M.actualitte. M.actualitte. Le 20 janvier dernier, le président du Syndicat national de l'Edition, Antoine Gallimard, s'est exprimé dans Le Monde sur la question sensible de la rémunération des auteurs sur l'exploitation numérique de leurs œuvres.
Zebook.com, par ailleurs adhérent du SNE, se trouve en désaccord complet avec la position officielle du Syndicat. Voici pourquoi. La position du SNE est simple : la rémunération d'auteur prévue au contrat d'édition pour l'exploitation première de l'œuvre s'applique au livre physique comme à sa version numérique. Pour justifier ce point de vue, Antoine Gallimard s'appuie principalement sur deux arguments : Le numérique représente pour les éditeurs un investissement lourd (production des œuvres, mais surtout création de plateformes de diffusion et de distribution interconnectées avec les revendeurs, mise en place d'un nouveau modèle de suivi commercial). Défendre l'idée d'un livre numérique « homothétique » est évidemment un incroyable contresens historique et commercial. Apprend-on mieux sur un support papier ou sur un écran ? Différentes études seraient plutôt en faveur du papier, mais la différence est faible.
Une recherche britannique (Kate Garland, université de Leicester) a montré que si l’on donne les mêmes documents à des étudiants sur écran ou sur papier, la mémorisation est la même. Or, dans la même étude, on remarque également que si les étudiants ne connaissent rien au sujet, alors l’écran est un support un peu moins bon.
Lorsque l’on apprend sur papier, nous nous souviendrions aussi, visuellement, de l’objet qui sert de support, la page, le livre ou encore le classeur, ce qui favoriserait la mémorisation. Un chercheur français (André Tricot, université de Toulouse) affirme, lui, que la lecture sur un écran est plus complexe car il faut en permanence réfléchir à une action : cliquer ou non sur un lien, déclencher le déroulement du texte ou passer à la page suivante. Papier ou numérique ? Pour les enfants, la lecture prime sur les formats. L'important n'est pas le médium utilisé, mais le simple fait de lire aux enfants, de les familiariser avec la lecture, et leur prodiguer le plaisir de cet exercice.
Et pourtant, même si les livres numériques sont plus interactifs que jamais, au point qu'il n'est plus nécessaire qu'un adulte surveille, le partage reste essentiel. Les spécialistes de la lecture sont formels - et on les en remercie - l'apparition des tablettes, des lecteurs ebook et autres, ne signifie pas pour autant que la tradition de s'asseoir avec son enfant sur les genoux pour lui lire une histoire doit disparaître.
Et moins encore d'arrêter de les faire lire à voix haute. La lecture à voix haute, expliquent les spécialistes, aide à obtenir une expression fluide, et apporte de multiples choses avec elle. Enterrer le livre numérique enrichi : ne pas penser 'livre', mais 'histoires' Dès lors qu'on parle de « livre enrichi », les passions se déchaînent, les têtes s'échauffent et les mots dépassent quelquefois la pensée.
Le livre enrichi tel qu'il est aujourd'hui imaginé n'est ni plus ni moins que du web, qui lui-même a succédé aux premières applications interactives et hypertextuelles sur CD-ROM. Parler de livre augmenté, c'est donc un truc marketing pour vendre ce qui jusque-là était diffusé gratuitement en ligne. À l'écriture graphique, on ajoute quelques add-ons des autres écritures, mais on n'invente pas une nouvelle écriture. Tirer plus loin le livre ce serait le pousser vers les jeux vidéo, le faire basculer dans un autre art. M.actualitte. À l'ère des écoles et cartables numériques, le digital pourrait ne pas représenter une solution d'apprentissage idéale.
En tout cas, moins que les manuels imprimés. Selon une étude présentée par Heather Ruetschlin Schugar et Jordan T. Lisa Guernsey: Why eReading With Your Kid Can Impede Learning. A sizeable number of young kids will be getting e-readers this Christmas.
Though not everyone is plunging in — the New York Times recently reported that some adults are eschewing them for their children even while they embrace them for themselves — the appeal to parents is strong, especially when marketers pitch the devices as on-ramps to literacy. What today’s gift-givers may not know is that the devices can unintentionally cause parents to hamper their child’s learning. This phenomenon first turned up a few years ago in research at Temple University on e-books for preschool and elementary school children. Instead of talking with their children about the content of the books, parents ended up spouting “do this, don’t do that” directives about how to use the devices. “Parents would put their hands over the kids’s hands,” said Julia Parish-Morris, the leader of the study and now a post-doctoral researcher in pediatrics at the University of Pennsylvania.