Crise de légitimité, colères sociales et stratégie macronienne de la muleta. Emmanuel Macron s'inquiète de la "crise d'autorité" qui favorise le "complotisme" Emmanuel Macron s'inquiète, dans un entretien à L'Express (article pour les abonnés) publié mardi 22 décembre, de la "crise d'autorité" qui frappe le pays en pleine pandémie de Covid-19.
Sommes-nous aux portes de la nuit. Le 31 octobre, J’ai découvert le nom d’un un ami en bas d’un appel à l’inquisition universitaire, lancé dans la foulée de déclarations de Jean-Michel Blanquer.
Cet appel, qui a suscité depuis bien des réponses individuelles et collectives, demandait à la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation rien moins que « de mettre en place des mesures de détection des dérives islamistes, de prendre clairement position contre les idéologies qui les sous-tendent, et d’engager nos universités dans ce combat pour la laïcité et la République en créant une instance chargée de faire remonter directement les cas d’atteintes aux principes républicains ». LIRE AUSSI SUR REGARDS.FR >> Ceux qui veulent la guerre civile Je n’ai pas été le seul à faire une telle découverte.
Usul. Comment Macron est devenu «Dark Macron» La Technopolice, moteur de la «sécurité globale» Quelques jours avant le vote de la loi Sécurité Globale à l’Assemblée Nationale, le ministère de l’intérieure présentait son Livre blanc.
Ce long rapport de prospective révèle la feuille de route du ministère de l’Intérieur pour les années à venir. Comme l’explique Gérard Darmanin devant les députés, la proposition de loi Sécurité Globale n’est que le début de la transposition du Livre dans la législation. Car cette loi, au-delà de l’interdiction de diffusion d’images de la police (article 24), vise surtout à renforcer considérablement les pouvoirs de surveillance des forces de l’ordre, notamment à travers la légalisation des drones (article 22), la diffusion en directe des caméras piétons au centre d’opération (article 21), les nouvelles prérogatives de la police municipale (article 20), la vidéosurveillance dans les hall d’immeubles (article 20bis). L'école du mépris - Les mots sont importants (lmsi.net) Mathieu Rigouste : « Pour prospérer, le capitalisme joue la carte sécuritaire »
Mathieu Rigouste est sociologue et essayiste, chercheur indépendant en sciences sociales.
Il a notamment publié Un seul héros, le peuple (éditions Premiers Matins de Novembre, mars 2020) et La domination policière — une violence industrielle (La Fabrique, novembre 2012). Cap au pire, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 10 novembre 2020) Il y a deux manières de tenter, littéralement, de reprendre ses esprits, c’est-à-dire de se remettre à penser, après des atrocités comme le meurtre de Samuel Paty ou l’attentat de Nice.
La première interroge le faisceau des causes. En veillant d’abord à ne pas oublier la cause de premier rang : une force théologico-politique violente, stratégique, déterminée à poursuivre un agenda conquérant (peut-être même pourrait-on dire impérialiste) imbibe des désaxés de rencontre, ou arme des fanatiques prêts à tout. Mais en prenant tout autant garde de ne pas nous en tenir à ça, et de nous demander également quelle part nous avons, ou plutôt nos gouvernants ont, de longue date, prise à la fabrication de notre malheur.
La seconde reprise d’esprit tâche de réfléchir ce que nous sommes en train de faire sous le coup de ces abominations. Et dans quoi, croyant y répondre, nous sommes en train de nous jeter. Voir venir – mais quoi ? Le monde terrifiant du macronisme (nouvelle saison) Alors que le gouvernement prépare un énième texte de loi plus ou moins lié à la lutte contre le terrorisme – le fameux projet de loi contre le séparatisme, qui doit être présenté en Conseil des ministre début décembre, nous y reviendrons plus tard et plus en détails dans nos colonnes –, celui-ci est à l’offensive contre moultes libertés publiques.
Sécurité globale. On ne saurait faire plus orwellien comme nom de loi. « Globalement », cette loi – qui est en pleine navette parlementaire et doit finir à l’Assemblée nationale le 17 novembre – est avant tout une revendication sempiternelle des syndicats policiers d’extrême droite : surveiller tout le monde avec des drones et, en même temps, empêcher les journalistes de couvrir les bavures. La loi de programmation de la recherche prévoit un délit d'entrave, passible de trois ans de prison. Priver les Français de nature, la société de contrôle jusqu’à l’absurde.
Pendant deux mois, les Français ont été privés de printemps. Assignés à résidence, les yeux collés aux écrans, ils ont été comme coupés du vivant. Depuis fin mars, plusieurs arrêtés préfectoraux ont interdit l’accès aux espaces naturels pendant toute la période du confinement. Cap au pire, par Frédéric Lordon (Les blogs du Diplo, 10 novembre 2020) Le vrai nom du « second confinement » En attendant la loi martiale.
Vois-tu venir au loin les troupes armées ?
