Peut-on être écologiste et défendre le nucléaire ? On a tenté de trancher le débat en répondant à 5 questions. Alors que le démantèlement de la centrale de Fessenheim a commencé, des courants en faveur du nucléaire tentent de faire entendre leur voix parmi le mouvement écologiste.
Trois ours blancs gonflables manifestent devant le siège français de l'ONG Greenpeace. La scène a de quoi étonner, ce lundi 29 juin, dans le centre de Paris, d'autant que l'un de ces gros mammifères tient dans ses mains une pancarte avec un atome (nucléaire) "enlaçant"... un cœur. Derrière cette action se cachent en réalité des militants pro-nucléaire venus dénoncer la fermeture de la centrale de Fessenheim, prévue quelques heures plus tard. Ce modeste rassemblement reflète surtout la résurgence d'un débat, pas si neuf, qui agite les mondes politique, associatif et scientifique : l'énergie nucléaire peut-elle être une alliée dans la lutte contre le réchauffement climatique ?
1L'énergie nucléaire est-elle vraiment décarbonée ? Cette analyse est trop simpliste pour certains. Comment l'expliquer ? L'increvable mythe du « nuage de Tchernobyl » Faudra-t-il vraiment 3 400 éoliennes pour remplacer Fessenheim ? Bonjour, nous avons été interrogés sur des messages, largement commentés sur Twitter, à propos de la fermeture à venir de la centrale de Fessenheim, qui vit ses derniers mois.
Une photo représente un espace entièrement hérissé d’éoliennes. Le commentaire : «Au milieu de cette image, la centrale nucléaire de #Fessenheim. Tout autour, 850 éoliennes. Ça fait beaucoup ? Et pourtant, c’est juste le quart de ce qu’il faudrait pour produire autant d’électricité que la centrale. Il y a un peu plus d’un an et demi, CheckNews avait déjà travaillé sur le sujet, un internaute nous ayant saisis sur les différents chiffres (parfois très éloignés) qui circulaient sur la question. Première donnée : les éoliennes ne produisent pas tout le temps. Faudra-t-il vraiment 3 400 éoliennes pour remplacer Fessenheim ?
Bonjour, nous avons été interrogés sur des messages, largement commentés sur Twitter, à propos de la fermeture à venir de la centrale de Fessenheim, qui vit ses derniers mois.
Une photo représente un espace entièrement hérissé d’éoliennes. Le commentaire : «Au milieu de cette image, la centrale nucléaire de #Fessenheim. Tout autour, 850 éoliennes. Ça fait beaucoup ? Et pourtant, c’est juste le quart de ce qu’il faudrait pour produire autant d’électricité que la centrale. Il y a un peu plus d’un an et demi, CheckNews avait déjà travaillé sur le sujet, un internaute nous ayant saisis sur les différents chiffres (parfois très éloignés) qui circulaient sur la question.
Première donnée : les éoliennes ne produisent pas tout le temps. Transition énergétique : avons-nous encore le temps ? Alors que Donald Trump s'est félicité ce lundi d'avoir formellement engagé la procédure de retrait de son pays de l'Accord de Paris, vantant au passage les mérites du "magnifique charbon propre" américain, la réussite de la transition écologique et énergétique apparaît de plus en plus incertaine.
Au centre de ce combat se trouve la question du cocktail énergétique : se passer des énergies fossiles productrices de gaz à effet de serre est urgent, tandis que le nucléaire est décrié comme une impasse par ses détracteurs, qui dénoncent les déchets produits et les dérives des nouveaux chantiers de la filière, tels que l'EPR ou l'ITER. Dans le même temps, une transition rapide vers des énergies renouvelables tarde à se concrétiser. A-t-on encore le temps et les moyens pour mener à bien la transition énergétique ?
Pour sauver la planète, doit-on se résoudre à accepter des ajustements radicaux de notre consommation énergétique ? "Le risque zéro n'existe pas. Tchernobyl a-t-il provoqué des cancers en France ? Le « nuage radioactif » venu d’Ukraine ne s’est certes pas arrêté à la frontière, comme le prévoyait un bulletin météorologique d’Antenne 2 resté célèbre dans la foulée de l’accident nucléaire qui secoua l’Europe le 26 avril 1986, mais il n’a eu que peu de conséquences sanitaires, contrairement à la croyance populaire ancrée depuis trente ans.
Pourquoi ? Deux éléments permettent d’expliquer les faibles conséquences sanitaires : le niveau de contamination des sols et de l’air en France et l’amélioration du diagnostic du cancer de la thyroïde. La contamination radioactive en France est restée faible Le survol du nuage radioactif de Tchernobyl du 30 avril au 3 mai a diffusé dans l’air et sur les sols français un certain nombre d’éléments radioactifs tels que l’iode 131 ou le césium 137. Une reconstitution des dépôts de césium 137 réalisée d’après les relevés de mai 1986 montre que la France a été inégalement touchée par ces dépôts. Le becquerel, le sievert : qu’est-ce que c’est ? Gary Dagorn.