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Chefs d'Etat

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Hospitalisé pour « une infection pulmonaire », Jacques Chirac est « conscient » L’ancien président Jacques Chirac, qui aura 84 ans en novembre et a été plusieurs fois hospitalisé depuis son départ de l’Elysée en 2007, a été admis dimanche à La Pitié-Salpêtrière pour une infection pulmonaire. L’ex-chef de l’Etat « a été hospitalisé ce matin à la Pitié-Salpêtrière pour le traitement d’une infection pulmonaire », selon l’époux de sa fille Claude Chirac, Frédéric Salat-Baroux, précisant qu’il resterait hospitalisé « dans les prochains jours ».

Son retour du Maroc, où il séjournait avec son épouse Bernadette, a été anticipé de 24 heures sur avis des médecins, selon un proche. Rumeurs alarmantes Chez les personnes âgées, le problème de l’infection pulmonaire est « qu’elle récidive souvent », explique un pneumologue de l’AP-HP. Et cette pathologie peut contribuer à une dégradation de l’état général et des fonctions cognitives. Depuis son départ de l’Elysée en mai 2007, M. Habitué de longue date des séjours au Maroc, il y est resté plusieurs semaines cet été. Affaibli. Terrorisme, laïcité, Etat de droit… Ce qu’il faut retenir du discours de François Hollande. Entrer dans la campagne présidentielle, sans se déclarer explicitement.

A l’occasion d’un discours sur « la démocratie face au terrorisme », qu’il prononçait jeudi 8 septembre, François Hollande a tenté d’esquisser les contours et le contenu d’une nouvelle candidature en 2017. Suivez aussi le direct politique Rempart contre le terrorisme Le chef de l’Etat a entamé son discours par un propos général sur le terrorisme islamiste, qui « s’est érigé en faux Etat dirigé par de vrais assassins » et « ensanglante tous les territoires ». « Au terme de la lutte, la démocratie triomphera », a assuré François Hollande. « Voilà l’ennemi, nous le nommons, il est redoutable, et même s’il recule, en Syrie et en Irak, il s’installe sur d’autres terrains en Afrique, en Asie (…). M. Protecteur de l’Etat de droit Défenseur d’une laïcité moins stricte que celle de Valls Le président s’est ensuite arrêté sur la place que peut avoir l’islam dans ce cadre.

Contre le cumul des mandats dans le temps. Vers la fin du clivage gauche-droite ? LE MONDE IDEES | • Mis à jour le | Par Thomas Wieder Dans un premier temps, il a défini sa démarche par la négative. En marche ! Ne sera « pas à droite, pas à gauche », a d’abord affirmé Emmanuel ­Macron, le 6 avril, lors du lancement de son mouvement politique. Depuis, le ministre de l’économie préfère utiliser une tournure plus positive. Son projet, assure-t-il désormais, est « et de droite et de gauche ». Si la nuance n’est pas sans importance dans un pays où le « ni droite ni gauche » a d’inévitables relents populistes, voire antirépublicains, elle ne doit pas pour autant masquer l’essentiel : pour Emmanuel Macron, qui le répète dorénavant en toute occasion, « le vrai clivage, aujourd’hui, est entre les progressistes et les conservateurs, plus qu’entre la gauche et la droite ».

Mais pour ajouter aussitôt : « Nous savons aussi que ces perceptions ont changé, que les différences se sont estompées et parfois même qu’elles ne sont pas perçues par nos concitoyens. Loi travail, Nuit debout, 2017... Ce qu’il faut retenir de Hollande à « Dialogues citoyens » LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs François Hollande était jeudi 14 avril l’invité de l’émission « Dialogues citoyens », sur France 2. Le président de la République a notamment répondu aux questions de quatre Français : une patronne de PME, la mère d’un djihadiste décédé en Syrie, un électeur du Front national et un étudiant adepte de « Nuit Debout ».

Voici les principaux points à en retenir. François Hollande se prononcera sur son éventuelle candidature « à la fin de l’année » François Hollande a annoncé qu’il se prononcera sur une éventuelle nouvelle candidature à la présidence de la République à la fin de l’année 2016. A un an de l’échéance, le chef de l’Etat a toutefois jugé qu’il était trop tôt pour dresser un bilan. « Si un quinquennat ne durait que quatre ans, ce ne serait pas un quinquennat. » La loi El Khomri « ne sera pas retirée » François Hollande a assuré que la réforme du code du travail, qui a provoqué plusieurs journées de mobilisation, « ne sera pas retirée ». Youtube. Youtube. Election de Lula au Brésil : de la prison à la présidence, un retour spectaculaire mais moins triomphal que prévu. Dans le monde du football brésilien, on appelle cela une « virada ». En France, on utilisera plutôt l’espagnol « remontada », soit un retournement de situation spectaculaire, permettant à une équipe donnée perdante de l’emporter sur son adversaire.

