Les Unes de l'actualité. Coronavirus : les meilleurs formats et pratiques des médias. 19 mars 2020.
La crise du Coronavirus – Covid-19 – est l’occasion pour les médias de donner le meilleur d’eux-mêmes, afin de servir les lecteurs et citoyens. Une liste ouverte qui s’enrichira de jour en jour. Les sites et journaux d’information ont produit déjà un travail remarquable dans des conditions particulièrement difficiles, bravo à eux ! Une tendance se dessine : c’est le grand retour des fonctions pratique et sociale des médias, en cette période de crise. Les lignes éditoriales sont moins intellectuelles, politiques, polémiques que d’habitude. Les médias devraient s’en souvenir après la crise. De nombreux journaux ont pris la décision d’ouvrir leurs contenus payants dédiés au Coronavirus à tous, pour des motifs de santé publique. C’est notamment le cas de Libération dont le directeur de publication, Laurent Joffrin, explique la démarche. Le groupe Presse info+ du secteur médical a lui aussi ouvert ses contenus aux professionnels de santé, ce qui traduit un véritable effort civique.
Coronavirus : comment la presse médicale couvre la crise sanitaire. 13h56 , le 19 mars 2020, modifié à 15h11 , le 19 mars 2020 Christophe Gattuso dirige la rédaction du Généraliste, un hebdomadaire en ligne et sur abonnement à destination des professionnels de la santé, en première ligne de l’épidémie de coronavirus.
Après le bouclage de son premier numéro à distance, le journaliste nous a expliqué l’évolution de son organisation et l’importance d’une information de qualité pour aider les médecins. Abonnez-vous gratuitement à notre newsletter quotidienne spéciale coronavirus Quel est le rôle de la presse médicale dans les circonstances exceptionnelles actuelles? Enorme car c’est devenu un sujet d’utilité publique. "Nous cherchons à être utile aux généralistes de ville désormais en première ligne" Six articles pour lutter contre les idées reçues sur le coronavirus. L'Express fait le point avec ses experts sur plusieurs idées reçues autour de la crise du Covid-19, qui touche à présent près de 1200 personnes en France.
L'épidémie va disparaître avec le printemps "Ils paraissent un peu moins présents en été, mais c'est aussi parce qu'on les cherche moins. En réalité, ils ne semblent pas avoir vraiment de saisonnalité", indique Vincent Enouf, directeur adjoint du Centre national de référence des virus respiratoires, à l'Institut Pasteur. A LIRE >> L'arrivée du printemps peut-elle stopper l'épidémie ? Le coronavirus n'est pas plus dangereux que la grippe Avec un taux de létalité fixé à 3,4% par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le nouveau coronavirus est plus mortel que la grippe saisonnière. Il faut fermer toutes les écoles pour empêcher la propagation du virus. Covid-19 : « La médiatisation tend aujourd’hui à céder un peu plus à la panique »
Hélène Romeyer est professeure en science de l’information et de la communication à l’université de Bourgogne-Franche Comté, membre du laboratoire Cimeos (EA 4177) et spécialiste de la médiatisation des questions de santé. Elle a notamment publié La Santé dans l’espace public (Presses de l’EHESP, 2010). Que pensez-vous de la médiatisation en France de l'épidémie de coronavirus Covid-19 ? Hélène Romeyer : D'une manière générale, on peut distinguer plusieurs phases.
Au départ, c'était localisé hors de nos frontières nationales, en Chine. Or, ce pays n’est pas le plus transparent au monde, ce qui fait naître la suspicion d’un virus créé là-bas, sur lequel on ne nous disait pas tout. Mais la médiatisation a évolué en même temps que le virus a franchi les frontières. À cela s’ajoute le rythme très rapide des contagions, qui a contribué au cadrage du sujet comme problème sanitaire, en introduisant par ailleurs un discours, classique sur les sujets de santé, autour de la notion de « risques ».
Le confinement vu par les dessinateurs. Journal du covid-19. Chaque jour, à 18 heures, le site du 1 publie un « Journal du Covid-19 »Une chronique d'Éric Fottorino illustrée par Nicolas Vial.
Par Éric Fottorino14/05/2020 FAUTE DE FESTIVAL DE CANNES, on peut bien continuer à rêver de cinéma. Cette année, Cannes ne sera pas dans Cannes mais essaiera d’exister partout où le septième art sera à l’honneur. De même que le patron du Tour de France Christian Prudhomme avait écarté l’idée d’une Grande Boucle à huis clos, c’est-à-dire sans public au bord des routes, le délégué général du Festival Thierry Frémaux, pédaleur forcené, s’est refusé à dématérialiser cet événement majeur du cinéma mondial : « Je ne sais pas ce que c’est, un festival virtuel !
S’agaçait-il ces jours-ci. En attendant, notre réflexe pavlovien de frénésie cinématographique du mois de mai a pris une tournure singulière d’après-confinement. Par Éric Fottorino13/05/2020 OUVRIR UNE ÉCOLE C’EST FERMER UNE PRISON, écrivait jadis Victor Hugo. Par Éric Fottorino12/05/2020 Et pourtant.