ENQUÊTE. Engie, un gâchis industriel français. Ils ne font pas encore leurs cartons.
Mais une bonne partie des occupants de la tour T1 d'Engie à La Défense y pensent déjà. D'ici à 2025 au plus tard, les employés du siège quitteront l'édifice de 171 mètres de hauteur et le camp de base des géants du CAC 40 pour s'installer à quelques encablures de là, dans un campus de La Garenne-Colombes. Le symbole d'une forme de déclassement. Le chef de file du gaz en France avait signé son bail dans son nouveau siège au début du mois de juillet 2008, quelques jours avant la création juridique de GDF-Suez. "Une éternité", souffle avec amertume une syndicaliste historique du groupe. Et une énième réorganisation à l'horizon. Dans le microcosme parisien des affaires, on ressasse le récit de cette gloire déchue, les illusions perdues. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Chapitre 1. "C'est un moment historique. Nucléaire: Engie sur le point de vendre sa filiale Endel au groupe Altrad. Quatre choses à savoir pour comprendre l'éviction controversée d'Isabelle Kocher, la directrice générale d'Engie.
Le conseil d'administration du groupe gazier a décidé, jeudi 6 février, de ne pas renouveler le mandat de sa directrice générale, Isabelle Kocher.
Une décision très critiquée par certains responsables politiques. C'est l'épilogue d'une guerre interne qui durait depuis des mois. Le conseil d'administration d'Engie a décidé, jeudi 6 février, de ne pas renouveler le mandat de sa directrice générale, Isabelle Kocher. Une décision prise avec l'accord de l'Etat, qui détient 24% des actions du groupe. Normalienne, agrégée de physique et issue du prestigieux Corps des mines, la quinquagénaire abandonnera donc fin mai la direction de l'ancien GDF Suez, devenu Engie, et ses 158 500 salariés. Le conseil d'administration fait valoir qu'il veut "engager une nouvelle étape" de la transformation du groupe et "approfondir sa stratégie". 1Elle était la seule dirigeante du CAC 40 Quelle est la critique ?
Les coulisses de la crise au sommet d'Engie. MatthieuPECHBERTY Reporter Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFM Business Le départ de la directrice générale Isabelle Kocher semble inévitable alors que son conseil d’administration ne la soutient pas.
Le gouvernement laisse faire mais souhaite calmer le jeu. Aucune décision ne sera entérinée avant le mois de janvier. Isabelle-kocher-directrice-generale-d-engie-designee-industrielle-de-l-annee-2019-par-l-usine-nouvelle. Fissures, fuites, manque d’investissements, risque de blackout : la situation inquiétante du parc nucléaire belge. 50% de la consommation électrique en Belgique est alimentée par le nucléaire.
Du moins en temps normal, quand les centrales belges fonctionnent... Ce qui devient exceptionnel ! La Belgique a entamé ce mois de novembre avec un seul réacteur nucléaire opérationnel, sur les sept que comptent le pays. Hazelwood, le secret d'Engie. Championne de la pollution Hazelwood se place en haut de nombreux classements.
Selon une étude récente de la Commission européenne, Hazelwood atteint le 3e rang des centrales thermiques les plus polluantes au monde (1). En 2005, elle était en tête des centrales à charbon les moins efficientes des pays de l’OCDE avec une intensité de CO2 de 1,58 tonnes de dioxyde de carbone par megawatt-heure (t/MWh). En 2010, il était estimé que la seule centrale représentait 2,8 % des émissions totales de l’Australie (2). Présidence d’Engie : Jean-Pierre Clamadieu en pole position. En cédant des parts dans Engie pour 1,5 milliard, l'État n'a pas été un très bon boursicoteur. FINANCE - En cédant pour 1,53 milliard d'euros du capital du groupe d'énergie Engie, l'Etat a engagé sans crier gare le mouvement de cessions de participations publiques prévu pour financer l'innovation.
Une démarche qui suscite des convoitises mais aussi des interrogations dans les milieux économiques. Dix milliards d'euros: c'est le montant que le gouvernement a prévu de récupérer en vendant une partie des actions qu'il détient dans les grandes entreprises françaises, dont le total avoisine les 65 milliards. Cette somme doit en principe être injectée dans un fonds destiné à financer l'innovation, promis par Emmanuel Macron pendant la campagne. Energie : Engie prêt à supprimer 1.900 emplois en France ? L'ex-GDF-Suez a programmé la suppression d'au moins 1.900 emplois en France dans sa branche énergie d'ici à 2019, a affirmé mardi la CGT.