C’est peu dire si l’expression va aujourd’hui comme un gant à Luiz Inacio Lula da Silva, vainqueur au second tour de la présidentielle brésilienne face à Jair Bolsonaro avec 50,9 % des voix, dimanche 30 octobre. Le « phénix du Brésil » revient de loin. De très loin. Il y a trois ans à peine, Lula était encore en prison, condamné à douze ans et un mois pour corruption. Un temps retranché au syndicat des métallos de Sao Bernardo do Campo, le leader de la gauche avait fini par se rendre.

Le 7 avril 2018, il était emmené vers sa cellule de Curitiba, de nuit et par hélicoptère, comme un criminel. Derrière les barreaux, Lula a assisté dépité à la victoire de Jair Bolsonaro à la présidentielle d’octobre 2018, pour laquelle il partait favori. La torture vue de la Maison Blanche. En affirmant, le 27 janvier, que la torture « ça marche », Donald Trump l’a dépouillée de toute connotation éthique.

Jamais un président américain en exercice, au moins depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, n’avait, devant des journalistes du monde entier, livré une telle opinion. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Alain Frachon La torture ? « Je pense que ça marche. » C’est dit sur un ton impavide, presque badin, comme on discuterait des mérites comparés des changes fixes et flottants. Ce vendredi 27 janvier, Donald Trump, le président de la plus puissante démocratie du monde, reçoit Theresa May, première ministre du Royaume-Uni.

Mme May, tailleur rouge étincelant, n’interrompt pas son hôte, qui continue à disserter sur la torture. Jamais sans doute un président américain en exercice, au moins depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, n’avait en ce lieu, devant des journalistes du monde entier, livré une opinion favorable à la torture. George W. Une ère nouvelle La... Macron peine à convaincre les Français d’être optimistes. Selon une enquête réalisée à l’occasion de la 27e Journée du livre politique, 50 % des personnes interrogées classent désormais La République en marche à droite, contre un tiers il y a un an LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gérard Courtois Bientôt un an après l’élection d’Emmanuel Macron, les Français ont eu le temps de prendre du recul et d’évaluer les effets du séisme politique de 2017.

Or leur jugement est pour le moins mitigé et témoigne de la persistance d’un grand scepticisme. Tel est le principal enseignement d’une enquête réalisée par Ipsos Public Affairs auprès d’un échantillon de 1 505 personnes, interrogées du 19 au 22 mars, pour l’association Lire la politique à l’occasion de la 27e Journée du livre politique, organisée samedi 7 avril à l’Assemblée nationale. Une campagne déplorable Le premier constat, très sévère, porte sur la campagne présidentielle elle-même. Une recomposition fragile. La Cour suprême du Brésil donne son feu vert à l’incarcération de l’ex-président Lula. Par six voix contre cinq, les juges ont rejeté sa demande d’habeas corpus. L’ancien chef de l’Etat a été condamné à plus de douze ans de détention pour corruption en janvier. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Claire Gatinois (Sao Paulo, correspondante) Il était un peu plus de 14 heures, mercredi 4 avril, quand l’ancien chef d’Etat a quitté son appartement de Sao Bernardo do Campo, ville industrielle de la banlieue de Sao Paulo au Brésil.

De ce logement sans charme, typique de la petite bourgeoisie pauliste qu’il occupe depuis plus de vingt ans, Luiz Inacio Lula da Silva, 72 ans, a rejoint le syndicat des métallos. Après plus de dix heures de débats à la Cour suprême, le « jugement du siècle » brésilien est tombé. Un pays déchiré La Cour suprême s’est défendue de juger « le legs économique et social » d’un homme hier classé parmi les plus grands leadeurs politiques au monde. . « La politique est-elle devenue folle ? Coup de grâce « Pour beaucoup Lula représentait l’espoir.

