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Racisme et colonialisme

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Violences policières : en Europe, le tabou des chiffres. 1789 - 1888 : Les nouvelles frontières de l'esclavage. Les routes de l'esclavage Partie 3. Les routes de l'esclavage Partie 2. Les routes de l'esclavage Partie 1. Racisme: le parallèle avec les États-Unis n'est pas absurde. Temps de lecture: 6 min Depuis la tragique disparition de George Floyd, un homme noir atrocement torturé par un policier blanc aux États-Unis, le débat sur le racisme connaît un nouveau souffle en France où des manifestations rassemblent des dizaines de milliers personnes qui réclament notamment la fin des violences racistes dans la police française.

Racisme: le parallèle avec les États-Unis n'est pas absurde

Nombreuses sont les voix qui s'élèvent contre ce parallèle dressé entre le racisme systémique des États-Unis, et ce qui ne serait que la somme d'actes isolés en France. YouTube. Regardez "Black Panthers" d'Agnès Varda, un documentaire radical et déterminé à voir sur mk2 Curiosity - TROISCOULEURS. En 1968, au moment où ouvriers et étudiants français bouleversent l’ordre en place en France, Agnès Varda se tourne vers une autre révolte, celle du Black Panther Party aux États-Unis, à Oakland.

Regardez "Black Panthers" d'Agnès Varda, un documentaire radical et déterminé à voir sur mk2 Curiosity - TROISCOULEURS

Dans un documentaire radical et déterminé, elle évoque la répression policière en adoptant le ton révolutionnaire des militants qu’elle filme. À voir gratuitement pendant une semaine sur mk2 Curiosity, en partenariat avec Ciné-Tamaris. Pour lancer le film, cliquez sur la vidéo ci-dessous. Agnès Varda à propos du film* « Black is beautiful. Je filme avec une caméra 16 mm prêtée par des activistes de l’Université de Berkeley.

Ce court métrage a été restauré avec l’aide de la FILM FOUNDATION (dont le président est Martin Scorsese ), le LACMA (Los Angeles) et THE ANNENBERG FOUNDATION Agnès Varda à propos du tournage de Black Panthers* Frantz Fanon : contre le colonialisme. Comment guérir le colonisé de son aliénation ?

Frantz Fanon : contre le colonialisme

Telle est la question à laquelle n’aura de cesse de répondre le psychiatre martiniquais Frantz Fanon. Source d’inspiration pour les postcolonial studies, son œuvre est mal connue en France. Cinquante ans après sa mort, retour sur une pensée aussi dérangeante qu’actuelle. « Nous ne tendons à rien de moins qu’à libérer l’homme de couleur de lui-même. » Tel est l’objectif que poursuivra Frantz Fanon à travers toute son œuvre intellectuelle. Elle puise dans son expérience comme il l’explique dès son premier ouvrage, Peau noire, masques blancs (1952) : « L’objectivité scientifique m’était interdite, car l’aliéné, le névrosé, était mon frère, était ma sœur, était mon père. » Né en 1925 à Fort-de-France, dans une famille de la petite bourgeoisie martiniquaise, le jeune Fanon s’engage dans les Forces françaises libres durant la Seconde Guerre mondiale et fait l’expérience du racisme des Français envers les Noirs.

« Quelle est votre race ? », par Benoît Bréville (Le Monde diplomatique, juillet 2019) Voilà près de dix ans que l’administration américaine s’y prépare et qu’elle multiplie les études, les tests, les auditions, les rapports.

« Quelle est votre race ? », par Benoît Bréville (Le Monde diplomatique, juillet 2019)

En 2020, pour la vingt-quatrième fois de leur histoire, les États-Unis vont recenser leurs habitants. Des centaines d’agents sillonneront le pays afin d’enregistrer ceux qui ne se sont pas déclarés sur Internet. Gare aux récalcitrants : qui se soustrait à la procédure encourt une amende de 5 000 dollars (1) ; jusqu’en 1976, le contrevenant risquait même de se retrouver en prison. Le recensement américain constitue une obligation décennale inscrite dès l’article premier de la Constitution (2).

Pilier du fédéralisme, il permet de fixer le nombre d’élus que chaque État enverra à la Chambre des représentants, et sert de base au redécoupage des circonscriptions électorales. Or un rien suffit à biaiser les résultats. Usul. Luttes antiracistes : le renouveau par les femmes. Je ne suis pas votre nègre. Paroles D'Honneur. Le QG décolonial, en direct de La Colonie !

Paroles D'Honneur

Tentation gouvernementale d'interdire les « listes communautaires » aux élections municipales, recomposition de la gauche autour de la question de l'islamophobie, guerre intérieure et extérieure contre « l'hydre islamiste », injonctions à réformer l’Islam ou encore proposition de loi en vue d'interdire aux mères voilées de participer aux sorties scolaires... L'actualité médiatique et politique autour de l'Islam ne tarit pas, et l'existence politique des musulmans semble même devenir l'une des préoccupations majeures du pouvoir en place.

L'Islam est alors à la fois un objet politique et un sujet politique. Comme objets politiques, les musulmans sont au centre de débats politiques compulsifs qui se manifestent essentiellement par la construction du voile islamique et du « terrorisme islamique » comme les dangers d'une civilisation à sauver.

Racisme : "Nier ses privilèges blancs, c'est participer au système raciste" Check tes privilèges blancs. Personne n’a envie d’être défini sur le plan racial.

Check tes privilèges blancs

Mais le choix n’est pas toujours donné, et surtout pas à n’importe qui : il est rare de devoir se définir racialement lorsqu’on est une personne blanche.

Zombie et mémoire colonial