Biodiversité: l’état d’urgence. L’IPBES, le « Giec de la biodiversité », vient de rendre publics ses cinq rapports lors de sa 6e session plénière qui s’est achevée le 24 mars à Medellín, en Colombie.
À travers cette synthèse des connaissances scientifiques actuelles sur la biodiversité, les experts dressent un panorama alarmant de l’état du vivant et de la détérioration des sols, tout en proposant des pistes de solutions politiques. « La dégradation des terres, l’érosion de la biodiversité et le changement climatique sont les trois aspects d’un même problème majeur : l’impact dangereusement croissant de nos modes de vie sur la santé de la nature et des écosystèmes.
Nous ne pouvons plus nous permettre de lutter isolément contre ces trois menaces », a déclaré Robert Watson, président de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), en marge de la 6e session plénière, du 17 au 24 mars à Medellín. Un bilan exhaustif région par région.
Urbanisation, biodiversité, changement climatique : Les humains sont-ils trop nombreux ? Peut-on superposer, ou pas, les cartes de la population, de l'empreinte écologique et de l'érosion de la biodiversité ?
La démographie est-elle responsable du changement climatique? Autant de questions posées lors du FORUM FRANCE CULTURE l'année vue par les sciences à la Sorbonne. La COP 21 a été un grand événement scientifique et politique de l'année 2015. De façon passionnément intéressante, tout en actant l'origine anthropique du changement climatique, elle s'est tenue à distance de toute vision néo-malthusienne de la lutte contre celui-ci et pour la durabilité des ressources. Le FORUM FRANCE CULTURE l'année vue par les sciences a posé la question aux chercheurs : Où en est la transition démographique sur Terre ? Page et publications de P.H. Page et publications d'Hervé Le Bras Publications H. Institut Ecologie et Environnement / Agathe Euzen.
Les rapports de l'humanité à la nature peuvent-ils évoluer ? A Comic Strip Mirrors the Ravages of Climate Change - The New York Times. Jour du dépassement : l'humanité a déjà épuisé les ressources annuelles de la Terre. Ce mercredi 2 août, nous voilà déjà arrivés à la « Journée du dépassement de la Terre ».
Autrement dit, pour les cinq mois de l'année qui restent, l'humanité va surexploiter les ressources disponibles dans la nature. Nous les consommons donc plus vite qu'elles n'ont le temps de se régénérer en une année. Si nous poursuivons sur ce rythme, ce ne sera pas 1,7 planète Terre qu'il nous faudra mais 2, à l'horizon 2030. La nature a t-elle des droits ? Gilles Boeuf, biologiste, évoque la nécessité de préserver l'écosystème, malgré la laideur ou "l'inutilité" apparente de certaines espèces. Les zoos sont-ils en voie d'extinction ?
Début mai, un arrêté interministériel interdisant, à terme, la captivité des dauphins et des orques a été publié.
Faut-il élargir cette disposition à l’ensemble des animaux en captivité ? Des bassins plus larges et plus profonds. Des zones d’ombre pour permettre aux orques et aux dauphins de se cacher. Des vagues et des cascades pour leur éviter de trop s’ennuyer. Voici quelques-unes des nouvelles règles de fonctionnement que vont devoir appliquer les quatre delphinariums français. Cette affaire renvoie plus largement à la question de la captivité des animaux sauvages, et au statut des parcs zoologiques. Manger des animaux est-ce naturel? Une émission en partenariat avec le Quotidien du médecin Florence Burgat est philosophe, directrice de recherche à l'INRA.
Elle travaille sur la condition animale, notamment sous un angle phénoménologique. Son dernier livre paru au seuil en février 2017 "L'humanité carnivore" pose un certain nombre de questions que l'on ne peut éviter : il existe dans l’histoire et la préhistoire différents modes d’alimentation d’où la viande est absente ou marginale. Même si le fait végétarien se trouve être minoritaire ou localisé dans certains pays. Documentaire de l'été (1/8) : Nous avons bien turbiné 50 ans après, l’usine marémotrice de la Rance. Première diffusion : 06/12/2016 Quiconque a fréquenté un peu les côtes de la Manche, où les marées sont importantes voire formidables, a pu se représenter la force invincible de la mer.
