Les syndicats policiers au défi de la guerre des images et des réseaux sociaux. Ils sont devenus les incontournables des polémiques sur les chaînes d’information en continu ou sur les réseaux sociaux, tour à tour avocats de l’institution policière, procureurs de ses contempteurs et témoins privilégiés des plateaux télé pour commenter faits divers et attentats terroristes.
Alors que les forces de l’ordre sont au cœur du débat public, entre accusations de violences illégitimes et vote de la proposition de loi sur la « sécurité globale », les syndicats de police démultiplient leurs interventions pour faire entendre leur parole et peser dans l’opinion et auprès de leurs adhérents. Dans un style parfois agressif, naguère réservé à leurs tracts internes. Les policiers placés en détention provisoire après le tabassage de Michel Zecler dans le 17e arrondissement de Paris ?
« La justice est-elle vraiment indépendante ? », se questionne Alliance police nationale sur sa page Facebook. Affaire Michel Zecler : Didier Lallement accorde un soutien financier aux policiers mis en examen. We and our partners store and/or access information on a device, select basic ads, select personalised ads, measure ad performance, develop and improve products, create a personalised ads profile, create a personalised content profile, select personalised content, measure content performance, apply market research to generate audience insights, select basic ads, create a personalised ads profile, select personalised ads, create a personalised content profile, select personalised content, measure ad performance, measure content performance, apply market research to generate audience insights, develop and improve products.
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Les deux principaux, Alliance et Unité SGP Police-Force ouvrière, ont dénoncé, samedi 5 décembre, les propos du chef de l’Etat concernant les contrôles au faciès et la discrimination et l’annonce de la mise en place d’une plate-forme de signalement des discriminations, en demandant aux policiers de « ne plus contrôler ». Article réservé à nos abonnés Lire aussi « La France n’est pas un Etat autoritaire. On n’est pas la Hongrie ou la Turquie » : Macron s’explique longuement et défend son bilan « Non, la police n’est pas raciste et elle ne choisit pas sa délinquance », a lancé le syndicat Alliance dans un tract et une vidéo diffusés sur les réseaux sociaux appelant les policiers à « ne plus faire de contrôles d’identité ».
Non ! Les violences policières mettent Emmanuel Macron face à une crise politique. Emmanuel Macron devait déjà faire face à des crises sanitaire, terroriste, économique, sociale… Il se retrouve désormais confronté à une crise politique.
Mais, cette fois, l’exécutif ne peut s’en prendre qu’à lui-même. La controverse autour de la proposition de loi sur la « sécurité globale », qui prévoit à son article 24 de pénaliser la diffusion malveillante d’images de policiers, s’est embrasée au point d’opposer deux hommes clés du dispositif présidentiel : le premier ministre, Jean Castex, et le président (La République en marche, LRM) de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Violences policières : l’exercice d’équilibriste du gouvernement. Loi « sécurité globale » : 133 000 manifestants selon le ministère de l’intérieur, 500 000 selon les organisateurs. Au moins 133 000 personnes, selon les chiffres du ministère de l’intérieur ; et 500 000, selon les organisateurs, ont défilé un peu partout en France, samedi 28 novembre, contre la proposition de loi « sécurité globale », adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale mardi 24 novembre, et contre sa mesure-phare, qui prévoit de restreindre la possibilité de filmer les forces de l’ordre.
Les manifestants ont également dénoncé les violences policières et le racisme. Relire notre direct : manifestations contre la loi de « sécurité globale » en France. Loi Sécurité : de 133 000 à 550 000 manifestants selon les sources, des heurts à Paris. L'essentiel : La manifestation parisienne contre la proposition de loi « sécurité globale », d’abord interdite par la préfecture de police, a bien pu se tenir ce samedi après une décision en référé du tribunal administratif .Des « marches des libertés » étaient prévues ce samedi dans plus de 70 villes, ainsi que devant les ambassades de France.
Agression de Michel Zecler : le parquet requiert la mise en examen de quatre policiers, un juge d’instruction saisi. Après deux jours de garde à vue dans les locaux de l’inspection générale de la police nationale (IGPN, la « police des polices »), la mise en examen a été requise pour les quatre policiers accusés du passage à tabac de Michel Zecler, a annoncé le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, lors d’une conférence de presse tenue en fin d’après-midi, dimanche 29 novembre.
Une enquête était ouverte contre eux depuis mardi pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique », avec la circonstance aggravante de racisme, et « faux en écriture publique », et avait conduit à leur placement en garde à vue vendredi. La suite des investigations a été confiée à un juge d’instruction. L’avocate de Michel Zecler s’est dit « satisfaite des réquisitions du parquet ». Détention provisoire requise pour trois agents Accusés par M. Lire notre récit : Une pluie de coups et des mensonges : retour sur le passage à tabac du producteur de musique Michel Zecler par trois policiers. Passage à tabac d’un producteur à Paris : quatre policiers suspendus, une enquête ouverte.
Un déchaînement de violence inexplicable.
C’est le sentiment laissé par l’enquête du média Loopsider mise en ligne jeudi 26 novembre qui révèle le passage à tabac d’un homme dans la soirée du samedi 21 novembre par trois policiers, à Paris. Dans cette enquête, le journaliste David Perrotin revient sur des événements qui se sont déroulés dans le 17e arrondissement de la capitale et révèle les conditions d’une interpellation plus que violente d’un producteur de musique dans l’entrée de son propre studio.
