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Guerres et génocides

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France Culture - Pour le psychiatre Richard Rechtman, ce... Le Monde - « Qu’est-ce qu’on vous a fait, nous les Kurdes... L’Etat islamique reprend une ville-clé de l’est de la Syrie, après une importante offensive. Syrie : l’exode des civils de la Ghouta orientale sous les bombes. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laure Stephan (Beyrouth, correspondance) Dans un chaos total, des civils continuent de fuir la Ghouta orientale, aux portes de Damas.

Syrie : l’exode des civils de la Ghouta orientale sous les bombes

Epuisés, munis de maigres effets, des centaines d’habitants ont emprunté, samedi 17 mars, le corridor ouvert par les forces prorégime dans le sud de l’enclave rebelle, désormais scindée en trois parties. Depuis jeudi, les départs, par des chemins de terre, se font par milliers en direction du territoire tenu par les autorités, depuis Hammouriyé et ses environs, alors que les combats s’y intensifient. Syrie : des milliers de civils fuient la Ghouta orientale et Afrin. L’intensité des combats fait craindre un nouveau drame humanitaire dans ces deux zones de guerre.

Syrie : des milliers de civils fuient la Ghouta orientale et Afrin

Déclenchée il y a tout juste huit ans, le 15 mars 2011, à la suite de manifestations réclamant la démocratie, réprimées dans le sang par le régime de Bachar Al-Assad, la guerre de Syrie a fait plus de 350 000 morts, et s’est complexifiée au fil des ans. Jeudi 15 mars, les combats concernaient particulièrement deux fronts : le premier est près de Damas dans le sud du pays, où plus de 70 % de l’enclave rebelle de la Ghouta orientale a été prise par le régime, notamment la ville clé de Hammouriyé ; le second est dans le Nord-Ouest, où la ville d’Afrin, aux mains des Kurdes, pourrait tomber dans les prochains jours sous les assauts des forces turques et de leurs supplétifs syriens.

En Syrie, l’offensive turque s’approche du cœur de l’enclave kurde d’Afrin. L’armée d’Ankara et ses supplétifs syriens ne sont plus qu’à quelques kilomètres de la ville elle-même.

En Syrie, l’offensive turque s’approche du cœur de l’enclave kurde d’Afrin

La situation humanitaire pourrait s’aggraver rapidement. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Allan Kaval Après avoir tenu près de cinquante jours, les lignes de défense kurdes reculent devant Afrin. Vendredi 9 mars, les troupes turques et leurs supplétifs syriens – un ensemble de milices d’inspiration islamiste issues de la rébellion – ont pris pied dans la localité de Jinderes, un verrou important situé à vingt kilomètres au sud-ouest d’Afrin, sur la route qui mène à la frontière turque. Syrie : utilisation « irréfutable » de gaz sarin à Khan Cheikhoun, affirme l’OIAC. L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques a livré ses conclusions mercredi.

Syrie : utilisation « irréfutable » de gaz sarin à Khan Cheikhoun, affirme l’OIAC

De son côté, Paris « apportera la preuve » de la responsabilité de Damas dans l’attaque. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé, mercredi 19 avril, que des tests prouvaient de manière « irréfutable » que du gaz sarin ou une substance similaire avait été utilisé lors d’une attaque chimique présumée en Syrie au début d’avril.

Les prélèvements réalisés sur dix victimes de l’attaque sur Khan Cheikhoun (nord-ouest), qui a fait 87 morts le 4 avril, analysés dans quatre laboratoires, « témoignent d’une exposition au gaz sarin ou à une substance similaire, (…) les résultats d’analyses déjà disponibles sont irréfutables », a déclaré Ahmet Uzumcu, directeur de l’OIAC, sise à La Haye. François Heisbourg : « En frappant la Syrie, Donald Trump est devenu président des Etats-Unis » Dans une tribune au « Monde », François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique, estime qu’avec le bombardement du 7 avril, l’Amérique montre qu’il est possible de faire la guerre contre l’EI sans ménager Bachar Al-Assad.

