Youtube. Le temps et la philosophie. Le temps et la société. Quelques notes autour de « l’effondrement » Officiellement, cette phrase se situe entre l’invitation et la recommandation aux citoyens du monde à se protéger soi-même comme les autres en restant chez soi.
Officieusement, il s’agit autant d’une publicité que d’une directive adressée à tous les citoyens du monde afin qu’ils apprennent à vivre et à consommer de chez eux, et par là même à participer-tous-ensemble à la dernière révolution économique, le quaternaire [1] [1] Le quaternaire n’est déjà plus un concept, il fut... Si les problèmes climatiques et sanitaires ont assurément quelque influence sur l’effondrement de l’être, ils portent mal leur nom et ne suffisent pas à expliquer cet asile à ciel ouvert dans lequel nous éprouvons des difficultés à nous promener. Hartmut Rosa: «Nous sommes devant une occasion rare de décélérer» Podcast : Le temps dans tous ses états, l'intégrale. L’année 2020 a vu notre planète s’arrêter, notre présent, bouleversé.
Et si c’était le moment de réfléchir à nos futurs ? Le podcast « le temps dans tous ses états » a été pensé pour réfléchir à la notion de temps grâce aux scientifiques du CEA, entre philosophie, biologie, physique et même science-fiction. Nous vous proposons de (ré)écouter les six épisodes de cette série. Promenons-nous dans le temps, entre philosophie et physique Dans ce premier épisode, nous recevons Étienne Klein pour tenter de définir notre sujet de discussion : le temps. Voyagez dans le temps à vos risques et périls – de la science à la science-fiction Pour ce second épisode, nous dialoguons avec Roland Lehoucq pour savoir ce que la physique nous dit des voyages dans le temps. Faut-il laisser les enfants s’ennuyer ? Les parents ou adultes en charge de garder des enfants durant un temps de vacances n’ont-ils pas tous un jour entendu cette petite phrase « Je ne sais pas quoi faire, je m’ennuie… » ?
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le temps des vacances est bien souvent pour les enfants le temps de l’ennui. Faut-il le redouter ? Stéphane Audoin-Rouzeau - l’écho de la Grande Guerre - 28 Minutes. Pourquoi et comment repenser l’idée d’avenir ? « Il est bien assez temps de penser à l’avenir quand il n’y a plus d’avenir » expliquait l’essayiste George Bernard Shaw.
Depuis la critique de l’idéalisme d’Hegel par Nietzsche, deux idées semblaient s’opposer frontalement : celle d’un progrès inéluctable de l’humanité dans l’Histoire (Hegel) à une position antimoderne voyant progrès et régression comme les deux faces d’une même pièce (Nietzsche). Les frontières de cette dichotomie apparaissent aujourd’hui plus floues que jamais, et l’idée d’avenir demeure en crise. Non pas que nous n’aurions plus de futur, mais plutôt, d’après le philosophe des sciences Étienne Klein, que « victime de notre vacuité projective, il est devenu très difficile à envisager, à dévisager ».
Le temps c’est de l’argent. Du Japon aux États-Unis, ce documentaire captivant montre comment le temps, devenu une marchandise, nous échappe de plus en plus.
Il donne la parole à des spécialistes qui expliquent les liens entre histoire du temps, capitalisme et mondialisation, mais aussi à des anonymes qui luttent contre les « voleurs de temps ». Au début du XXe siècle, le monde se synchronise. Alors qu’avant la révolution industrielle chaque ville avait son propre rythme, l’Observatoire de Paris crée le « temps universel » en 1912. Grâce à six antennes qui descendent depuis le troisième étage de la tour Eiffel et se déploient sur toute la longueur du Champ-de-Mars, Paris donne le signal horaire international. Dans les usines, chaque minute est désormais comptée. La valeur du temps, au cœur du grand bouleversement de nos sociétés. Cette contribution est tirée de l’article « La déformation sociale du temps est un défi pour nos institutions ».