La baie du Mont-Saint-Michel est l’endroit d’Europe qui présente les plus fortes marées. Un coefficient 120 équivaut aux îles Chausey à une différence de hauteur d’eau de 15 mètres entre la basse et la pleine mer. Les mouvements de ces masses d’eau représentent des circulations d’énergie colossales. Les parcs nationaux aux Etats-Unis du 21 octobre 2015 - France Inter. En France au XIXème siècle, les peintres de Barbizon en appelaient au respect de la forêt de Fontainebleau tandis que les Suisses créaient leur première réserve naturelle au Creux du Van dans le canton de Neuchâtel.Mais rien de comparable avec le grand mouvement qui va donner naissance dès les années 1860-1870 à Yosemite puis Yellowstone et qui fait qu’aujourd’hui, 59 parcs nationaux ont fini par fédérer 2% du territoire des Etats-Unis !
Le peuple américain a tôt pris conscience qu’il marchait dans une nature qui lui était propre. Un moment, au départ, il s’est agi de la dompter, d’assécher les marais, de redresser les fleuves mais très vite est venue aux pionniers la conscience du caractère exceptionnel des paysages qu’ils découvraient. Cet immense pays neuf n’avait peut-être pas de monuments historiques mais il se construisait au milieu d’« antiquités naturelles » d’une beauté inouïe.
Une histoire environnementale des Maldives du 05 novembre 2015 - France Inter. Pourtant, aux Maldives, les touristes des îles-hôtels, quand ils ne robinsonnent pas sous les cocotiers, vivent déjà sous l’eau sans s’inquiéter outre-mesure.
Leur sont proposés à gogo des dîners et des festivals de plongée, accompagnés de conversations avec les dauphins. Il faut juste qu’ils ne regardent pas ce qui se passe dans les autres îles habitées par les résidents permanents. Les islamistes aux commandes depuis le renversement du président Nasheed y veillent, de même qu’ils continuent de limiter à une trentaine d’années la durée des concessions qu’ils accordent aux investisseurs étrangers. Les calculs économiques et politiques s’effectuent dans le très court terme : l’espace d’une génération, dans l’espoir que n’intervienne pas de suite un raz de marée. La vie des animaux : L’animal sauvage du 29 décembre 2015 - France Inter. Semaine spéciale « La vie des animaux » 2/5 Animal ?
Sans doute vaut-il mieux dire : animaux. Et, entre les animaux, comment distinguer ? Attribuer à certains d’entre eux le qualificatif de « sauvages », c’est partir de la relation que l’homme établit avec eux. Serait sauvage telle espèce parce qu’elle nous apparaît très distante. Vaste débat qui dépasse la vieille zoologie, laquelle classifiait tranquillement par compartiments assez étanches. La vie des animaux : le cirque du 01 janvier 2015 - France Inter. Semaine spéciale « La vie des animaux » 5/5 Une demi-douzaine de pays, le dernier en date étant la Belgique, refusent déjà, partiellement ou totalement, la présence des animaux sous les chapiteaux.
Le motif mis en avant est évidemment la protection de leur santé et de leurs droits et l’exemple couramment mis en avant celui du cirque du Soleil, qui obtient beaucoup de succès en se passant d’eux. Pour fonder ces comportements nouveaux, la comparaison est aussi faite entre les cirques et les zoos : dans les deux cas, n’a-t-on pas affaire à des animaux en captivité ? Cependant, on pourrait aussi, légitimement, faire le parallèle avec les autres types de spectacle.
Quand il figure sur une scène - ou un écran, il est normal que l’animal relève d’une réglementation, comme ses autres partenaires de tout poil. L'Atlantide de Tchernobyl. La centrale de Tchernobyl s’appelait Lénine et constituait un fleuron d’un système politique qui était bâti sur la dissimulation « Le troisième jour sonna la trompette et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau et le nom de cette étoile est Absinthe ». Absinthe comme Tchernobyl. L’environnement de Versailles. Rediffusion du 1er septembre 2015 Série "Ecologie" On peut toujours compter sur Saint-Simon pour faire descendre Louis XIV de l’échelle de la gloire. La versaillologie traditionnelle est accoutumée à chanter le triomphe du souverain sur la nature : de même qu’il touche les écrouelles, il fait surgir l’eau vive, les perspectives de ses jardins débouchent sur un pays qui est aussi bien dessiné qu’eux etc. Le petit duc, évidemment, n’est pas convaincu qu’en matière d’aménagement, l’action du grand roi soit plus juste que dans d’autres.