François Heisbourg : « En frappant la Syrie, Donald Trump est devenu président des Etats-Unis »

LE MONDE | • Mis à jour le | Par François Heisbourg (Conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique) TRIBUNE. En ordonnant le bombardement d’une base aérienne du régime syrien, Donald Trump est devenu, dans la nuit du 6 au 7 avril, le président des Etats-Unis, agissant en tant que chef des armées américaines. La façon dont a été décidée cette frappe et la manière dont seront gérées ses suites imprimeront leurs marques sur la durée de son mandat. Certains commentaires pointent la contradiction existant entre cette intervention et les propos de campagne de Trump condamnant les aventures militaires au Moyen Orient en dehors de la lutte contre l’organisation Etat islamique (EI).

La Chine fragilisée. Syrie : après l’attentat à Alep, le risque des tensions confessionnelles. Le carnage de samedi, qui a fait 126 victimes dont des enfants, menace l’accord qui visait à instaurer une trêve autour de quatre localités.

Syrie : après l’attentat à Alep, le risque des tensions confessionnelles

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Laure Stephan (Beyrouth, correspondance) Dans la sale guerre syrienne, l’attentat de Rachidine est un nouveau sommet d’horreur. Cent vingt-six personnes, dont 68 enfants, ont été tuées – selon un bilan encore provisoire – lorsqu’un kamikaze s’est fait exploser, samedi 15 avril, sur un terrain en plein air transformé en parking, dans une banlieue d’Alep contrôlée par la rébellion. Attaque chimique en Syrie : à l’ONU, les Etats-Unis menacent d’une action unilatérale. « Ces actes odieux du régime d’Assad ne peuvent être tolérés », a assuré Donald Trump.

Attaque chimique en Syrie : à l’ONU, les Etats-Unis menacent d’une action unilatérale

Son ambassadrice aux Nations unies a renchéri. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marie Bourreau (New York, Nations unies, correspondante) et Gilles Paris (Washington, correspondant) Syrie : cent personnes meurent dans une attaque au gaz toxique. Le régime syrien est accusé d’avoir perpétré une attaque à Khan Cheikhoun, une ville tenue par les rebelles.

Syrie : cent personnes meurent dans une attaque au gaz toxique

Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira en séance extraordinaire mercredi. Cent personnes, dont des enfants, ont été tuées mardi dans un bombardement aérien qui a émis du « gaz toxique » à Khan Cheikhoun, une ville du nord-ouest de la Syrie tenue par les rebelles. 400 autres ont été asphyxiées, selon l’Union des organisations de secours et soins médicaux (UOSSM). Syrie : un barrage bombardé menace des centaines de milliers de vies. La Turquie annonce la fin de son opération militaire dans le nord de la Syrie. Le premier ministre, Binali Yildirim, a confirmé la fin de l’offensive baptisée « Bouclier de l’Euphrate », lancée en août, sans exclure d’autres campagnes dans le pays.

La Turquie annonce la fin de son opération militaire dans le nord de la Syrie

Ankara a annoncé, mercredi 29 mars, la fin de son opération militaire dans le nord de la Syrie, sans préciser si elle allait en retirer ses troupes. Irak : des dizaines de civils tués dans l’effondrement d’immeubles à Mossoul. La coalition internationale anti-EI a confirmé avoir effectué un bombardement aérien dans la zone où s’est produit l’incident meurtrier.

Irak : des dizaines de civils tués dans l’effondrement d’immeubles à Mossoul

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hélène Sallon Des dizaines de corps d’hommes, de femmes et d’enfants continuent d’être extraits par les membres de la protection civile d’immeubles en ruines situés près de l’hôpital Rahma, dans le quartier Al-Djadida de Mossoul, dans l’ouest de la métropole du nord de l’Irak. Plus de 130 civils auraient été tués à cet endroit, selon le gouverneur de la province de Ninive, Nawfal Hammadi. Des responsables locaux et des habitants attribuent l’effondrement à des frappes aériennes menées mi-mars en appui de l’avancée des forces irakiennes contre l’organisation Etat islamique (EI). Mise en cause, la coalition internationale anti-EI, emmenée par les Etats-Unis, a confirmé, samedi 25 mars, avoir frappé le secteur où les civils ont été tués.