Il sera publié dans le prochain numéro de la revue du Mauss, n°52 (novembre 2018). Nous manquons de temps. Au cœur de ce constat, il y a deux grands phénomènes. Le premier est économique. Il a été décrit par Gary Becker. « La dette neutralise le temps, matière première de tout changement politique ou social » - Contrôle social. Basta !
: Vous dites que l’Homo debitor est la nouvelle figure de l’Homo economicus. Quelles sont les caractéristiques de ce « nouvel homme » ? Maurizio Lazzarato : De nombreux services sociaux, comme la formation ou la santé, ont été transformés en assurance individuelle ou en crédit. Le mode de développement néolibéral est fondé sur le crédit et l’endettement. Cette situation s’est aggravée avec la crise des subprimes de 2007. ACCÉLÉRATION. UNE CRITIQUE SOCIALE DU TEMPS (HARMUT ROSA) - RECENSION D'ANSELM JAPPE. Accélération du temps, crise du futur, crise de la politique. 1On parle beaucoup, aujourd’hui, de ce que l’on appelle la « crise de la politique » – une expression qui rassemble une constellation de processus dont le résultat final est la disparition de la politique en tant que forme de gouvernement du changement.
À la base de cette crise, il y a l’hégémonie de la logique du marché dans la vie sociale, une dominance qui privatise les questions concernant l’existence des individus : en transformant les citoyens en consommateurs et en érodant l’espace de rencontre et de confrontation entre le public et le privé qu’est l’agora. La distance grandissante que nous ressentons aujourd’hui entre la citoyenneté responsable et la politique peut être considérée comme une des conséquences collatérales de ce processus. « Toujours plus vite » : ces dissidents pour qui il est urgent de ralentir. Toujours plus vite, toujours plus pressés.
Nous sommes entrés dans l’ère de l’immédiateté, celle des profits, celle de l’information, celle de la satisfaction individuelle. Que traduit cette accélération de nos modes de vie ? Avec quels risques dans une planète aux ressources limitées ? Comment résister à cette injonction du toujours plus vite ? «La vitesse réduit le monde à rien» Paul Virilio, 78 ans, urbaniste d’origine, est devenu sociologue et philosophe à force de penser inlassablement la vitesse.
Depuis 1977, date à laquelle il a publié Vitesse et Politique, essai sur la dromologie, il réfléchit à l’accélération du monde et à ses conséquences sur l’homme, l’économie, l’environnement, la géopolitique. Le culte de l'urgence de Nicole Aubert. « Le culte de l’urgence » (sous titré : la société malade du temps) de Nicole Aubert fait partie de ces essais qui vous donnent l’impression d’être plus intelligent une fois que vous l’avez lu ;-). Je vous en avais parlé rapidement lors d’une de mes revues de presse et de blogs mais je trouve qu’il mérite que l’on prenne le temps de s’y intéresser.
Selon Nicole Aubert, nos sociétés occidentales vivent une mutation radicale dans leur rapport à temps. Les deux nouvelles mesures du temps sont désormais l’urgence et l’instantanéité, en raison de la mondialisation économique et financière et du développement des nouvelles technologies. Ensuite, elle montre que l’individu face à ce culte de l’urgence oscille entre jouissance et épuisement. Dans une troisième partie, Nicole Aubert évoque le retour du refoulé, l’urgence, les crises et les catastrophes, indicateurs de l’effondrement brutal du culte de l’urgence et de la vitesse. Urgence et instantanéité : les nouvelles mesures du temps. ISD Community, la première communauté des dirigeants d'entreprise.
"On prend conscience de l'accélération du rythme de l'innovation. Avant, on pouvait prendre trente-six mois pour le déploiement. Aujourd'hui, il faut pouvoir le faire en dix-huit. Sinon, l'innovation sera dépassée avant même d'être déployée" juge Yves Tyrode, le patron du numérique à la SNCF de retour de la Silicon Valley. (Source: Le Figaro 7/02/2015 - Bertille Bayart)) Lancer vite, lancer tôt, lancer souvent, réagir rapidement, et anticiper les évolutions du marché "Quick decisions rather than thorough study. " Adopter un principe d’expérimentation Voir: un Nouveau Jeu Concurrentiel. De la vitesse aux manières de fluer : sur quelques théories sociopolitiques contemporaines. Cet texte a été présenté au cours de la Soirée du BAL dédiée à Mark Lewis le 12 mars 2015. Résumé : La vitesse puis l’accélération sont devenues deux thèmes courants de la réflexion sociale et politique contemporaine.