La direction a démenti ces chiffres, et affirmé que toute réduction d'effectifs se ferait sans licenciement. (Boursier.com) — Sur la période 2016-2019, la branche "énergie" du groupe Engie (ex-GDF-Suez) va supprimer au moins 1.900 emplois en France, soit environ 7,6% des effectifs de cette division, a annoncé mardi la CGT d'Engie dans un communiqué. Le syndicat affirme que "la Direction d'Engie a annoncé son plan social sur le Siège du Groupe" et que le groupe "a programmé au moins 1.900 suppressions de postes au sein d'Engie dans la partie "énergie" du groupe en France (25.000 salariés)".
La CGT précise que les activités commerce pour les particuliers et les entreprises sont respectivement concernées à hauteur de 600 et 200 postes. Les centres d'appels délocalisés dans des pays à bas coûts La direction dément les chiffres évoqués. Engie va supprimer 618 postes, dont plus de 400 en France. Engie réorganise ses fonctions support.
Dans ce cadre, le groupe a annoncé, mercredi 19 avril, la suppression de plusieurs centaines de postes, avec au total 618 salariés impactés en France, Belgique et Royaume-Uni. Le plus gros de ces suppressions de postes, qui seront réalisées via des départs volontaires, des mobilités internes et des retraites anticipées d'ici fin 2018, touchera la France où 416 salariés sont concernés, ont indiqué des sources syndicales. En Belgique, 126 salariés sont concernés et 76 au Royaume-Uni, où tout l'effectif sera impacté et la structure fermée. Parallèlement, 114 créations de postes sont prévues, essentiellement en France (104), selon des sources syndicales. Engie condamné à 100 millions d'euros d'amende pour avoir profité de... GDF. L'Autorité de la concurrence a annoncé mercredi avoir infligé une importante amende au géant énergétique français Engie pour abus de position dominante, en raison de l'utilisation du fichier clients hérité de son ancien monopole pour commercialiser ses offres de marché.
Résultats d'Engie : le pari de la transition énergétique salué par les marchés. Certes, l'ex GDF-Suez accuse une perte de 400 millions d'euros sur son exercice 2016.
Mais ce n'est rien en comparaison des 4,6 milliards de 2015. Le chiffre d'affaires s'est replié de 4,6%, à 66,6 milliards d'euros, tandis que la dette nette s'est améliorée à 24,8 milliards d'euros à fin 2016, en baisse de 2,9 milliards. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) s'établit à 10,7 milliards, en baisse de 5,2% pour cause d'augmentation des provisions nucléaires en Belgique et d'importantes dépréciations d'actifs de production d'électricité en Europe liées à la baisse des prix. Surtout, avec un résultat net récurrent de 2,5 milliards d'euros (-4,3%) hors éléments exceptionnels conformes aux prévisions, et 2,2 milliards une fois retraité des effets de change et des cessions de l'année écoulée, Isabelle Kocher, sa directrice générale à la manœuvre depuis mai 2016, promet pour 2017 le retour de la croissance.
Rotation accélérée du portefeuille Croissance organique et acquisitions ciblées. "Nous anticipons un monde de l'énergie très différent", dit Isabelle Kocher. Gaz : Engie doit stopper sa guerre des prix. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Denis Cosnard Carton rouge pour Engie, l’ex-GDF Suez. Suspecté de mener une guerre des prix dévastatrice et de vendre à perte une partie de son gaz, le numéro un français du secteur se voit sévèrement rappelé à l’ordre. Dans une décision rendue lundi 2 mai, l’Autorité de la concurrence somme le groupe détenu en partie par l’Etat de mettre fin à ces pratiques. Engie devra désormais fixer le prix de ses offres destinées aux entreprises de telle sorte qu’il couvre tous ses coûts.
Une mesure prise à titre conservatoire en attendant une décision de fond ultérieure. « Les pratiques d’Engie constituent un comportement récent auquel il convient de mettre fin avant que le dommage qu’elles causent prenne encore plus d’ampleur », explique le gendarme de la concurrence pour justifier cette procédure d’urgence. Sérieux revers. GDF Suez "dément" prévoir de grosses acquisitions.
GDF Suez va construire une centrale thermique au Pérou. GDF SUEZ devient ENGIE. Transformation of the ENGIE Group.