25 oct. 2020 Nous sommes plus républicains que les tartuffes qui nous accusent ! 25 oct. 2020 JE SUIS PROF : seize brèves réflexions contre la terreur et l'obscurantisme, en hommage à Samuel Paty. Le choc de l’assassinat de Samuel Paty a entrainé un déchainement de récupérations politiques et médiatiques d’une rare sauvagerie.
Flot de haine raciale, racolage politicien, intellectuels revanchards, appels à la délation, appel au combat contre ces envahisseurs qui sont déjà parmi nous et qui nous égorgeront tous ! « Et ce sont vos amis, vos protégés, c’est vous qui soutenez ces assassins ! Collabos ! ». Les profiteurs d’histoires ont volé la mort du professeur d’histoire. Ce texte de Pierre Tevanian a été publié le 22 octobre 2020 par le site Les Mots Sont Importants. Les lignes qui suivent ont été inspirées par la nouvelle atroce de la mise à mort de mon collègue, Samuel Paty, et par la difficile semaine qui s’en est suivie. 1. 2. 3. 4. 5. 6. Celle qui animalise une syndicaliste musulmane voilée en l’affublant d’un faciès de singe ; celle qui représente les esclaves sexuelles de Boko Haram, voilées et enceintes, en train de gueuler après leurs « allocs » ; 7.
16 oct. 2020 - Les Français méritent que l’on monte au front pour eux et pour leur sécurité - SD Magazine. 14 oct. 2020 - Violences policières : deux hauts fonctionnaires disent leurs vérités. Le 2 octobre, une conférence intitulée “Maintien de l’ordre : du terrain au politique” était organisée à l’initiative de X-Alternative, une association de polytechniciens formée à la suite des gilets jaunes.
Elle a pu avoir lieu grâce à un partenariat avec le Dissident Bar, lieu d’expression des dissidents de tous pays, et avec Le Média TV, qui l’a filmée. Et la restitue ici. Deux intervenants étaient à l’honneur : Laurent Bigot, ancien sous-préfet et Bertrand Cavallier, général de gendarmerie ayant quitté le service actif, ancien commandant du Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier. La conférence s’est ouverte sur une citation : « Je pardonne à celui qui a tiré, que celui-ci l’ait fait accidentellement ou intentionnellement, mais je ne peux pas pardonner à ceux qui ont donné les ordres ».
Une phrase prononcée par un mutilé dans le film « Un pays qui se tient sage », de David Dufresne. Comment se mettent en place les ordres, justement ? 7 oct. 2020 - Militante des droits de l’homme harcelée par la police. Observatrice des pratiques policières au sein de la Ligue des droits de l’homme à Montpellier, Camille Halut livre au Média un témoignage riche et révoltant sur la réalité des violences policières.
“L’un des premiers cas que j’ai observés, c’est celui d’Axel, c’est un manifestant, qui a 25 ans, et qui se trouve dans la rue de la Loge, parmi tous les autres manifestants, à Montpellier. Et en fait, il y a les policiers de la BAC de Montpellier qui tirent au LBD 40, qui font en fait, j’ai fait analyser la vidéo par un syndicaliste policier parisien, qui explique qu’en fait les policiers utilisent le LBD à ce moment là pour faire reculer la foule, ce qui n’est absolument pas le rôle du LBD 40”, raconte-t-elle. 6 oct. 2020 - Un pays qui se tient sage de David Dufresne – Le fil des communs.
« Ne parlez pas de répression, de violences policières, c’est inacceptable dans un Etat de droit ».
En mars 2019, alors qu’un vaste mouvement populaire secouait la France depuis presque 5 mois, Emmanuel Macron niait le réel avec un aplomb désarmant. Le film de David Dufresne c’est le retour du réel, 1h26 de réel en pleine gueule. Plutôt qu’une suite d’interviews, le réalisateur choisit de faire dialoguer les intervenants sur des sujets aussi vastes que la légitimité/légalité de la violence ou la démocratie. Loi « séparatisme » = islamophobie d’État. En pleine crise sanitaire et alors que la crise sociale se poursuit et s’approfondit, avec plus de 800 000 emplois déjà supprimés et des menaces qui pèsent contre des centaines de milliers d’autres, Macron et son gouvernement ont décidé de mettre à l’ordre du jour (et à la Une des médias) la « lutte contre le séparatisme ».
Il n’aura fallu que quelques minutes de discours pour que les masques tombent : pour Macron, « séparatisme » = « islamisme ». S’en est suivie une longue litanie au cours de laquelle le président, tout en prétendant refuser de se laisser entraîner par « le piège de l’amalgame », a aligné les poncifs racistes et islamophobes, sur un ton catastrophiste, jetant la suspicion sur l’ensemble des musulman·e·s. Comble de l’arrogance et de la provocation, Macron a expliqué que sa lutte contre le « séparatisme islamiste » reposait sur « cinq piliers » – référence à peine voilée aux cinq piliers de l’islam.