Les images publiées montrent un homme appelé Michel qui subit une volée de coups assénés par des policiers alors qu’il se trouve à l’entrée d’un studio de musique. Selon leur procès-verbal consulté par l’Agence France-Presse (AFP), les policiers ont tenté de l’interpeller pour défaut de port du masque. « Alors que nous tentons de l’intercepter, il nous entraîne de force dans le bâtiment », écrivent-ils. Gérald Darmanin veut « peser » à Beauvau. C’est sans conteste la plus belle promotion de cette cuvée gouvernementale.
Nommé en remplacement de Christophe Castaner, lundi 6 juillet, Gérald Darmanin est devenu à 37 ans le plus jeune ministre de l’intérieur de la Ve République. Après trois années passées à Bercy avec le portefeuille de l’action et des comptes publics, il hérite d’un des postes régaliens dans le gouvernement formé par le nouveau premier ministre, Jean Castex. Lire aussi Qui sont les ministres du gouvernement Castex ? Plusieurs obstacles se dressaient pourtant sur la route de l’ancien membre du parti Les Républicains (LR) pour obtenir ce ministère très convoité. Il n’a pas pour lui d’être un fidèle de la première heure du président de la République, comme Gérard Collomb et Christophe Castaner.
Christophe Castaner, démis de l’intérieur. Son sort faisait peu de doute tant il incarnait les difficultés de la précédente équipe gouvernementale.
Christophe Castaner n’a pas été reconduit au poste de ministre de l’intérieur par Jean Castex. Il a été remplacé lundi 6 juillet par Gérald Darmanin. La police française recrute-t-elle moins bien qu’avant ? « J’étouffe ! » : les derniers mots de Cédric Chouviat, mort à la suite d’un contrôle policier. « J’étouffe ! » Le cri d’agonie est répété sept fois. Le ministère de l’intérieur passif face au mouvement de colère des policiers qui s’amplifie. Il est facile de les repérer aux éclats de lumière bleutée dans la nuit et au bruit caractéristique de la sirène deux tons. Depuis près de trois semaines, la même scène se répète tous les soirs, un peu partout en France : des dizaines de policiers se rassemblent, allument les gyrophares et protestent quelques minutes contre le « lâchage » par le pouvoir dont ils estiment faire l’objet.
Vendredi 26 juin, c’est devant le Bataclan, à Paris, que se sont agglutinés les véhicules sérigraphiés. Dans l’anonymat de la nuit, le propos tranche avec le devoir de réserve habituel. « [Christophe] Castaner nous a planté un couteau dans le dos, pour nous ce n’est plus notre ministre », confiait un membre d’une brigade anticriminalité (BAC), croisé place de la République à Paris, lors de l’une de ces manifestations sauvages.
(59) Clément Viktorovitch : Peut-on parler de violences policières ? - Clique - CANAL+ Sur les violences policières en France, le ton du gouvernement a changé sous la pression de la mobilisation. Une allocution ne se juge pas qu’au verbatim prononcé, elle se mesure aux circonstances qui l’ont commandée, elle se soupèse aux concessions octroyées, elle s’évalue à l’urgence qui l’a dictée. De ce point de vue, la conférence de presse de Christophe Castaner sur les violences policières et le racisme, organisée lundi 8 juin, à la demande expresse de l’Elysée, marque un tournant pour le gouvernement, alors que le mouvement international Black Lives Matter (« les vies noires comptent ») trouve un puissant écho en France.
Tout particulièrement dans les quartiers sensibles. Les pratiques «illégales» du préfet Lallement - Page 2. Violences policières : l’exécutif contraint de répondre aux polémiques. « A l’ordre républicain, vous substituez l’ordre policier ! », tonne la députée (La France insoumise) de Paris Danièle Obono. « L’escalade de la violence doit cesser ! », appuie le patron des députés communistes, André Chassaigne. Violences policières : la dénonciation désormais unanime de la gauche. Ce fut une lente maturation. Longtemps, la dénonciation des violences policières fut l’apanage de la gauche de la gauche. Mais, depuis plusieurs mois, les choses bougent. Et l’ensemble de cette famille politique – y compris les partis de gouvernement – dénonce désormais une « dérive autoritaire » du pouvoir. C’est le cas du Parti socialiste (PS).
Christophe Castaner pris en étau entre débat sur les violences policières et forces de l’ordre à cran. La séquence du début de l’année 2020 va laisser des traces dans le parcours déjà heurté de Christophe Castaner place Beauvau. Comment les violences policières ont (difficilement) percé le mur médiatique. À partir du début de la mobilisation des gilets jaunes, on peut distinguer deux grandes périodes dans le traitement des violences policières par les grands médias.
Brest. Le président de l’université « estomaqué » après l’intervention musclée des CRS. « Allez-y franchement, n’hésitez pas à percuter. Ça fera réfléchir les suivants » : le jour où la doctrine du maintien de l’ordre a basculé. La pluie glaçante qui s’abat sur Paris a des relents acides de gaz lacrymogène. 1er-Mai : le parquet ouvre trois enquêtes pour des faits mettant en cause des policiers. Bure: «Juste avant que mon pied saute, j’ai vu une grenade exploser à hauteur de tête» - Page 2.