La BCE étudie l'opportunité de lancer sa monnaie numérique. Dessine-moi l'éco : le Quantitative Easing.
La BCE détient 1.000 milliards d'euros de titres avec ses rachats de dette. Le montant des actifs détenus par la Banque centrale européenne (BCE) a atteint la semaine dernière le seuil symbolique des 1.000 milliards d'euros après 18 mois de rachats de dette souveraine des pays de la zone euro.
La BCE a racheté pour 11,14 milliards d'euros d'obligations d'Etat lors de la semaine au 2 septembre, sur un total de 13,75 milliards d'euros de titres acquis. Un an et demi après le lancement de ce programme d'assouplissement quantitatif (QE), destiné à relancer l'activité et à redresser l'inflation dans la zone euro, les résultats sont au mieux mitigés. Le crédit bancaire est certes reparti mais il reste peu dynamique et l'inflation demeure éloignée de l'objectif de la BCE d'une hausse des prix légèrement inférieure à 2%. Mario Draghi a-t-il raison d'acheter des obligations d'entreprise en direct ?
Par Simone Wapler.
La Banque centrale européenne s’est livrée à des achats d’obligations d’entreprise en placements privés aggravant ainsi ses manipulations monétaires. On peut penser que le crédit garanti par l’État, et distribué sans restriction par les banques centrales, freine l’économie au lieu de l’aider. Euro: guerre ouverte entre l'Allemagne et la BCE. La guerre couvait déjà depuis longtemps entre Mario Draghi et les Allemands.
Après l'annonce par la BCE jeudi 10 de nouvelles largesses, que beaucoup dans le plus grand pays d'Europe prennent comme une attaque contre leur économie, elle est ouvertement déclarée. Un montage-photo avec Mario Draghi, président de l'institution monétaire, s'étale vendredi en Une du quotidien des affaires Handelsblatt, cigare aux lèvres allumé par un billet de 100 euros qui flambe. La Banque centrale européenne sort l'artillerie lourde ! Avec les taux négatifs de la BCE, les emprunteurs rient, les épargnants pleurent. La BCE s’attaque à la bombe des 1000 milliards d’euros de prêts qui pourraient ne jamais être remboursés. Selon des sources bancaires, la Banque centrale européenne prépare des directives pour aider les banques de la zone euro à mieux gérer leurs créances douteuses et lever ainsi un frein à la reprise économique de la région.
Ces prêts difficiles ou impossibles à recouvrer ont plus que doublé dans la zone euro depuis 2009 pour frôler les 1.000 milliards d'euros fin 2014, selon les données du FMI. /Photo prise le 3 septembre 2015/REUTERS/Ralph Orlowski La banque centrale de l’Union monétaire va bientôt donner des directives afin que les établissements de crédit gèrent au mieux leurs prêts difficiles ou impossibles à rembourser (ce qu’on appelle les créances douteuses), dont le total atteignait le montant faramineux de 1.000 milliards d’euros à fin 2014. Noël à la Banque centrale européenne: des cadeaux pour les banques, la rigueur pour les peuples. Le 21 décembre, la Banque centrale européenne (BCE) a accordé le plus gros prêt de son histoire aux banques.
Au total, 523 banques ont emprunté à la BCE près de 500 milliards d’euros pour 3 ans à un taux voisin de 1%. Il s’agit là d’un soutien exceptionnel de la BCE, qui est officiellement justifié par la nécessité d’aider les banques à faire face à leurs prochaines échéances de remboursement. Face à la menace d’une grave crise bancaire, de l’ampleur de celle de 2008, la BCE joue a priori son rôle normal de prêteur en dernier ressort en refinançant ainsi les banques.
Mais, ce qui est inadmissible, est que – une fois encore – les autorités volent au secours des banques sans exiger aucune contrepartie de ces dernières ! Zone euro : "Nous sommes dans un véritable crime monétaire" Mario Draghi cache-t-il un coup d'État derrière le sauvetage de la zone euro ? Mario Draghi l'a bien souligné : les achats de dettes des pays en difficulté par la BCE seront "conditionnés".
Conditionnés à quoi ? Au final au bon vouloir de Mario Draghi. Le nettoyeur Mario Draghi a donné jeudi une conférence de presse où il a annoncé le lancement d'un nouveau programme de rachat d'obligations d'Etat pour venir en aide aux pays les plus endettés. Crédit Reuters Ajouter au classeurSuivre ce contributeurLecture zen Intéressé par cet auteur ? Pour retrouvez facilement ses articles dans votre compte et recevoir une alerte à chacune de ses contributions : Lire ou relire plus tard Pour classer cet article et le retrouver dans votre compte : Besoin de vous concentrer Pour lire cet article dans sa version zen : Je m'abonne. La BCE va racheter de la dette publique de la zone euro "sans limite" La Banque centrale européenne (BCE) a décidé d'intervenir sur le marché secondaire de la dette publique face aux primes de risques élevées réclamées à certains pays, a annoncé, jeudi 6 septembre, son président Mario Draghi.