Pourtant, nombre de personnes déclarent ne pas manquer de temps, d’autres – prisonniers, chômeurs, personnes âgées – que le temps s’écoule trop lentement. Ainsi la question du tempo de nos vies apparaît beaucoup trop limitée, aussi bien socialement que théoriquement, c’est pourquoi il nous faut plutôt envisager leurs manières de fluer et les diverses qualités de ces manières de fluer. Vitesse et accélération. Pourquoi on pédale dans le vite. @ la recherche du temps - Nicole Aubert. "La Crise sans fin": un regard décalé sur la crise, métaphore de nos vies.
Outre qu’elle amplifie le creusement des inégalités et la montée d’une vulnérabilité sociale généralisée, la crise nous colle à la peau, comme un chagrin que rien ne viendrait soulager : le mot lui-même nous obsède, nous habite, nous plombe. Il envahit le quotidien où tout nous renvoie à elle, comme un poison permanent. Temps de crise ou crise du Temps ? Temps de crises et crise des temps.
» [Livre] La grande fraude, de Jean-François Gayraud. Excellent livre, que je vous recommande. Crise et Modernité. Ausgabe 1, Band 7 – November 2013 Crise et Modernité. Du temps acheté. La crise sans cesse ajournée du capitalisme démocratique (pour for everyone) Le capitalisme est un monstre qui s’autodétruit. Sa propre dynamique menace à terme les conditions nécessaires à son existence.
Cette analyse qui vient de Marx a plusieurs fois changé de fond et de forme, mais elle reste un horizon, autant pour ceux qui voudraient remédier à cette fin annoncée que pour ceux qui cherchent à en accélérer le mouvement. Quoi qu’il en soit, cette crise perpétuelle accouche d’une vertigineuse possibilité de pensée. Inégaux face au rythme du temps. L'urgence de ralentir Arte.
Entre temps court et temps long - Vivre Ensemble 2012 - CESE playlist. Dailymotion Sign in. Pourquoi le travail et l'emploi vont disparaître. La technique est-elle responsable de l’accélération du monde. Le sociologue et philosophe allemand Hartmut Rosa a été remarqué en France depuis la traduction en 2010 d’Accélération : une critique sociale du temps, complété depuis par une synthèse et mise à jour de ce livre dans Accélération et aliénation… Pour Hartmut Rosa, le temps a longtemps été négligé dans les analyses des sciences sociales sur la modernité au profit des processus de rationalisation ou d’individualisation.
Quel temps fait-il après le capitalisme ? Et si l’avenir était autre chose qu’un présent 2.0 ? Devant nous n’est pas une crise climatique à gérer avec des « solutions » ou une mondialisation économique à réguler, mais la possibilité d’un effondrement. Après l’effacement de tant de systèmes politiques au cours des 50 siècles derniers et alors que de toutes parts nous parviennent des rapports sur les bouleversements qui affectent la Terre, n’est-il pas exagérément téméraire de considérer le capitalisme immortel ? « Nous franchissons le mur du temps » Thierry GaudinChiclayo (Pérou), 2012, cliché DL Entretien avec Thierry Gaudin, 1er février 2013 Pour le prospectiviste Thierry Gaudin, nous vivons une révolution cognitive. Nous sommes en train de franchir « le mur du temps ». La course à la puissance, fondée sur des mythes hollywoodiens, précipite les crises au lieu de les résoudre. La nouvelle écologie du temps. Une autre science est possible. Une autre science est nécessaire.
[...] une lutte pour que nulle position ne puisse définir comme légitime la mise sous silence d’autres, qui sont censés ne pas compter.