"Un bicot, ça ne nage pas" Cas de force majeure. Camélia Jordana. Mars 2021. Fév. 2021. Jan. 2021. Déc. 2020. Nov. 2020. Oct. 2020. Sept. 2020.
Jlt 2020. Juin 2020. Mai 2020. Avril 2020. Et maintenant on culpabilise les citoyens. « Une des stratégies les plus efficaces mises en œuvre dans toute situation d’urgence par les pouvoirs forts consiste à culpabiliser les individus pour obtenir d’eux qu’ils intériorisent la narration dominante sur les événements en cours, afin d’éviter toute forme de rébellion envers l’ordre constitué. » Une tribune venue d’Italie qui s’applique à ce qui se joue aujourd’hui en France.
Une des stratégies les plus efficaces mises en œuvre dans toute situation d’urgence par les pouvoirs forts consiste à culpabiliser les individus pour obtenir d’eux qu’ils intériorisent la narration dominante sur les événements en cours, afin d’éviter toute forme de rébellion envers l’ordre constitué. Cette stratégie a été largement mise en œuvre dans la dernière décennie avec le choc de la dette publique, présenté comme la conséquence de modes de vie déraisonnables, où l’on vivait au-dessus de ses moyens sans faire preuve de responsabilité envers les générations futures.
Confinement: dans les quartiers populaires, attention aux contrôles sous tension. La répression des manifestations non violentes, un risque pour notre démocratie. Un vent de répression Déjà lors de la COP21 (2015), des militant·es écologistes étaient, au nom de l’état d’urgence, assignés à résidence sans aucune justification liée à des activités terroristes ou à un danger pour l’ordre public.
Ces abus trouvaient leur cause directe dans la mise en œuvre des pouvoirs administratifs par les préfets sans aucun contrôle du juge et donc sans enquête contradictoire. C’est dans cette même veine que le gouvernement a poursuivi avec la loi dite « anti-casseurs », baptisée à juste titre par le syndicat de la magistrature de « projet anti-manifestants ». Entrée en vigueur, cette loi entrave la liberté de circulation des manifestant·es en octroyant notamment de nouveaux pouvoirs aux forces de police tels que la fouille à proximité de la manifestation. Une large contestation. Comment polices française et allemande coopèrent pour emprisonner des activistes sur de simples soupçons. Le ministère de l’Intérieur allemand a officiellement admis avoir fourni aux autorités françaises, en prévision du G7, une liste de personnes fichées pour leur proximité avec des mouvements contestataires.
Peu avant le sommet, trois jeunes Allemands ont été arrêtés en France et condamnés pour « groupement en vue de commettre des violences ou dégradations ». La police allemande a t-elle transmis aux autorités françaises, en amont du G7 de Biarritz, une liste de personnes fichées pour leur proximité avec des mouvements de gauche ? Tout à fait, ont répondu les autorités allemandes au député Andrej Hunko, élu du parti de gauche Die Linke au Bundestag. Enquêtes bâclées, politique du chiffre, hiérarchie indifférente : des policiers critiquent un travail « vide de sens. Lundi 1er juillet 2019, dans une grande ville de province.
La cour d’assises juge un homme accusé de violences sexuelles sur des personnes handicapées. Parmi les témoins cités à la barre : Pascal, un policier de 51 ans, auteur de l’enquête qui a mené le suspect mis en examen devant le tribunal [1]. L’exercice est délicat et nécessite une grande concentration. Il faut rassembler ses idées, se remémorer l’enquête accomplie il y a plusieurs années, faire face à l’accusé, aux victimes, à la cour… Blessé gravement par les gendarmes à Bure, Robin Pagès poursuit la lutte.
J’étais à quelques mètres de Robin quand j’ai vu son corps soufflé par l’explosion d’une grenade comme on saute sur une mine.
Les éclats se figer dans sa chair et son pied éclater sous le choc. C’était à Bure, en août 2017, lors d’une manifestation contre la poubelle nucléaire Cigéo. POUR MAXIME, MUTILÉ SUR LA ZAD LE 22 MAI 2018 - LETTRE DE ROBIN, MUTILÉ À BURE LE 15 AOÛT 2017. Mettre des mots sur l’horreur.
Ne pas céder à la résignation. Au terrorisme d’État. Malgré le stylo qui tremble, écrire. Témoigner. Ne pas se laisser écraser par le concert d’opérations sémantiques, de propagande préventive et de censure qui cherche à nous couper de notre empathie et de la révolte qu’elle devrait spontanément engendrer. La France condamnée par l'ONU pour xénophobie. Samedi 14 août 2010 6 14 /08 /Août /2010 11:06 Habituellement très technique et poli, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU (CERD) a tiré a boulets rouges sur le gouvernement français après les saillies xénophobes de Nicolas Sarkozy et de plusieurs ministres et responsables UMP.
La dérive droitière du gouvernement commence à faire mal à notre pays à l'étranger comme en France. Les propos ethnicistes du gouvernement sur les gens du voyage, à 95 % français depuis le XVIème siècle, les amalgames répétés et assumés entre immigration et délinquance ainsi que les menaces de déchoir de la nationalité française les seuls citoyens ayant des "origines immigrées", en violation de toutes les conventions internationales, tous ces propos fascisants ont stupéfié la communauté internationale. Si la presse étrangère s'était déjà fait l'écho de cette inquiétude, la charge la plus virulente vient de l'ONU.