Macron diffère ses promesses fiscales pour les salariés. La suppression des cotisations sociales salariales se fera en deux fois, en 2018. Après l’exonération de la taxe d’habitation, c’est une deuxième promesse emblématique du candidat Macron qui, à l’épreuve des contraintes budgétaires, va devoir, au lieu d’être intégralement mise en œuvre dès le 1er janvier 2018, être étalée dans le temps. Dans un communiqué diffusé mercredi 23 août, confirmant les informations des Echos, le gouvernement, s’il assure qu’il engagera en 2018 le transfert des cotisations salariales chômage (2,4 %) et maladie (0,75 %) vers la cotisation sociale généralisée (CSG), indique également que celui-ci se fera « en deux temps ». « Dès le 1er janvier, un gain de pouvoir d’achat bénéficiera aux salariés et aux indépendants : 21 millions de Français verront alors leur revenu net amélioré, précise Bercy. Lire aussi : Budget 2018 : les trois défis d’Emmanuel Macron Ambitions à la baisse Lire aussi : Emmanuel Macron prépare une rentrée sous haute tension.

Trump Eiffel Tower. Tromp. Président Trump, semaine 12 : le réalignement permanent. Il est encore trop tôt pour enterrer le tribun populiste et ethno-nationaliste qui avait fait se pâmer la droite de la droite américaine, mais déjà un Trump n° 2 perce sous le Trump n° 1. C’était prévisible, l’imprévisibilité devient système à la Maison Blanche. Le changement de pied se généralise, y compris dans les détails. Jeudi, Donald Trump recevait les pompiers qui étaient intervenus en mars lors de l’effondrement d’un pont, à Atlanta en Géorgie. Un exercice de routine qui a donné l’occasion au président de présenter à ses visiteurs la poignée de journalistes autorisés à assister à la rencontre comme des gens « très célèbres » et « honorables ».

Certes pas autant que les soldats du feu, mais honorables tout de même. Un revirement par rapport à la campagne pendant laquelle la presse avait passé le plus clair des meetings quasiment encagée et livrée à la vindicte de la foule, avant de devenir publiquement le « parti de l’opposition » et l’« ennemi du peuple ». Maroc : le roi nomme un gouvernement de technocrates qui marginalise les islamistes. Après le limogeage surprise du premier ministre Abdelilah Benkirane, son successeur, l’islamiste Saad-Eddine Al-Othmani, a plié face aux exigences des proches du palais. Le roi du Maroc a nommé, jeudi 5 avril, les membres du nouveau gouvernement issu des législatives du 7 octobre 2016. Dans la salle du trône du palais royal de Rabat, Mohammed VI a reçu les ministres et secrétaires d’Etat mais seuls les novices ont prêté serment devant lui. Le nouveau gouvernement compte 39 membres : vingt ministres, six ministres délégués et treize secrétaires d’Etat.

Une seule femme est ministre de plein exercice, Bassima Hakkaoui à la famille, la solidarité et l’égalité). Désigné chef du gouvernement le 17 mars par le roi et chargé de trouver une majorité, Saad-Eddine Al-Othmani, numéro deux du parti islamiste Justice et développement (PJD), a dû accepter de lourdes concessions afin de former son cabinet. Des proches du palais au pôle économique M. Les islamistes du PJD semblent marginalisés. La communauté internationale s’inquiète du « coup d’Etat » de Maduro au Venezuela. La condamnation est unanime. Seule la Bolivie du président Evo Morales a défendu le chef d’Etat vénézuélien, qui a nié vendredi toute « rupture de l’ordre constitutionnel ». Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Une pluie de critiques internationales s’est abattue sur le président Nicolas Maduro, accusé de coup d’Etat au Venezuela après la décision du Tribunal suprême de justice (TSJ) – ou Cour suprême –, de s’accaparer la prérogative du Parlement d’édicter des lois.

Le régime présidentiel vénézuélien concentre désormais tous les pouvoirs : exécutif, armée, justice et législatif. De l’Union européenne au secrétaire général de l’Organisation des Etats américains (OEA), Luis Almagro, en passant par les Etats-Unis, le Canada, le Brésil, l’Argentine, la Colombie, le Chili, le Guatemala, Panama ou le Mexique, tous ont condamné la « rupture de l’ordre constitutionnel » ou le « coup d’Etat » au Venezuela, réclamant de « rétablir l’ordre démocratique ». L’opposition vitupère. Président Trump, semaine 9 : stupeur et détachement. Le président a commenté son échec de réforme de l’Obamacare comme s’il n’était pas le sien. La veille, un entretien accordé au « Time » avait déjà distillé cette impression de mise à distance permanente. La défaite attire peu. Ils n’étaient que trois dans le bureau Ovale, vendredi 24 mars, après l’enterrement d’une réforme de santé promise depuis sept ans, tuée par les divisions internes républicaines.

