interdépendances » : de passer de la « ville-territoire » à la « ville-réseaux ».
C’est là qu’intervient la notion de « système urbain ». Lire aussi : « Les lignes qui comptent ne sont plus les frontières » Interdépendance des territoires Archipels métropolitains. La France dévorée par l’étalement urbain. Le constat est connu mais son ampleur, sa gravité et l’urgence qu’il implique moins.
La France disparaît à grande vitesse. Ses paysages, sa capacité agricole, ses espaces. La France disparaît parce que jour après jour, dans chaque région sans exception, des champs, des près, des bois, des espaces entiers continus deviennent des zones d’activité (avec pour seule logique d’implantation le « chacun la sienne », à une échelle rarement plus large que celle du canton, induisant une concurrence entre des micro territoires qui induit au niveau national un énorme gâchis d’espace), des lotissements (contribuent-ils à la baisse du manque crucial de logements en France ?)
La densification urbaine. Le périurbain, de ville compacte à ville diffuse. Bilan démographique 2017 - Insee Première - 1683. Un solde naturel historiquement bas Au 1ᵉʳ janvier 2018, 67 187 000 personnes résident en France : 65 018 000 en métropole et 2 169 000 dans les départements d’outre-mer (figure 1).
C’est 233 000 de plus qu’au 1ᵉʳ janvier 2017. La population continue d’augmenter, mais de façon plus modérée que précédemment : entre 2008 et 2013, la croissance démographique était de + 0,5 % par an, puis de + 0,4 % par an entre 2014 et 2016, elle est enfin de 0,3 % par an en 2017. En 2017, le solde naturel, différence entre les nombres de naissances et de décès, est historiquement bas et s’établit à + 164 000.
Hors Mayotte, il est inférieur de 27 000 personnes à celui de 1976 (+ 182 000 habitants contre + 155 000 en 2017), qui était jusqu’à maintenant le plus faible enregistré depuis l’après-guerre (figure 2). Le solde migratoire est estimé à + 69 000 personnes en 2017. Au 1ᵉʳ janvier 2017, la France reste le deuxième pays le plus peuplé de l’Union européenne (UE) derrière l’Allemagne. D’ici 2050, la population augmenterait dans toutes les régions de métropole. Le Sud et l’Ouest métropolitains gagneraient le plus d’habitants Si les tendances démographiques récentes se poursuivaient, la France compterait 74,0 millions d'habitants en 2050, soit 8,2 millions de plus qu’en 2013 (encadré 1).
D'ici 2050, la population augmenterait dans toutes les régions métropolitaines (figure 1a). Elle progresserait le plus faiblement en Normandie et dans le Grand Est : moins de 0,1 % par an en moyenne de 2013 à 2050, contre 0,3 % pour l'ensemble de la France. Dans ces deux régions, la population se stabiliserait, puis baisserait à partir de 2040.
À l’échelle des anciennes régions, seule la Lorraine perdrait des habitants entre 2013 et 2050. Dans certaines régions, en particulier à l’ouest et au sud du pays, la croissance serait au contraire plus soutenue que la moyenne nationale. L’évolution démographique serait nettement plus contrastée dans les départements d'outre-mer (DOM). Lieux de pouvoir à Paris, une carte qui dérange (Le Monde diplomatique, février 2019) D’ordinaire, les membres du microcosme parisien portent en sautoir leur appartenance à l’« élite ».
Ils garnissent avec délice les notices biographiques du Who’s who ou du Bottin mondain, accordent des entretiens à la presse people, paradent dans les soirées. Tout cela est assumé, affiché, public. Mais il aura suffi que les « gilets jaunes » déplacent le terrain protestataire de quelques kilomètres vers l’ouest de la capitale pour que tout change. Et que dirigeants, possédants et prescripteurs se sentent physiquement menacés. La mise en ligne en décembre dernier sur le site du Monde diplomatique de la carte des lieux de pouvoir à Paris, initialement parue dans Manière de voir en 2012, a suscité nombre de commentaires apeurés. Ce texte accompagne l’affiche publiée en cahier central du « Monde diplomatique » de février 2019. Les aires urbaines en France Flashcards. Remonter le temps. L’étalement urbain... version dessin animé!