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Banania. Au cours d'un voyage au Nicaragua en 1912, Pierre Lardet découvre dans un village au cœur de la forêt , une boisson faite de farine de banane, de cacao, de céréales et de sucre.

Banania

Dès son retour à Paris, et poussé par son épouse Blanche, il se décide à reproduire cette recette dans un but commercial. Il dépose la marque BANANIA le 31 Août 1914 sous le numéro 158366. Après quelques essais en collaboration avec un ami pharmacien, il détermine la proportion exacte de farine de banane, de cacao et de sucre qu'il faut mélanger pour donner un goût plus riche. Il commence alors à chercher un nom commercial. " Banacao Phosphaté " "Bananette", "Bananose", "Bacao", "Banacao", et "Banarica" furent pensé, mais c'est BANANIA qui fut choisi. A quelques semaines de la Première Guerre Mondiale, pendant la première année, le symbole de la marque devait être l'"Antillaise".

Mais la France est en guerre et Lardet, essaye d'en tirer le profit. Banania. En 1912 après un séjour au Nicaragua, le journaliste Pierre Lardet découvre un breuvage délicieux composé de farine de banane, céréales pilées, cacao et sucre. De retour à Paris il se lance dans la fabrication industrielle. En 1914 il dépose plusieurs noms pour son produit : Bacao, Bana-Cacao, Bananette, Bananose, Banarica et enfin Banania et le dessin de l’« Antillaise » destinée à orner les boîtes de Banania. 1912Pierre Lardet, épaulé de son épouse Blanche Lardet, fonde l’entreprise Banania dont l’administration est au 48 rue de la Victoire à Paris et l’usine rue Lambrecht à Courbevoie.

Correction DS1 TS3 (Y'a bon banania) Document 1.

correction DS1 TS3 (Y'a bon banania)

Dessin publicitaire présent au dos des boîtes de Banania à partir de 1915 (dessin réalisé par de Andréis) « En 1912, le journaliste Pierre Lardet ramène d’un voyage au Nicaragua une boisson chocolatée à base de farine de banane, de céréales pilées, de cacao et de sucre. Il entreprend alors de se lancer dans la production industrielle Il dépose sa marque en 1914. En 1915, il décide d’utiliser l’image du tirailleur sénégalais pour représenter sa marque. » 1.

Ce document source est un dessin publicitaire réalisé par De Andréis pour la boisson chocolatée Banania en 1915. Cette publicité vante les mérites de cette boisson chocolatée. BANANIA du produit génial à la grande marque. Revue des marques : numéro 01 - Janvier 1993 Banania Plus que toute autre marque, Banania s'est faite depuis quatre-vingts ans, le témoin de son temps.

BANANIA du produit génial à la grande marque

A chaque époque, elle a su s'adapter et participer activement à la création d'une France meilleure. Un optimisme entretenu par l'ami Y'a bon dont le souvenir a tenu bon. par Valérie Mitteaux A partir des années Trente, Banania fidélise déjà sa jeune clientèle par des "gadgets" représentant l'ami Y'a bon sous de multiples formes : en présentoir, en anse d'emballage, en découpage.

En 1992, Banania a fêté ses quatre-vingts ans. Enfant-roi et euphorie coloniale Pierre-François Lardet aux alentours de 1910. Mais les indiennes gardent jalousement les secrets de leur recette. Banania fait gagner la guerre ! La première exposition coloniale française témoigne en 1906 de la puissance commerciale de Marseille, "porte de l'Orient". Sans doute la toute première affiche Banania. "Y'a bon Banania" disparaîtra bel et bien. Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a obtenu jeudi devant la cour d'appel de Versailles que Nutrimaine, société titulaire de la marque Banania, fasse cesser la vente de produits portant le slogan "Y'a bon".

"Y'a bon Banania" disparaîtra bel et bien

Pourtant, les militants du Mrap et du Collectif des Antillais, Guyanais et Réunionnais (Collectif Dom), avaient déjà en 2006, convaincu la firme de signer un protocole d'accord, à travers lequel elle s'engageait à radier la formule de son vocabulaire et de son marketing. Mais voilà, Le Mrap, ainsi que le collectif DOM, ont fait constater par huissier la présence en 2008 de produits dérivés portant le message "Y'a bon", accolé à la marque et à la célèbre image du tirailleur sénégalais, dans une boutique parisienne et sur un site Internet.

"Ca n'est plus possible"