On avait connu les lieux plus fréquentés, les premières semaines, lorsqu’on allait voir ce qu’on allait voir. L’entourage des conseillers formait alors régulièrement un arc-de-cercle autour du président, assis derrière le Resolute desk, cadeau mobilier de la reine Victoria, et Donald Trump apposait sa signature au bas d’un document. Deux mois de demi-vérités et de vrais bobards Après le déraillement dudit premier convoi, on aurait pu s’attendre à une colère présidentielle. Les hommes neufs de Vladimir Poutine. En vue de l’élection présidentielle de 2018, le président russe se débarrasse de sa vieille garde, pour placer une équipe plus jeune qui « ne tutoie pas le chef ». Un renouvellement qui accentue la personnalisation du régime.

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante) La garde prétorienne de Vladimir Poutine a changé. En l’espace de quelques semaines, plusieurs proches du chef de l’Etat russe ont été écartés et remplacés par d’autres collaborateurs, plus jeunes, souvent peu connus, comme Anton Vaïno, 44 ans, promu chef de l’administration présidentielle ; Sergueï Kirienko, 54 ans, chargé de la politique intérieure ; ou Viatcheslav Volodine, 52 ans, nommé président de la Douma, la chambre basse du Parlement.

L’été, au Kremlin, est souvent une période propice au ménage. Président Trump, semaine 8 : l’hommage à (Donald) Jackson. Le président numéro 45 souhaite visiblement être comparé à Andrew Jackson (numéro 7), son lointain prédécesseur. Mais cet exercice est toujours à double tranchant. Les grands hommes, une fois devenus un morceau d’histoire, sont très accommodants. Ils reçoivent sans barguigner, dispensent généreusement leur aura, et ne protestent jamais lorsque leur hôte revisite à son avantage leur passé. Le 15 mars, Donald Trump s’est rendu sur la tombe de son lointain prédécesseur, Andrew Jackson (1829-1837), à Nashville, dans le Tennessee.

A l’aune de la dureté que revendique le président numéro 45 en toutes choses, Old Hickory, le surnom de Jackson, était assurément un teigneux. L’exercice de la comparaison, est cependant toujours à double tranchant. Pire président de l’Histoire On pouvait comprendre, ce 15 mars, ce que Donald Trump pouvait envier à son lointain prédécesseur.

M. Et soudain, la feuille d’imposition de Trump est apparue à la télévision. Président Trump, semaine 7 : immodestie et modestie. A la tête de la Birmanie depuis un an, Aung San Suu Kyi déçoit ses anciens partisans. Dans la tête d’Angela Merkel. La présidente Park Geun-hye destituée, la Corée du Sud se prépare à une nouvelle élection. Président Trump, semaine 6 : éclipse et réapparition. Aux Philippines, la guerre sans foi ni loi de Duterte contre la drogue. Face au Congrès, Donald Trump soigne son ton présidentiel sans renier son cap. François Hollande, le président subliminal. Robert Littell : « Confrontés au torrent d’insultes de Trump, les espions ont riposté » Président Trump, semaine 4 : la Maison Blanche, nid d’emplois.

Donald Trump restaure la majorité conservatrice à la Cour suprême. Donald Trump, candidat permanent. Le passage en force du président Trump. Aquilino Morelle : « François Hollande ne voulait pas exercer le pouvoir » Président Trump, semaine 2 : des chiffres et des fuites. Les élites démocrates en pleine dépression.

Donald Trump met en scène la rupture avec la présidence Obama. Barack Obama entame une retraite vigilante. Les difficiles débuts de Donald Trump, déjà impopulaire. Barack Obama : « La démocratie ne marche pas toujours comme on voudrait » Donald Trump, une présidence sans état de grâce. Karl Rove : « Il ne faut pas prendre Donald Trump littéralement » Obama promet à Trump de faire « tout son possible » pour qu’il réussisse. Trump-Poutine, le match des titans. La Trump Tower, siège du pouvoir américain.

Xi Jinping, Trump, Poutine : un trio de durs face à une Europe trop douce. « Pour Donald Trump, la démocratie, c’est bon pour les losers » Donald Trump s’attaque à une figure de la lutte pour les droits civiques. Ivanka Trump, première « First Daughter »