Déployées aux frontières, elles se répandent aussi dans les villes du pays, en soutien logistique aux autres forces d’un État en crise. La surveillance n’a plus de limites. Depuis la rue, avec des caméras et des drones qui enregistrent tes faits, gestes et déplacements. Depuis ton lieu de vie, où tes voisins assurent aux autorités un contrôle permanent de tes mœurs et de ta bonne exécution des consignes.
Grâce à ta carte de paiement et à ton compteur Linky, tes données personnelles assurent le suivi de ton quotidien dans les moindres détails. Cet État, en guerre permanente, n’a de cesse de se défendre et n’est d’ailleurs plus géré que par un Conseil de défense essentiellement composé de militaires. Mathieu Rigouste : « Pour prospérer, le capitalisme joue la carte sécuritaire » Sécurité globale : la police fait la loi. La loi « sécurité globale » a été adoptée hier en commission des lois de l’Assemblée nationale (relire notre première analyse de la loi).
Un premier constat s’impose aux personnes qui ont suivi l’examen du texte : une ambiance singulière, lugubre et fuyante. Un silence de plomb rompu seulement par divers éclats de rires du groupe LREM, incongrus et parfaitement indécents compte tenu de la gravité du texte examiné. Certains diront qu’il faut écrire la loi d’une main tremblante. Alors tremblons. Cette loi illustre la méthode législative propre aux États policiers : la police écrit elle-même les règles qui définissent ses pouvoirs. D’abord, littéralement, l’auteur principal du texte, Jean‑Michel Fauvergue (LREM), est l’ancien chef du RAID, de 2013 à 2017.
Du confinement au couvre-feu : le cauchemar politique du coronavirus. Michel Foucault a théorisé, dans Surveiller et punir, le fait que chaque épidémie, par-delà sa dimension médicale et ses enjeux scientifiques, était porteuse d’un « rêve politique ».
Le plus dur dans le confinement, c’est la 1re année ! Quand bien même le confinement s’arrêterait le 1er décembre pour permettre la consommation à outrance, l’état d’urgence sanitaire devrait être voté sans trop de difficultés jusqu’au 1er d’avril 2021.
Il faut au moins cela pour asservir la plus grande part de la population aux exigences de l’économie des plus fortunés de la planète. Tous des enfants, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, mai 2020) Une fois encore leur monde est par terre. Et ce n’est pas nous qui l’avons cassé. On évoque en ce moment le programme économique et social du Conseil national de la Résistance ; la conquête des droits syndicaux et les grands travaux du New Deal. Avec ce "remaniement", Macron a un message pour vous : je vous emmerde - FRUSTRATION. Il fallait être journaliste, militant politique ou député pour éprouver le moindre intérêt envers ce “remaniement”, et tout ce tintouin autour d’un “acte II” du quinquennat Macron, énième “virage” annoncé par l’Elysée. La “pandémie du coronavirus”, une opération mondialiste au service d’objectifs macabres. Crise de légitimité et processus de fascisation : l’accélération par la pandémie.
Le calendrier des illusions, par Pierre Rimbert (Le Monde diplomatique, mai 2020) Et le gouvernement décida de confiner les libertés, par Raphaël Kempf (Le Monde diplomatique, mai 2020) Covid-19 : après la crise… les crises. Coronavigation en air trouble (2/3): petite politique de la peur. Lire la première partie de ce texte ici. En marche vers une assignation à résidence massive de la population française? Covid-19 : le virus et la contagion de l'autoritarisme. ETAT D’URGENCE SANITAIRE: UN NOM ET DES MESURES PUNITIVES QUI CONVOQUENT L’HISTOIRE COLONIALE - Cerveaux Non Disponibles.
A l’heure ou j’écris, l’Assemblée nationale française est appelée à débattre sur un projet de loi permettant au gouvernement de déclarer “l’état d’urgence sanitaire” pour répondre à la pandémie globale du COVID 19 qui met en danger les plus vulnérables d’entre nous. Ce texte permettrait trois choses: le report légal des élections municipales, les dispositions concernant les entreprises mises à mal par la situation de confinement d’une partie de la population, ainsi que les différentes mesures permises par l’état d’urgence sanitaire lui-même.
Une question. Après la déclaration de l’état d’urgence pour risque sanitaire le 31 janvier, les décrets-lois des 8 et 9 mars 2020 ont institué en Italie un régime d’exception justifié par le Covid-19 qui restreint drastiquement les libertés individuelles. Je ne vous pardonnerai pas. Snowden Warns Governments Are Using Coronavirus to Build ‘the Architecture of Oppression’ « Rester confiné chez soi, sur son canapé, n'a strictement rien à voir avec une période de guerre. Appeler à la peur pour protéger la population… et obtenir l’effet inverse. Le commandant Macron déclare la guerre au coronavirus, par Philippe Leymarie (Les blogs du Diplo, 9 mars 2020) Le Conseil d’Etat et l’état d’urgence sanitaire: bas les masques! Snowden Warns Governments Are Using Coronavirus to Build ‘the Architecture of Oppression’