Wired. The Cathedral of Computation - The Atlantic. Algorithms are everywhere, supposedly.
We are living in an “algorithmic culture,” to use the author and communication scholar Ted Striphas’s name for it. Google’s search algorithms determine how we access information. Facebook’s News Feed algorithms determine how we socialize. Netflix’s and Amazon’s collaborative filtering algorithms choose products and media for us. You hear it everywhere. Here’s an exercise: The next time you hear someone talking about algorithms, replace the term with “God” and ask yourself if the meaning changes.
It’s part of a larger trend. The worship of the algorithm is hardly the only example of the theological reversal of the Enlightenment—for another sign, just look at the surfeit of nonfiction books promising insights into “The Science of…” anything, from laughter to marijuana. In fact, our purported efforts to enlighten ourselves about algorithms’ role in our culture sometimes offer an unexpected view into our zealous devotion to them. Facebook’s Algorithm is Like the Mafia. L'Éducation nationale joue les trolls en envoyant le code source d'APB par courrier.
L’association Droits des lycéens réclamait depuis des mois que l’Éducation nationale partage l’algorithme des admissions post-bac.
C’est chose faite. Sur papier. Qui a dit que le gouvernement ne savait pas troller ? Lundi 17 octobre, l’avocat de l’association Droits des lycéens a reçu un volumineux courrier siglé de l’Éducation nationale. À l’intérieur, vingt pages imprimées parsemées de caractères au premier abord illisibles. Les documents envoyés (400 lignes de code en PDF, vous ne verrez pas ça tous les jours), ne couvrent qu’une partie du code source, celle qui concerne l’affectation des lycéens aux filières “à capacité limitée”, explique Rue89. Pour ce faire, Droits des lycéens a lancé un appel aux informaticiens et a numérisé le code sur la plateforme collaborative GitHub.
Jeu de piste Pourtant, en l’espace d’à peine trois jours, la mobilisation des internautes a permis de progresser, petit à petit, en déchiffrant un par un les caractères à coups de déductions logiques. (20+) Eric Sadin : «L’anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable» Ecrivain et philosophe critique, Eric Sadin analyse depuis dix ans l’impact du numérique sur nos sociétés.
Après la Vie algorithmique en 2015, il publie la Silicolonisation du monde - l’irrésistible expansion du libéralisme numérique (1). Une charge violente et argumentée contre les Google, Apple et autres Facebook, qui prennent subrepticement les commandes de nos vies pour en tirer profit comme aucune autre entreprise auparavant. Dans votre nouvel ouvrage, vous dénoncez «l’esprit de la Silicon Valley» comme une entreprise de «colonisation» du monde. Pouvez-vous vous expliquer ? La Silicon Valley incarne l’insolente réussite industrielle de notre temps. Vous parlez d’un «technolibéralisme». Nous entrons dans une nouvelle étape de la numérisation du monde, celle de la dissémination tous azimuts de capteurs. Ce nouvel âge des machines, caractérisé par la mise en données de tous et de toutes choses, serait donc le stade ultime du capitalisme ?
Rue89.nouvelobs. Au-delà du code : vers l’âge de l’”intrication” Par Rémi Sussan le 20/05/16 | 10 commentaires | 3,104 lectures | Impression Pour beaucoup, l’art de la programmation est le sésame nécessaire à la compréhension du monde moderne… et à un emploi bien rémunéré.
Le fameux débat autour de l’apprentissage du code à l’école en est d’ailleurs l’illustration la plus évidente. Et si les jours du “codeur” étaient comptés ? C’est la question que pose le journaliste Jason Tanz (@jasontanz) dans un récent article de Wired au titre provocateur : “Bientôt, nous ne programmerons plus les ordinateurs, nous les dresserons comme des chiens“. La cause de ce déclin inévitable du code, selon lui, c’est le triomphe des réseaux neuronaux et des techniques de machine learning. “Si vous voulez enseigner à reconnaître un chat à un réseau de neurones, par exemple, vous ne lui dites pas de chercher les moustaches, les oreilles, la fourrure et les yeux.
Le code c'est la loi. Et les plateformes sont des états. Si le code est la loi, et si les algorithmes sont sa police, alors où sont les juges ?
Qui peut juger ? "Code is Law. " Au commencement il y a ce texte fondateur de Lawrence Lessig, publié en Janvier 2000, "Code is Law". Qui dresse le constat suivant : La médecine prédictive selon Google : voulons-nous de ce monde ? Editorialisation algorithmique. Si vous me lisez, vous le savez, voilà un sujet qui me tient particulièrement à coeur :-) La 1ère fois que je l'ai abordé dans mes activités de recherche, c'était dans un obscur colloque à Bucarest.
Avec un collègue (Gabriel Gallezot) on bossait sur la notion de "Sérendipité" dans le cadre du processus de recherche d'information. C'était en 2003. Google n'avait alors que 5 ans et Facebook n'existait pas. A l'époque donc, il nous semblait évident que les résultats de Google, si algorithmiquement "objectifs" qu'ils fussent, comportaient un certain nombre de biais du fait de la nature croisée du processus de recherche d'information (la "tâche" et le contexte de tâche que l'on se fixe) et de la hiérarchisation produite par le calcul algorithmique. Rue89.nouvelobs.