Formation : Défi Babelio et Booktrailer – Gaëlle ProfDoc. [Temps de lecture de l’article : 5 minutes] Le book-trailer ou bande-annonce de livre est une courte vidéo réalisée ou commandée par un éditeur pour présenter un livre afin de mieux le commercialiser.
Le booktrailer est largement inspiré des bandes-annonces de films et techniquement identique. J’ai bravé la neige pour aller à une formation Canopé. QUOI ! Encore ! J’étais donc de retour au Collège Georges Méliès pour assister à la formation intitulée Encourager la lecture avec le numérique : créer facilement des booktrailers et des défis de lecture avec Babélio. Dans cet article, je vais vous présenter très rapidement Babélio, le premier réseau social du livre et le Défi Babélio ainsi que des exemples d’activités à faire avec les élèves. Babélio et son Défi, générateur d’activités autour de la lecture C’est quoi Babélio ? La première fonctionnalité est le catalogage (fiche d’identité) de ses lectures. Sinon, je m’en sers systématiquement lors du catalogage dans la base documentaire BCDI. Exemples de booktrailer avec Powtoon.
Replay La p'tite librairie - La véritable histoire des douze Césars - Virginie Girod - France 5. Lecture : les étudiants continuent à privilégier le papier. Assister aux cours et relire régulièrement ses notes, c’est essentiel pour réussir à l’université.
Mais il est un travail que les étudiants ne doivent pas négliger : la consultation des références bibliographiques recommandées par les enseignants. Internet facilite grandement l’accès à ces références. De là à consulter directement ouvrages et articles scientifiques sur écran, il n’y a qu’un pas. S’il a été démontré que la lecture sur papier s’accompagne d’une meilleure compréhension et d’une meilleure mémorisation des informations contenues dans ces textes documentaires, il reste à savoir quelles sont les préférences personnelles en termes de supports de lecture d’une génération plongée dans le tourbillon des technologies. Des écrans trop distrayants Si smartphones et tablettes font partie du quotidien des jeunes, deux études récentes montrent clairement que les jeunes continuent à donner la priorité au papier lorsqu’il s’agit de lire des textes. Des usages numériques raisonnés. Alain Giffard. Le texte et son lecteur. Quand il lisait, ses yeux couraient les pages dont son esprit perçait le sens ; sa voix et sa langue se reposaient.
Souvent en franchissant le seuil de sa porte, dont l’accès n’était jamais défendu, où l’on entrait sans être annoncé, je le trouvais lisant tout bas et jamais autrement. Je m’asseyais, et après être demeuré dans un long silence (qui eût osé troubler une attention si profonde ?) Je me retirais, présumant qu’il lui serait importun d’être interrompu dans ces rapides instants, permis au délassement de son esprit fatigué du tumulte de tant d’affaires. Saint Augustin – Les Confessions[1] Lorsque Saint Augustin visita son maître Ambroise de Milan, il fut étonné de l’observer en pleine lecture silencieuse, une pratique qui, si elle existait antérieurement, n’était pourtant pas répandue. Un changement de rapport au contenu, comparable davantage à l’apparition de l’écriture qu’à la presse de Gutenberg, se produit dans nos sociétés connectées.
Une lecture nouvelle. Nos vices intellectuels. « Ce sont là mes convictions, et si elles ne vous plaisent pas… eh bien, j’en ai d’autres !
» Cette boutade attribuée à Groucho Marx illustre à merveille nos rapports complexes avec la notion de croyance. Si la blague fonctionne, c’est que nous percevons immédiatement le caractère incongru d’un personnage qui pourrait ainsi choisir ses « convictions » à volonté, au gré des situations, par pur opportunisme et au risque de se contredire. Ce faisant, elle révèle aussi, en creux, quelques critères que nous attribuons intuitivement à ce que doit véritablement être une conviction : on doit s’y tenir, elle en exclut d’autres, elle est indépendante du contexte immédiat, elle n’est pas faite pour plaire, elle a des conséquences. En un mot, nos convictions sont des croyances robustes que nous devons tenir pour vraies, et pas simplement des lubies utiles, plaisantes, transitoires ou inconséquentes.