La France adopte une nouvelle loi contre le piratage, adieu les sites d'IPTV ? C’est décidé, l’Assemblée nationale a adopté le texte de loi contre le piratage.
D’ici les prochaines semaines, l’ARCOM, le nouveau gendarme du numérique, pourra bloquer les sites pirates publiant du contenu illégal. Un coup dur pour les sites IPTV, en pleine expansion depuis quelques années. Depuis les différentes mesures de confinement, les sites pirates, notamment IPTV, ont pris une ampleur considérable. À l’heure actuelle, le marché pèse 2 milliards d’euros selon des estimations de la Digital Citizens Alliance. En France, 24 % des internautes consomment du streaming illégal, soit un énorme manque à gagner pour les ayants droit.
Hier, l’Assemblée nationale a définitivement adopté la proposition de loi sur « la régulation et la protection de l’accès aux œuvres culturelles à l’ère numérique », un amendement présenté en avril dernier. Le remplaçant de la Hadopi arrive : voici ce qui va changer. C’est un projet vieux de deux ans qui va bientôt se concrétiser.
Sortie des "turbulences", la Hadopi durcit son action contre le piratage. La HADOPI accueille trois nouveaux membres mais pas ceux que l’on attendait. Avec six mois de retard, une partie du collège de la HADOPI a été renouvelé aujourd’hui avec trois nouveaux membres titulaires et un membre suppléant.
Le décret du gouvernement donne les détails : M. Rapone (Denis), en tant que membre titulaire, sur proposition du vice-président du Conseil d’État, en remplacement de Mme Jodeau (Martine).[...]M. Hadopi sonde les anciens utilisateurs de Megaupload AlloStreaming. Il y a une dizaine de jours la Hadopi lançait un appel d’offres dans le but de réaliser une nouvelle étude qualitative « ayant pour objectif de comprendre les répercussions des décisions de justice (telles que le blocage ou la fermeture de plateformes) sur les usages des internautes ».
Autrement dit une enquête visant à cerner les nouvelles habitudes de consommation des anciens utilisateurs de sites comme Megaupload, Allostreaming ou encore The Pirate Bay. Bien que son objectif soit plutôt clair, le contenu de l’étude restait flou, raison pour laquelle nos confrères de PC Inpact ont cherché à en savoir plus. Ils sont ainsi parvenus à mettre la main sur le cahier des charges de l’étude. Une étude qui cherchera donc, avant tout, à dresser la liste des impacts et des conséquences des décisions de justice sur les comportements des internautes tout en cernant un peu mieux le profil de chacun via un sondage qui sera dirigé sous forme d’entretiens collectifs ou individuels. Via. Hadopi offre 37 000 € pour savoir pourquoi vous partagez sur internet. Date de dernière mise à jour : le 27 décembre 2013 à 8 h 34 min Après une première étude commandée début décembre concernant le comportement des internautes en matière de « Consommation illicite et dépenses culturelles », et une autre publiée fin novembre concernant les moyens d’accès aux œuvres dématérialisées, voilà que maintenant HADOPI veut comprendre les raisons poussant les internautes au partage de fichiers, et pour ce faire elle dispose d’un budget de 37 000 € hors taxe pour réaliser une troisième étude.
En effet, la haute autorité dont le rôle est autant de sanctionner que d’observer, a publié au BOAMP (Bulletin Officiel des Annonces des Marchés Publics), et ce la veille de Nöel, une annonce indiquant qu’elle souhaite confier à un prestataire extérieur le soin de l’étude suivante : La méthode de collecte des adresses IP par TMG est robuste « Korben Korben. La méthode de collecte des adresses IP par TMG est robuste Patatra !
Certains penseront à un nouveau fail de la Hadopi... Moi je pense plutôt à un bienfaiteur interne qui aurait saboté le navire ! Et c'est tant mieux puisqu'avec la publication d'une version non censurée du rapport Znaty (C'est le père de Julie, j'crois), on apprend plein de petits détails techniques plutôt intéressants sur la façon dont TMG fonctionne ! Qui sont les ayants droit qui viennent pleurer dans les jupes de l'Hadopi : SCPP, SPPF, ALPA, SACEM / SDRMQui gère le système de surveillance des oeuvres : TMGQui fournit les oeuvres originales à partir desquelles sont calculées les empreintes uniques : Kantar MediaQui calcule les empreintes : On ne connait pas le nom des sociétés, mais apparemment, ils sont 2 prestataires cités dans le rapport comme FPM (musique) et FPA (vidéo).
