Afis07. Le 19 juillet 2012, le site Bastamag publiait un article d'Agnès Rousseaux et d'Ivan Du Roy, intitulé : « s'initier à l'agroécologie : mode d'emploi ».
Cet article fait l'éloge d'une ferme expérimentale, le mas de Beaulieu, de l'association « Terre et Humanisme », situé en Ardèche sur la commune de Lablachère et qui existe depuis 1998. La production du « mas de Beaulieu » n'aurait, avec 4 fois moins d'eau et sans recourir aux pesticides ni aux engrais chimiques, rien à envier aux productions « classiques », c’est-à-dire intensives... Ce « véritable laboratoire des techniques agroécologiques » produirait 2 tonnes de fruits et légumes par an qui permettraient de préparer 5000 repas par an pour les 175 stagiaires et 150 bénévoles. Leur réussite serait tellement importante que « Terre et Humanisme » commencerait à intervenir dans les lycées agricoles.
L'article se termine en affirmant que l'on peut aussi apprendre à faire pousser des tomates en plein hiver sans source d'énergie externe... Afis07: Conférence Pierre Rabhi, demande d’éclaircissement... Les techniques agroecologie. Longtemps confondu avec un substrat inerte, le sol reprend ici toutes ses lettres de noblesse : le sol est un concentré de vie né de la collaboration des racines des plantes et des micro-organismes.
Toute la fertilité des forêts, mais aussi des prairies, des steppes,… dépend de leurs interactions. Toutes nos pratiques agricoles ont pour but de stimuler la vie du sol et des petites bêtes qui y grouillent. Le paillage Le paillage a un rôle protecteur assuré par une couverture quasi permanente du sol imitant le couvert forestier. Il limite le tassement dû aux fortes pluies, ou l’évaporation liée aux rayons du soleil puissant et aux vents desséchant. La culture sur buttes La butte augmente la surface de contact entre l’air et le sol, facilitant l’oxygénation favorable aux multiples micro-organismes. Les couches chaudes Utilisées pour faire germer les variétés de légumes venant de pays lointains et au climat radicalement différent (tomates, aubergines, poivrons, etc.).
Les engrais verts. L’extrême droite et l’écologie. L’intérêt d’une certaine extrême droite pour l’écologie a des origines anciennes.
Le partage de thématiques communes favorise les ponts avec d’autres courants de l’écologie, notamment à gauche1, qui tendent malheureusement à se développer largement depuis quelques années, au cœur même de nos mouvements. Petit tour d’horizon de la mouvance2. Au sommaire de ce dossier : Les fondements théoriques de l’écologie d’extrême droiteLa Nouvelle droite et l’extrême droite intellectuelleLe Front nationalAlain Soral et les survivalistesLes IdentitairesLes animalistesLes catholiques réactionnairesQuelques ponts confusionnistesDes médias au service de la confusion.
Ecologie, Monnaie… Le clan Rabhi à l’avant-garde de la confusion. Gabriel Rabhi, fils de Pierre, commence peu à peu à se faire une place au sein de la complosphère, et affiche sans honte ses sympathies pour l’extrême droite.
Beaucoup plus discret, son frère David partage les mêmes idées sur Facebook. Sans aller aussi loin, leur père est connu pour développer une pensée réactionnaire et mystique, sous couvert d’humanisme, qui rencontre un grand succès dans les milieux écologistes. Les Enragés - Photos du journal. Rabhi sur la famille et la PMA, à droite toute! Si, à l’occasion de ses nombreux passages télé et interviews dans la presse commerciale Pierre Rabhi s’astreint le plus souvent à ne communiquer que sur des thématiques en apparence consensuelles, atteindre sa pensée profonde nécessite de s’écarter un peu des sentiers battus.
C’est la retranscription écrite de l’extrait d’une interview accordée en octobre 2013 et diffusée le 21 août 2014 sur la radio chrétienne RCF Berry [1] que nous vous invitons à découvrir ici. Pierre Rabhi : naturellement réac, gentiment homophobe. Le site antifasciste « Les Enragés » a publié le mois dernier la transcription d’une interview donnée par Pierre Rabhi à la radio chrétienne RCF Berry : Comme il est à l’aise et en bonne compagnie avec ses cousins religieux, il se lâche un peu plus que d’habitude et nous livre le fond de sa pensée, ce qui fait que les Enragés titrent fort justement leur transcription « Rabhi sur la famille et la PMA, à droite toute!
». Tout ceci confirme de manière assez éclatante ce que je m’efforce d’expliquer sur ce blog depuis sa création, à savoir que l’idéologie écolo natureliste, qui trouve en gros que la nature est bonne et que l’artificiel c’est mal, est une pensée qui a plus d’accointances avec les fondamentaux de l’extrême-droite qu'avec ceux de la gauche. Le cas Rabhi nié. La bienveillance médiatique à l’égard du phénomène Pierre Rabhi est assez surprenante.
Le personnage n’est pas aussi lisse que l’image du poète paysan éloigné des choses matérielles qu’il nous donne à regarder ou entendre. « Je ne veux pas être un gourou », écrit-il sur son blog, immédiatement contredit dans les commentaires qui suivent ce billet, réactions qui oscillent entre adoration béate et remerciement extatique, tout esprit critique semble s’être évaporé devant tant de spiritualité.
Le billet suivant, idem. Les autres billets n’ont plus de commentaires, cela faisait sans doute trop courrier des lecteurs pré écrit. Pierre Rabhi: «Le développement durable est une mystification» Contre Pierre Rabhi (et qu'Althusser repose en paix.) Quoi, être « contre » une si sage et si gentille personne, mais comment peut-on ?
Comment oser ne pas être un admirateur de Pierre Rabhi? Et pourquoi ne pas être persan, tant qu'on y est ? Et pourtant, oui, parfois, il faut prendre un moment pour dégommer les idoles à la mode dans les milieux de gauche. Parce que ça fait du bien, certes, mais aussi si ça se trouve pour le bien de la dite « gauche » aussi, à la limite. Il y a quelques décennies, dans la gauche française, ou au moins sa fraction étudiante mondaine, une des idoles qu'il était nécessaire de déboulonner était Louis Althusser.