Le prix de l’invisible. La crise sanitaire du Covid-19, si dramatique soit-elle, ressemble aussi à une répétition des catastrophes à venir, sanitaires et écologiques.
Dans cette crise, les femmes sont curieusement omniprésentes… et absentes. « Mon activité est-elle essentielle ? » Au début de la période de confinement, parmi les salarié.es encore en activité, quatre sur dix ont participé à une discussion sur le caractère essentiel de son activité pour le pays pendant l’épidémie, et même cinq sur dix parmi les salarié.es qui travaillaient en présentiel, selon l’enquête « Le travail sous épidémie » menée en avril par l’Ugict-CGT auprès de 30 000 salariés.
Au total 43 % des salarié.es, qu’ils en aient débattu ou non, jugent leur activité essentielle. ANALYSE DE LA SUEDE 2. Voici ce que les Français veulent faire le plus vite possible après le déconfinement. Voilà près de six semaines que le quotidien des Français a été chamboulé par le confinement, décrété pour lutter contre la propagation du Covid-19.
Alors que celui-ci doit commencer à être levé le 11 mai dans un peu plus de deux semaines, de nombreuses personnes ont déjà une petite idée de ce qu’elles veulent faire à leur sortie : balades, restaurants, retrouvailles en famille, entre amis… Les plaisirs simples désormais inaccessibles dominent la liste des envies des Français, comme le révèle un sondage BVA mené du 9 au 14 avril sur leurs comportements d’achat après le confinement, publié le 23 avril et relayé par le site LSA Conso. Pourtant, parmi ces activités, nombre des interrogés reconnaissent que certaines peuvent représenter un risque pour leur santé ou celle des autres. Ainsi, 30 % des sondés estiment qu’aller au restaurant ou dans un bar constitue un risque possible.
Noam Chomsky : " nous avons des crises plus graves que le covid-19 devant nous » Source : Pressenza Selon Chomsky, il est choquant qu’en ce moment crucial, Donald Trump soit en tête, qu’il décrit comme un bouffon sociopathe. « Le coronavirus est suffisamment grave, mais il est bon de rappeler que deux menaces bien plus importantes se profilent, bien pires que tout ce qui s’est passé dans l’histoire de l’humanité : L’une est la menace croissante d’une guerre nucléaire et l’autre, bien sûr, est la menace croissante du réchauffement climatique.
Le coronavirus est horrible et peut avoir des conséquences terrifiantes, mais il y aura une reprise. Alors que les autres ne seront pas récupérées, c’est fini ». La puissance des États-Unis est écrasante. . « l’un des éléments les plus ironiques de la crise virale actuelle est que Cuba aide l’Europe. Romain Dureau : "La crise du coronavirus est le grain de sable qui bloque l'agriculture mondialisée" Entre la fermeture des frontières, l'appel aux citoyens à aller "aux champs" et la fermeture des marchés, l'épidémie de coronavirus a bouleversé notre modèle agricole dans ses certitudes.
L’épreuve politique de la pandémie. La pandémie du Covid-19 est une crise sanitaire, économique et sociale globale d’un niveau exceptionnel.
Alain Damasio : «La police n’a pas à être le bras armé d’une incompétence sanitaire massive» Edgar Morin: «Nous devons vivre avec l'incertitude» Confiné dans sa maison à Montpellier, le philosophe Edgar Morin reste fidèle à sa vision globale de la société.
La crise épidémique, nous dit-il, doit nous apprendre à mieux comprendre la science et à vivre avec l’incertitude. Le coup de gueule du philosophe André Comte-Sponville sur l'après-confinement. Le célèbre philosophe, auteur du "Petit traité des grandes vertus" (Seuil), André Comte-Sponville a publié une vingtaine d’ouvrages et a partagé dans "Grand Bien Vous Fasse" son sentiment quelque peu alarmiste quant à la société de l'après-confinement.
"La mort fait partie de la vie" André Comte-Sponville : "Il faut d'abord se rappeler que l'énorme majorité d'entre nous ne mourra pas du coronavirus. J'ai été très frappé par cette espèce d'affolement collectif qui a saisi les médias d'abord, mais aussi la population, comme si tout d'un coup, on découvrait que nous sommes mortels. Tribune des défenseurs officiels des droits. Pour résister à la pandémie comme au temps des maquis, par le grand résistant Claude Alphandéry.
Corine Pelluchon L'après Coronavirus. Le confinement, une transition vers de nouveaux modes de vie ? Cet article s'appuie sur les données récoltées via une enquête quantitative en ligne, menée auprès d'un échantillon de 6000 personnes représentatif de la population de France et de Suisse, âgée de 18 à 70 ans établi sur la base de quotas sur les critères suivants : âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle, région et taille de l'agglomération de résidence ; et sur une étude qualitative en cours, menée auprès d'un échantillon de 60 individus.
La crise du Covid-19 engendre le confinement de plus d'un tiers de l'humanité. Elle bouleverse la morphologie sociale, les règles de proxémie et érige le logement comme ultime sociofuge (espace qui favorise l'isolement social). Décryptage anthropologique de l'impact du confinement comme initiation à un nouveau mode de vie au sein des sociétés néolibérales, à travers la présentation des premiers résultats de l'étude Consovid-19. Idéologie et dogmatisme sont incompatibles avec une gestion de crise efficace. Reconnaître les changements positifs qui accompagnent la pandémie. (20+) Déserter les villes pour les champs en cas d’épidémie, un vieux réflexe de classe. Dépister et fabriquer des masques, sinon le confinement n’aura servi à rien.
Gaël Giraud est directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), professeur à l’École nationale des ponts Paris Tech’, et jésuite.
Il travaille actuellement en Italie. Gaël Giraud. Au prix d’une souffrance inouïe pour des pans significatifs de la population, nous sommes en train de faire l’expérience que l’Occident vit au Moyen Âge, et pas seulement d’un point de vue sanitaire. Comment sortir du Moyen Âge sanitaire très vite et entrer au XXIe siècle ? C’est cet apprentissage que les Occidentaux doivent faire, en quelques semaines. Morin.