Génocide au Rwanda : le pape implore le pardon pour l’Eglise catholique. La reconnaissance directe des responsabilités de l’Eglise de Rome dans la tuerie de 1994 contre les Tutsis est une première. L’Histoire jugera de son ampleur et de ses conséquences mais le pape François a fait un pas inédit, avec une reconnaissance en forme de repentance qui devrait contribuer à décrisper les relations entre le Rwanda et le Vatican. Pour sa première visite au Saint-Siège et sa première rencontre avec un pontife, lundi 20 mars, Paul Kagame, le chef d’Etat rwandais, qui, à la différence de nombre de ses pairs africains, n’a jamais porté sa foi en bandoulière, n’a pas tardé à tweeter sa satisfaction à l’issue d’« un échange cordial » d’une vingtaine de minutes, comme le signale le communiqué du Vatican. « Un grand jour (…) Un nouveau chapitre dans les relations entre le Rwanda et l’Eglise catholique [s’est ouvert] », écrit le président rwandais, tout en saluant « un acte de courage » de la part du pape François.

En Syrie, six ans après le début de la guerre, 814 soignants ont été tués. Une étude publiée dans la revue « The Lancet » déplore une intensification des attaques contre des établissements médicaux en 2016. Depuis le déclenchement du conflit syrien en mars 2011, 814 soignants ont été tués, rapporte une étude publiée mercredi 15 mars dans la revue britannique The Lancet. Celle-ci affirme en outre que les attaques contre des établissements médicaux se sont nettement intensifiées l’an passé. Lire aussi : Du soulèvement populaire au conflit international, 6 ans de guerre en Syrie. A Mossoul, vive résistance de l’EI sur la rive occidentale du Tigre. Après la reconquête des principaux bâtiments administratifs, les forces irakiennes s’apprêtent à lancer l’assaut de la vieille ville.

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Rémy Ourdan (Mossoul, Irak, envoyé spécial) Après cinq mois de bataille, les soldats irakiens sont arrivés à l’orée de la Mossoul historique. Il reste aux combattants 300 mètres à parcourir. Parfois, cela paraît si loin. Des milliers de civils fuient les combats dans la province d’Alep. Les groupes de déplacés, majoritairement constitués de femmes et d’enfants, se sont dirigés vers la région de Manbij et ses alentours. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a affirmé, samedi 4 mars, que « plus de 30 000 civils » avaient fui depuis une semaine les raids aériens et les bombardements de l’armée syrienne et de son allié russe dans leur progression face à l’organisation Etat islamique (EI) dans la province d’Alep.

Une majorité de femmes et d’enfants constituent ces groupes de déplacés, précise l’ONG sise à Londres, qui affirme que l’armée syrienne a repris plusieurs villages à l’EI dans l’est de la province septentrionale, à la faveur d’une offensive qui se poursuivait samedi. Offensive lancée en janvier. Un rapport de l’ONU accuse toutes les parties de la bataille d’Alep de crimes de guerre. Selon une commission d’enquête des Nations unies, le régime syrien a délibérément visé un convoi humanitaire et les rebelles ont empêché les civils de fuir.

Les accusations sont lourdes : emploi de bombes au chlore et d’autres armes interdites, civils utilisés comme boucliers humains, déplacements forcés de populations, frappes délibérées contre un convoi humanitaire des Nations unies (ONU)… Et la démonstration est aussi implacable qu’un réquisitoire. Avec la conquête d’Al-Bab, la Turquie consolide son influence dans le nord de la Syrie. Le régime syrien bombarde Daraya pendant une opération humanitaire. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant) Dans l’est de la RDC, « une vie de guerres pour rien » Dans son village reculé du Nord-Kivu, Lewis raconte ses années de combat au sein de groupes armés multiples et parfois ennemis. L’UE s’inquiète de la « rupture flagrante du cessez-le-feu » en Ukraine. Malgré la trêve signée le 29 décembre 2016, sept soldats ukrainiens ont été tués et neuf autres blessés ces deux derniers jours.

Syrie : le régime s’empare d’une région stratégique proche de Damas. Les rebelles syriens ont perdu le contrôle de la zone de Wadi Barada, cruciale pour l’approvisionnement en eau. Les rebelles syriens ont enregistré une ouvelle défaite dans une zone cruciale pour l’approvisionnement en eau de Damas. Les pourparlers d’Astana sur le conflit syrien ravivent les combats entre groupes rebelles.

Si le cessez-le-feu « officiel » est censé être consolidé, les affrontements se sont intensifiés entre rebelles modérés et djihadistes. La communauté internationale « horrifiée » par les bombardements à Alep. Plus de 90 civils ont été tués en cinq jours dans un nouvel assaut contre la deuxième ville de Syrie. Tous les hôpitaux sont désormais hors service.

