« De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes » par Benjamin Constant. Jalon 2 : Benjamin Constant défend la démocratie représentative. La liberté des modernes, c’est pour chacun le droit de n’être soumis qu’aux lois, de ne pouvoir être ni arrêté, ni détenu, ni mis à mort, ni maltraité d’aucune manière, par l’effet de la volonté arbitraire d’un ou de plusieurs individus. C’est pour chacun le droit de dire son opinion, de choisir son industrie et de l’exercer, de disposer de sa propriété, d’en abuser même ; d’aller, de venir sans en obtenir la permission. C’est, pour chacun, le droit de se réunir à d’autres individus, soit pour conférer sur ses intérêts, soit pour professer le culte que lui et ses associés préfèrent, soit simplement pour remplir ses jours d’une manière plus conforme à ses fantaisies.
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Merci pour ce retour ! Nous l’utiliserons pour rendre Wikipédia encore meilleur ! Historiquement, le libéralisme est une doctrine de philosophie politique, moderne et morale (John Locke et Montesquieu en sont les pères) fondée sur la liberté et la reconnaissance de l'individu[1],[2]. Il a pour but initial de rationaliser et ordonner les relations sociales. Le libéralisme classique repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels précédant toute association, et qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer, et prône la liberté d'expression des individus.
Politiquement, plusieurs courants politiques parfois radicalement incompatibles vont pourtant se revendiquer du libéralisme, soit dans le domaine des mœurs (dans les pays anglo-saxons), soit dans le domaine économique. Les doctrines émergentes du libéralisme au début du XIXe siècle sont le socialisme[6] et le capitalisme libéral[7]. Articles. Benjamin Constant. Benjamin Constant de Rebecque (Lausanne, 25 octobre 1767 – Paris, 8 décembre 1830) est un homme politique et écrivain franco-suisse, aux positions libérales classiques.
Biographie Benjamin Constant, le « maître d'école de la liberté », est issu d'une famille de Huguenots, établie en Suisse. En 1794, il fait la connaissance de Germaine de Staël (femme de lettres et fille de Jacques Necker, ancien contrôleur général des Finances de Louis XVI). Opposant dès 1800 à Bonaparte, il participe aux rencontres du Groupe de Coppet, organisées par Mme de Staël, où les discussions concernent aussi bien les questions d'esthétique littéraire que l'élaboration d'une opposition libérale au régime napoléonien. - Benjamin Constant. Benjamin Constant de Rebecque est un homme politique et écrivain franco-suisse né à Lausanne le 25 octobre 1767 dans une famille protestante.
Sa mère meurt en couches.t son père étant colonel dans un régiment suisse au service de la Hollande, Benjamin le suit lors de ses voyages. Il passe son enfance entre l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, pays dans lesquels il fait ses études. En 1794, il rencontre Germaine de Staël avec qui il entretiendra une relation chaotique. À cette époque, elle anime le Groupe de Coppet, un regroupement libéral, anti-napoléonien et romantique. Républicain, Benjamin Constant fait ses débuts en politique avec difficultés dès 1795 lorsqu’il débarque à Paris avec Mme de Staël.
Il quitte Paris et rejoint la Suisse puis l’Allemagne avant de revenir en décembre 1804. Benjamin Constant (1767-1830) Benjamin Constant de Rebecque, né à Lausanne le 25 octobre 1767, décédé à Paris le 8 décembre 1830, inhumé au cimetière du Père-Lachaise, est un romancier, homme politique, et intellectuel engagé franco-suisse.
Républicain et engagé en politique depuis 1795, il soutiendra le Coup d'État du 18 fructidor an V, puis celui du 18 Brumaire. Il devient sous le Consulat le leader de l'opposition libérale dès 1800. Après avoir quitté la France pour la Suisse puis l'Allemagne, il se rallie à Napoléon pendant les Cent jours, et il revient en politique sous la Restauration. Élu député en 1818, il le sera encore à sa mort en 1830. Chef de file de l'opposition libérale, connue sous le nom des « Indépendants », il est l'un des orateurs les plus en vue de la Chambre des députés et défend le régime parlementaire. Les écrivains français en politique - De l'Empire à la « monarchie de Juillet » (1804-1848) De l’Empire à la Troisième République, le XIXe siècle a été jalonné par de nombreux régimes politiques et ébranlé par de violentes secousses.
C’est aussi un siècle durant lequel les grands écrivains n’ont pas hésité à s’engager, balançant entre hommes d’influence, hommes d’action et hommes de pouvoir. De ces liens qu’ils ont tissés entre littérature et politique, ils ont fait une partie de l’identité française et seront suivis par leurs successeurs lors du siècle suivant. C’est l’histoire de ce compagnonnage parfois ambigu, souvent heurté, que nous allons retracer en trois parties. La première couvre l’Empire et la révolution de 1830.
Elle évoque des figures particulièrement marquantes tels que Chateaubriand ou Alexandre Dumas, qui s’impliqueront avec fougue dans la vie politique sans pour autant recevoir les récompenses auxquelles ils aspiraient. L’Empire et la Restauration.