29 jan. 2021 Ceux qui aiment la police ne la subissent pas. Alors que plus d'un jeune sur deux dit ne pas avoir confiance en la police et que les mouvements sociaux semblent sur le point de s'intensifier en 2021, Michel Kokoreff, sociologue et professeur à l'université Paris 8 publie "Violences policières : généalogie d’une violence d’État" aux éditions Textuel.
Il propose une généalogie des violences policières depuis la seconde guerre mondiale. Peut-on parler d’une escalade de la violence, ces violences sont-elles systématiques ou ne sont-elles le fait que de quelques policiers ? Du massacre de Charonne, aux émeutes de 2005 en passant par mai 68 ou les manifestations des Gilets jaunes, le sociologue identifie des continuités et des ruptures dans les pratiques policières. 27 jan. 2021 Calais, les migrants dans l'enfer de la répression policière. Ils sont plusieurs centaines de migrants à vivre dans des conditions très précaires à Calais, près de la frontière avec l’Angleterre.
Sur place, les réfugiés font face à une répression féroce des forces de l’ordre. Tous les deux jours en moyenne, ils sont expulsés de leurs lieux de vie. Leurs effets personnels sont parfois embarqués, ou détruits. 26 jan. 2021 Non-lieu confirmé dans l'affaire Gaye Camara : « Ils ont tué mon frère, ils ne tueront pas son nom. La justice vient de confirmer le non-lieu au sujet de la mort de Gaye Camara, tué par la police en 2018.
Mais une nouvelle expertise indépendante remet en cause la version policière. L’avocat de la famille a porté plainte contre l’auteur du rapport balistique. La cour d’appel de Paris a confirmé jeudi 21 janvier le non-lieu rendu en première instance suite à la mort de Gaye Camara, tué par une patrouille de la brigade anti-criminalité en janvier 2018 à Épinay-sur-Seine, à l’âge de 26 ans.
Pour éviter que le dossier ne se referme, l’avocat de la famille, Yassine Bouzrou a porté plainte la veille de ce deuxième non-lieu contre l’auteur du rapport balistique. Il s’appuie notamment sur une nouvelle expertise indépendante, publiée le 18 janvier, démontant la notion de légitime défense avancée par les policiers et retenue jusque-là par la justice. « Un non-lieu veut dire qu’il ne s’est rien passé alors qu’il y a eu mort d’homme.
22 jan. 2021 Alexandre Langlois : convoqué pour avoir critiqué sa hiérarchie. 20 jan. 2021 Violence, racisme, sexisme : Le témoignage glaçant d'une policière. Depuis son entrée dans la police, elle tient un carnet.
Un petit carnet noir, où elle a noté tous les insultes racistes et sexistes qu’elle a subi, vu ou entendu ; toutes les violences auxquelles elle a assisté ; tous les contrôles abusifs, les menaces, les coups. Des pages et des pages qui documentent le racisme, le sexisme et la violence qui gangrènent de l’intérieur la police française. Aujourd’hui, elle a décidé de rendre public ce carnet, que nous avons consulté (et dont la forme a été modifiée pour protéger notre source). S’il est rare d’entendre un policier s’exprimer librement sur ces sujets, la parole d’une policière en fonction est encore moins fréquente. 19 jan. 2021 Violences policières : petites avancées dans la bataille médiatique. On se complait souvent dans un pessimisme devant le mur des institutions politiques et du système médiatique.
Il peut être bon de donner un exemple de cause qui avance - à petits pas, certes, et du du moins dans l’espace médiatique-, en l'occurence le problème des violences policières. Le 5 novembre 2020, à l'Assemblée nationale, la commission des lois examinait la loi Sécurité globale. Le rapporteur du texte, Jean-Michel Fauvergue, député LREM déclarait que “l’autorité, l’État en particulier, (…) est en train de perdre la guerre des images”. Selon lui, les caméras-piéton portées par les policiers devraient rééquilibrer les forces dans cette guerre, car elles montreraient ce que les films de passants ne montrent pas : l’avant intervention, ce qui justifie qu’elle ait lieu et qu'elle se passe ainsi.
14 jan. 2021 Migrants interdits de supermarché. Trois associations d’aide aux migrants assurent avoir été témoins de « discriminations au faciès », exercées par des policiers à l’encontre de personnes migrantes à Grande-Synthe.
Les faits se sont déroulés devant le supermarché Auchan, le vendredi 8 janvier en fin de journée. Seules les personnes migrantes ont été contrôlées et empêchées d’entrer dans le supermarché assurent les associations qui dénoncent des « contrôles au faciès ». • © DR – HRO Nord Grande-Synthe « Il faut sortir, allez dehors ! », lance un policier sur une vidéo publiée samedi, sur Twitter par l’association Human Rights Observers. Sur les images, deux policiers interdisent clairement l’accès du magasin Auchan de Grande-Synthe (Nord) à un groupe composé de personnes migrantes et de membres d’associations.
13 jan. 2021 Cinq Mains Coupées. C’est un petit livre qui se fait l’écho poignant d’un grand sujet.
Cinq mains coupées est le récit romancé de manifestants mutilés de la main, par les forces de l’ordre, à l’occasion du mouvement des Gilets jaunes. Écrivaine notamment remarquée pour son roman La condition pavillonnaire en 2014, Sophie Divry a recueilli cinq témoignages et, sans changer les mots des victimes, les a agencées de façon littéraire, produisant ainsi une forme de polyphonie aussi émouvante que révoltante. Mesure-t-on à quel point une grenade de TNT peut bouleverser tragiquement la vie de ces hommes simplement venus exprimer leur colère dans la rue ? Vivre avec une main amputée a des répercussions dans la difficulté à réaliser des gestes quotidiens. C’est aussi le parcours professionnel ou la vie psychique qui se trouvent tragiquement affectés. Par le puzzle formé à partir de ces différentes histoires personnelles, Cinq mains coupées permet de passer du je au nous.
Clémentine Autain WordPress: J'aime chargement… 7 jan. 2021 Ashli Babbitt, la femme abattue au Capitole, a succombé à un tir de la police. La femme ayant trouvé la mort mercredi 6 janvier, après avoir participé au coup de force dans l’enceinte du Congrès, a été abattue par la police du Capitole, a annoncé le chef de la police de Washington.
Ardente partisane du président Donald Trump, elle s’appelait Ashli Babbitt et vivait dans la région de San Diego, dans le sud de la Californie, ont rapporté des médias américains. Elle faisait partie d’un groupe de manifestants qui ont semé le chaos dans le Capitole, alors que les élus entamaient la certification de la victoire du démocrate Joe Biden. Lire aussi Etats-Unis : « Trump reste le président du chaos, celui qui a prospéré sur la violence, les clivages, les divisions »
4 jan. 2021 Cédric Chouviat, un an après : ni oubli, ni pardon. Il y a un an, le 3 janvier 2019, un livreur du nom de Cédric Chouviat se faisait interpeller en scooter dans les beaux quartiers de Paris.
Après avoir subi un plaquage ventral et une clé d’étranglement par des agents de police, Cédric Chouviat rentrait dans le coma, pour mourir quelques jours après. C’était le début d’un drame familial et personnel, celui de ses proches, mais également d’un nouveau chapitre du débat sur les violences policières en France et l’importance de la liberté de les filmer. 3 jan. 2021 LES IMPOSTURES DE L'UNIVERSALISME.