Alors en vrac : Chaque fichier dispose d'une empreinte unique. Pour consulter le document, c'est par ici. Hadopi : l'Elysée reconnaît la non fiabilité de l'IP. Alors que 159 dossiers sont en instruction en troisième phase de la riposte graduée (qui pour rappel peut déboucher sur la coupure de la connexion Internet), l’Élysée vient officiellement d'admettre la "non fiabilité" de la Hadopi.
En effet, après que des adresses IP de l’Élysée aient été utilisées pour télécharger des fichiers pirates sur les réseaux Peer-to-Peer, le palais présidentiel avait été mis hors de cause par le responsable du site YouHaveDownloaded qui déclarait : "Je pense qu'il s'agit d'une machine personnelle qui utilise l'adresse IP du palais, pas d'un ordinateur gouvernemental (...) Une adresse IP n'est pas une donnée fiable pour identifier un internaute. Celle-ci peut être usurpée ou détournée". Le budget de l'Hadopi sera finalement de 9 millions d'euros. Compte tenu d?
Un contexte budgétaire plus que tendu, la Haute Autorité pour la Diffusion des Oeuvres et la Protection des Droits sur Internet (Hadopi) ne s'en sort pas si mal. Au final, son budget atteindra quasiment 9 millions d? Euros, soit quasiment un million de plus que mentionné dans le document du ministère de la culture qui donnait les détails de la dépense publique pour 2013. « Tout n? Était pas encore négocié », précise la rue de Valois pour justifier cet ajustement du chiffrage.
Ainsi, Hadopi verra sa dote baisser de 25% par rapport aux 12 millions d? Une autorité indépendante est "indépendante" du gouvernement. Aurélie Filippetti : "Je vais réduire les crédits de l'Hadopi" Le gouvernement a chargé Pierre Lescure, ancien PDG de Canal+ et directeur du théâtre Marigny, d'une mission de concertation sur la culture face aux enjeux du numérique.
Cette mission devrait statuer sur l'avenir de l'Hadopi, autorité de lutte contre le téléchargement illégal que François Hollande s'est engagé à "remplacer". La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, détaille (un peu) cette mission mais aussi sur ce que deviendra l'Hadopi d'ici mars prochain, date de remise du rapport. High-Tech : Aurélie Filippetti va mettre l'Hadopi à la diète. La ministre de la Culture estime que la haute autorité coûte trop cher pour une efficacité toute relative.
Ses crédits seront revus «largement» à la baisse en septembre. L'Hadopi va devoir se mettre au régime. La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a annoncé dans une interview au Nouvel Obs que les crédits de la haute autorité allaient être «largement réduits» pour l'année 2012. La ministre estime en effet que le budget de l'institution est bien trop élevé par rapport à son efficacité. «Douze millions d'euros annuels et 60 agents, c'est cher pour envoyer 1 million d'e-mails» d'avertissement aux personnes «flashées» en train de télécharger illégalement sur les réseaux peer-to-peer, assène Aurélie Filippetti. You Have Downloaded - We show what you downloaded. SeedFuck, l’arme anti-Hadopi ? 01net le 16/04/10 à 18h50 C'est ce qu'on appelle du « Torrent poisoning ».
Et c'est peut-être le futur cauchemar des ayants droit. La technique consiste à polluer les réseaux de peer to peer (comme BitTorrent) de fausses adresses IP afin de compliquer la tâche des sociétés chargées de relever les infractions au téléchargement, justement à partir de cette donnée. Depuis quelques jours, un petit programme, baptisé SeedFuck (sic), circule sur le Net. Mais son auteur, Burningmace, explique que son programme permet d'inonder le réseau BitTorrent de milliers de faux « peers » (internautes partageant une partie d'un fichier) associés à des adresses IP bidon. Un anti-Hadopi nommé à la Hadopi. La communication d'Hadopi se prend les pieds dans le tapis.
La grande campagne de communication de l'Hadopi, destinée à sensibiliser les jeunes à l'intérêt de ne pas pirater, plutôt qu'à les culpabiliser, débute aujourd'hui. En affichage, au cinéma, à la télévision, en radio, dans la presse et sur internet. L'Hadopi a mis le paquet, en y consacrant un budget de 3 millions d'euros. En parallèle de sa campagne, la Haute Autorité a décerné ses premiers labels "PUR" (pour " promotion des usages responsables") à 17 plateformes d'offres légales de contenus. Problème : le message sonne faux aux yeux des internautes, et ils ne se gênent pas pour le faire savoir.