Pollinisation par les thrips : les abeilles n’ont qu’à bien se tenir ! Thrips et pollinisation... d’après Thrips and pollination, de Dawn FRAME.
Une synthèse réalisée par Ph. Chatelet. Bien que certains soient des consommateurs avides de pollen, les thrips (Thysanoptères) sont également des agents pollinisateurs, souvent ignorés à cause de leur petite taille (rarement plus de 1 mm de longueur). De nombreuses fécondations non désirées par les hybrideurs - et quelquefois attribuées au vent - sont cependant dues à ces insectes minuscules et déjà Charles Darwin se plaignait que ses travaux sur la pollinisation étaient perturbés par ces créatures « qu’aucun filet ne peut bloquer... ».
Pourtant, ces insectes pourraient remplir ce rôle pollinisateur de longue date puisque des thrips portant des grains de pollen (de Cycadales ou Ginkgoales) ont été observés dans de l’ambre provenant d’Espagne et datée du début du Crétacée. Les abeilles goutent le sucre des plantes avec les griffes de leurs pattes. Les abeilles aiment le nectar riche en sucre produit par les plantes et l’un des principaux moyens dont elles disposent pour le détecter, c’est avec les griffes de leurs pattes avant.
La nouvelle étude (lien plus bas), présente le processus, y compris ce qui se passe si une abeille à une griffe plongée dans du sucre, tandis que l’autre est plongée dans de l’eau salée. Image d’entête : griffe d’abeille sous un microscope électronique. (A partir de l’étude, Gabriela Sanchez De Brito) La dégustation se fait via des sensilles, des structures ressemblant à des poils sur le corps de l’abeille qui contiennent les cellules nerveuses réceptrices. Ces cellules, à leur tour, sont sensibles à certaines substances, comme le sucre. Chez les abeilles, les sensilles se trouvent sur leurs petites pattes à griffes, sur leur pièce buccale et sur leur antenne.
Patte avant d’une abeille ouvrière (Gonzalez Betancourt, Victor Hugo) Cette photo présente une abeille étendant son proboscis. Les abeilles sauvages, reines de la pollinisation. Un mystère vieux de 3.000 ans résolu avec du pollen. Les archéologues de l'Université de Tel-Aviv ont creusé sous le lac de Tibériade et la Mer Morte.
Leurs trouvailles permettent d'expliquer la chute des Empires du Levant à l'Age de Bronze. Un brusque changement climatique Il y a 3 200 ans, les civilisations florissantes présentes dans et autour d'Israël se sont soudainement effondrées pour des raisons mystérieuses. Le professeur Israel Finkelstein, le docteur Dafna Langgut du Dr Sonia and Marco Nadler Institute of Archeology de l'Université de Tel-Aviv et le professeur Thomas Litt de l'Université de Bonn en Allemagne ont trouvé une réponse à ce mystère dans le pollen retrouvé au fond des étendues d'eau israéliennes.
Dans une étude publiée dans le Journal of The Institute of Archaeology of Tel Aviv University et rapportée dans le New York Times, les chercheurs expliquent qu'une sécheresse a conduit à la chute de l'Ancien Levant du Sud. Le pollen : un témoin fiable des temps passés. Abeilles : la beauté et la diversité des butineuses révélées par l’objectif d’un chercheur. Suivez-nous sur Facebook Avant de partir, suivez-nous sur Facebook Vous êtes déjà abonné ?
Ne plus afficher Partager sur Facebook Pour rendre compte de la beauté et de la diversité des abeilles, Sam Droege de l'U.S. Par manque de temps, d’intérêt ou d’attention, nous passons quotidiennement sans nous en apercevoir à côté des richesses de la biodiversité qui nous entoure. Rien qu’en Europe, 2.500 d’entre elles ont été répertoriées et près de 1.000 en France. Pour rendre compte de cette incroyable diversité, Sam Droege passe ses journées à photographier les abeilles. Des insectes indispensables A part les abeilles domestiques, "nous ne savons pas grand chose sur les autres espèces" déplore le chercheur dans un communiqué. En effet, les abeilles assurent la pollinisation d’une grande partie des plantes à fleurs et assurent le bon développement des cultures. Les plantes utilisent la caféine pour améliorer la mémoire des abeilles.
Les abeilles ne font pas de pause lorsqu’elles prennent le café, mais la caféine aurait pour elles presque le même effet que sur des employés de bureau fatigués, suggère une nouvelle étude concluant que les abeilles sont plus susceptibles de se souvenir des plantes contenant de la caféine.
Des scientifiques équipent des milliers d’abeilles de capteurs électroniques. Un laboratoire australien a posé des capteurs sur le dos des abeilles afin de les suivre et d’enregistrer tous leurs mouvements.
Ce dispositif permettra de comprendre leurs déplacements et d’améliorer le rendement dû à la pollinisation. DGS vous en dit plus sur ce surprenant projet ! Au total, près de 5000 abeilles ont été équipées de ce dispositif. Les détecteurs se présentent sous la forme de carrés de 2,5 millimètres et sont fixés tels de petits sacs à dos, sur le thorax des abeilles. « Les abeilles sont des insectes sociaux qui retournent au même point et fonctionnent sur un calendrier très prévisible. Tout changement dans leur comportement indique un changement dans leur environnement » explique Paulo de Souza, directeur de l’étude. Pour y parvenir, les chercheurs doivent endormir les abeilles en les mettant dans un compartiment réfrigéré à très court terme.