26 nov. 2020 République : le traitement indigne des exilés enfin visible. Mardi 24 novembre des milliers de personnes se sont rassemblées place de la République pour réclamer un toit pour les demandeurs d'asile.
La veille des associations avaient installé des tentes au même endroit. La BAC les déloge manu militari, violentant migrants, élus et journalistes. Les tentes des associations sont saisies. La polémique enfle. La France découvre la violence de la police contre les réfugiés. "Il faut que des journalistes se fassent tabasser pour qu'on arrive à rendre visible quelque chose qui est invisible.
L'action de République visait à mettre à l'abris et à visibiliser les centaines de migrants jetés à la rue par le démantèlement du camp de Saint-Denis une semaine avant. 25 nov. 2020 FLOUTAGE DE GUEULE. Chaque semaine, au fin fond de sa ferme, une mamie de 90 ans s’invite dans les marges du magazine Paris MATCH.
Avec, pour seule arme, son stylo Bic, elle écrit partout, dans les marges, sur les réclames, sur les photos, elle répond coup pour coup à la vie rêvée qu’on lui vend toutes les semaines : elle refait le Match ! À partir de centaines de pages griffonnées, sa petite-fille a recréé un superbe magazine complet, mais attention, ce n’est pas pour tout le monde, la mamie a bien précisé : « à ne pas mettre entre les mains des riches ». Ça vous bourre le crâne, ça vous lave le cerveau, ça vous dupe, ça vous trompe, ça vous rend idiots. Vous avez reconnu, c’est les médias. 24 nov. 2020 La nuit des tentes : le pire s’est produit. L’horreur et l’indigne, la statue de la République était pétrifiée. Communiqué commun – Paris, le 24 novembre 2020 Le pire n’est pas les images, c’est la nuit qui a de nouveau avalé les exilé·e·s dehors Le pire est que les 400 exilé·e·s présent·e·s à 19h, place de la République, dormiront de nouveau dehors cette nuit, loin à Clichy, loin à Saint-Denis, caché·e·s sous les ponts des canaux ou ailleurs, invisibles.
Le pire est que de nouveau, nous ne les verrons pas s’endormir blessé·e·s dans le froid. Non, l’épouvantable n’est pas arrivé lorsque la police a sorti les exilés, à 20h, des tentes que l’association Utopia 56 avait dressées sur la place de la République [1]. Les forces de l’ordre ont commencé à jeter plusieurs centaines de tentes achetées ce week-end pour les mettre à l’abri. Non plus, ce n’était pas le pire lorsque avocates et avocats de Droits d’urgence, du Bus de la solidarité, du Conseil national du barreau, ont plaidé sans succès devant les forces de l’ordre pour éviter les charges de la police.
Premiers signataires : 24 nov. 2020 « Nuit de la honte » à Paris : des centaines d’exilés violemment évacués et pourchassés. Ce 23 novembre, des centaines de personnes exilées qui errent depuis des semaines dans le nord de Paris, sans solution, ont installé un campement provisoire place de la République à Paris.
Il a été violemment démantelé sur ordre de la préfecture. Plusieurs scènes de brutalités policières ont été constatées. Récit en photos. « Les mots nous manquent pour décrire cette soirée. La police qui soulève des tentes pour en jeter leurs occupants au sol, niant une fois de plus toute humanité aux personnes exilées. Ce 23 novembre, vers 17 h, Rahmnulla, un jeune afghan de vingt ans, se rend à pieds avec d’autres exilés et des bénévoles d’associations vers le centre de Paris. Les alertes incessantes des associations, grandes ou petites, qui les accompagnent – Utopia 56, Solidarité Migrants Wilson, Médecins du monde, Médecins sans frontières, la Cimade… – se heurtent au silence. L’émotion suscitée est grande. Photos : Anne Paq Texte : Ivan du Roy, avec Anne Paq. 24 nov. 2020 Place de la République: le déshonneur.