"La BCE fera tout pour sauver l'euro, qui est irréversible", a-t-il dit. Elle va lancer un nouveau programme, baptisé "Outright monetary transactions" (OMT), en raison "des perturbations graves observées sur le marché des obligations publiques qui proviennent de craintes infondées de la part des investisseurs sur la réversibilité de l'euro", a-t-il explicité lors d'une conférence de presse très attendue à Francfort. Six choses à savoir sur le patron de la BCE, Mario Draghi. 1- Un économiste reconnu et un financier expérimenté.
Au moment de la succession de Jean-Claude Trichet à la tête de la BCE, Mario Draghi a souvent été décrit comme le candidat idéal (à un ou deux petit « détails » près, comme son passage chez Goldman Sachs, lire ci-après). Le CV est impressionnant. Titulaire d'un Ph.D en économie du prestigieux Massachussetts Institute of Technology (MIT) mené sous la supervision de Franco Modigliani et Robert Solow, il a exercé des responsabilités au sein de la Banque mondiale puis du Trésor italien. C'est de cette période (1991-2001) que lui vient sa réputation de père la rigueur. Coupes dans les dépenses publiques, dévaluation de la lire, création d'un impôt exceptionnel sur tous les comptes courants et privatisation d'une grande partie des entreprises publiques... 2- Un pragmatique, pas un dogmatique.
Où sont passés les 1 000 milliards prêtés aux banques européennes ? Il faut le reconnaître, on les avait presque oublié.
L’information s’était perdue dans la mémoire de la crise, au milieu des 19 sommets de la dernière chance et des plans d’austérité à répétition. Et pourtant, les sommes en jeu sont énormes. Souvenons-nous. La BCE et les drogués de la dette: les angoisses du Dr Weidmann. L’été n’est pas plutôt fini que Jens Weidmann, le patron de la Bundesbank - la Buba pour les initiés - reprend ses déclarations chocs.
Le banquier central allemand le plus bavard de tous les temps s’en prend aujourd’hui aux junkies, entendez les pays endettés que la BCE soutient. Dans un entretien paru ce matin dans le Spiegel, le grand argentier –qui est d’ailleurs en "une" de l’hebdomadaire de référence en Allemagne - explique qu’en rachetant massivement de la dette, la Banque centrale européenne "peut rendre accro". Que ce financement à grande échelle peut faire l’effet d’une "drogue". Et voici le plus jeune dirigeant de la vénérable Bundesbank qui revêt à nouveau les habits de l’irréductible faucon, dans la plus pure tradition de ses prédécesseurs.
Car depuis son arrivée il y a un an et demi, le "Herr Doktor Weidmann" comme on l'appelle outre-Rhin ce titulaire d'une thèse de politique monétaire, n’a cessé de faire entendre sa voix. Le bilan de la BCE va atteindre 32% du PIB de la zone euro. Quand la BCE met l'Europe et les banques sous assistance respiratoire. Ce mercredi 29 février, les banques ont été encore plus nombreuses qu’en décembre dernier à se présenter au guichet de la Banque centrale européenne (BCE) pour bénéficier de la seconde opération de "LTRO" en quatre mois.
Elles auraient eu tort de ne pas en profiter : en échange d'un dépôt de créances de toutes sortes, 800 établissements européens ont ainsi pu obtenir une partie du "prêt" de 529,5 milliards d’euros sur trois ans qui leur a été accordé au taux imbattable de … 1%. Cette opération arrange tout le monde. Tout d’abord, les banques qui se débarrassent de créances et reçoivent un cash quasi-gratuit qu’elles peuvent réinvestir sur des actifs nettement plus rémunérateurs. Pour Noël, la BCE alloue 489 milliards d'euros aux banques européennes. Avec 523 banques participantes, c'est une véritable ruée vers le guichet de la BCE qui a eu lieu ce matin sur les marchés. Conjoncture : Trois raisons de s'inquiéter de l'action des banques centrales. DÉCRYPTAGE - Cette décision surprise témoigne des graves difficultés qu'éprouvent les banques européennes à se refinancer. C'est une excellente nouvelle pour les marchés financiers, à très court terme.
Mais un signal particulièrement inquiétant sur la situation réelle du système financier mondial. Les six principales banques centrales de la planète (États-Unis, Europe, Japon, Canada, Suisse et Angleterre) ont annoncé, par surprise en début d'après-midi une action coordonnée pour «répondre aux pressions sur les marchés monétaires». Trichet, héros malgré lui du feuilleton de la crise. LEAD 1-UE-Trichet propose un ministère des Finances pour l'UE. (répétition avec correction d'une coquille au §2) * Trichet suggère un droit de veto en matière économique * Imagine à long terme la création d'un ministère européen des Finances * Son discours fait grimper l'euro face au dollar. Action concertée des banques centrales pour soulager les banques.