Les Etats-Unis et l’Organisation des nations unies (ONU) ont dénoncé samedi 19 novembre la violence des bombardements qui ont visé des hôpitaux dans les quartiers rebelles de la ville syrienne d’Alep, mettant en garde Damas et Moscou contre les conséquences de tels actes. Les bombardements d’une violence inouïe menés par le régime syrien sur les quartiers rebelles de la ville d’Alep ont tué samedi au moins 31 civils et 17 autres personnes non identifiées, détruit l’un des derniers hôpitaux du secteur et forcé les écoles à fermer leurs portes. Alep, chronique d’une révolution impossible. Le drone piégé, nouvelle arme psychologique de l’Etat islamique. Un rapport détaille comment un drone a explosé en octobre 2016, blessant grièvement deux soldats français près de Mossoul, en Irak. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Philippe Rémy (Johannesburg, correspondant régional)

A Mossoul, des civils saluent la fin du règne de l’EI, sans illusion pour leur avenir. L’ONU vote une résolution humanitaire sur la Syrie. Syrie : l’évacuation des civils et des combattants d’Alep en cours. Syrie : les Russes sont-ils les nouveaux maîtres du jeu ? @zappette attend vos questions pour ce soir ! #28min. La tragédie syrienne, « tombeau » des Nations unies. Manifestations de soutien aux civils d’Alep dans plusieurs villes de France. Alep : les évacuations suspendues, incertitude sur le nombre de civils encore bloqués. A Alep, avant la chute, la confusion autour de l’évacuation des civils. Alep, un tournant majeur dans la guerre civile syrienne. En Syrie, Alep en passe de tomber aux mains du régime de Bachar Al-Assad.

L’organisation Etat islamique entre à nouveau dans Palmyre. Alep : l’ONU demande la fin du carnage, discussions russo-américaines. Syrie - Liban : le Hezbollah, machine de guerre. Sur le front de Mossoul, une bataille rue par rue contre l’organisation Etat islamique. En Syrie, la Russie prépare déjà l’après-Alep. L’armée syrienne annonce la prise de contrôle de la vieille ville d’Alep, les rebelles demandent une trêve.

Libye : l’Etat islamique vaincue à Syrte, après six mois de combats. Dans l’est d’Alep : « On ne demande rien d’impossible, seulement d’arrêter le massacre » Syrie : à Alep, un carnage parmi les civils en fuite. Russes et rebelles mènent des tractations secrètes à Ankara pour sauver Alep. Syrie : à Alep, la percée décisive des forces pro-Assad. Les commandos français de plus en plus exposés à l’étranger. Alep subit ses plus violents bombardements d’artillerie depuis deux ans. Irak : à Mossoul, la menace d’un chaos humanitaire. Irak : au sud de Mossoul, l’EI recule avec les civils.

Syrie : Ayrault dénonce les raids du régime sur Daraya lors de l’arrivée d’aide humanitaire. En Syrie, la trêve déjà compromise quelques heures avant son entrée en vigueur. François Burgat : « En Syrie, la posture des Occidentaux face à Daech est celle du taureau devant la muleta » « A Alep, les gens ont décidé de se battre jusqu’au bout » Aux portes de Mossoul, les forces spéciales irakiennes piaffent d’impatience. La trêve humanitaire achevée, les combats reprennent à Alep. A Alep, les rebelles déclenchent une bataille de grande ampleur.

Aux portes de Mossoul, les forces irakiennes cherchent à déboussoler celles de l’EI. Le sort des civils, enjeu de la reconquête de Mossoul. Syrie : la Russie nie être à l’origine de la frappe qui a tué 22 enfants. Les forces irakiennes sont entrées dans Mossoul, mais le plus dur reste devant elles. A dix kilomètres de Mossoul, la lente avancée des forces antiterroristes irakiennes. Les démineurs irakiens en première ligne de la bataille de Mossoul. Avec les combattants kurdes aux abords de Mossoul, capitale irakienne de l’Etat islamique. Yémen : la coalition saoudienne bombarde une cérémonie funéraire en plein cœur de Sanaa. La défiance s’accroît entre les Etats-Unis et la Russie. Les Etats-Unis reconnaissent avoir frappé par erreur une position de l’armée syrienne. Syrie : annulation des consultations à l’ONU, sérieux accrocs dans la trêve. Les forces irakiennes avancent vers Fallouja, bastion de l’Etat islamique depuis 2014.

Irak : quels sont les enjeux de la bataille de Fallouja ?