24 nov. 2020 Évacuation place de la République à Paris : des scènes de violences indignes contre des personnes réfugiées et migrantes à la rue. Des scènes de chaos, du gaz lacrymogène, des grenades de désencerclement… Après l’évacuation d’un campement de personnes migrantes et réfugiées à Saint-Denis la semaine dernière, les forces de l’ordre ont à nouveau expulsé avec une grande brutalité, des centaines de personnes laissées à la rue, sans solution, installées dans des tentes place de la République à Paris hier soir.
La semaine dernière, des personnes migrantes et réfugiées étaient évacuées de leur campement dans des conditions chaotiques, près du Stade de France, à Saint-Denis. Plus de 3 000 personnes avaient été dirigées vers des centres d’accueil ou des gymnases en Ile-de-France. Non seulement des gymnases ne peuvent être considérés comme des solutions adaptées en temps de crise sanitaire comme l’a déjà dit le Conseil scientifique, mais environ 600 personnes se sont retrouvées à la rue, sans solution. Face à leur détresse, la seule réponse des autorités françaises a été la brutalité. L’État français doit : Agir. 24 nov. 2020 COVID, LIBERTÉS : PEUT-ON ENCORE DIRE QUE LA FRANCE EST UNE DÉMOCRATIE ?
Qui instrumentalise quoi d'ailleurs ? – alwen
24 nov. 2020 Le point sur l’évacuation du camp de migrants à Paris : coups de matraque et « chasse à l’homme », indignation politique et enquêtes de l’IGPN. Plusieurs centaines de migrants, en errance depuis l’évacuation d’un important camp d’exilés la semaine dernière, ont monté, lundi 23 novembre, un nouveau campement dans le centre de Paris, que les forces de l’ordre ont aussitôt démantelé sans ménagement, provoquant un tollé dans une partie de la classe politique.
Lundi soir, environ 500 tentes bleues s’étaient déployées place de la République, vite investie par des centaines d’exilés, en grande majorité originaires d’Afghanistan. A peine une heure après l’installation, les forces de l’ordre ont commencé à enlever une partie des tentes, parfois avec des personnes encore à l’intérieur, sous les cris et huées de militants et de migrants. Et c’est finalement sous les tirs de gaz lacrymogène et de grenades de désencerclement que quelques centaines d’exilés et leurs soutiens ont été dispersés par les forces de l’ordre dans les rues adjacentes. 24 nov. 2020 Un camp de migrants violemment évacué à Paris, Darmanin dénonce des images « choquantes » 24 nov. 2020 Les images des violences policières lors de l’évacuation du camp de migrants place de la République à Paris. Les policiers soulèvent une tente et la secouent pour en déloger le migrant qui s’y était installé, le faisant tomber sur le sol de la place de la République.
Un acte violent parmi d’autres, qui a été perpétré lundi 23 novembre au soir, lors du démantèlement d’un camp de migrants à Paris à peine une heure après son installation, comme on le voit dans la vidéo ci-dessous. Accompagnés d’élus, d’avocats et de militants associatifs, les migrants étaient venus place de la République après plusieurs nuits d’errance dans Paris, qui suivaient l’évacuation d’un campement plus grand, au nord de la capitale, la semaine dernière (voir également les images ci-dessous). Un journaliste de Brut molesté. 24 nov. 2020 PARIS, LA NUIT DE LA HONTE. Nouvelles violences policières cette nuit dans Paris contre des migrants et des journalistes.
Même le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin sur Twitter se dit choqué par les images de la nuit. « Je viens de demander un rapport circonstancié sur la réalité des faits au Préfet de police d’ici à demain midi. Je prendrai des décisions dès sa réception », a-t-il ajouté. Lundi 23 novembre au soir, plusieurs centaines de migrants, environ 450, en errance depuis l’évacuation du campement de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) mardi dernier, ont monté un nouveau campement sur la place de la République à Paris. Leurs revendications : « Nous demandons des ouvertures de places d’hébergement et un réel système d’accueil des exilés ».