ÉcoVillage de Pourgues. L’association La Bascule, instrument macronien ou outil du changement ? Pontivy (Morbihan), reportage « Bienvenue à la clinique de la transition !
Ici, on soigne la République ! » Sourire aux lèvres, Quentin, 28 ans, ouvre la porte vitrée de l’ancien accueil d’urgence d’un hôpital désaffecté, situé en lisière de Pontivy, petite ville bretonne. Dans son dos, deux personnes méditent au soleil, bercées par le rire des mouettes, tandis qu’un petit groupe prépare une réunion. Sur le grand toit de tôle rouge, en grandes lettres blanches, on lit : La Bascule.
C’est ainsi que s’intitule le « lobby citoyen » créé en février 2019 à l’initiative de l’entrepreneur Maxime de Rostolan. L’ennemi sur un Plateau - Serge Quadruppani. Si l’on en croit le document succinct présentant leur démarche, ils veulent susciter rien moins qu’un « sursaut démocratique, écologique et social » face au « point de bascule » devant lequel serait arrivée « la civilisation humaine ».
Et pour cela, ils ambitionnent de réunir aussi bien des « associations, entreprises, collectivités territoriales, ou dynamiques citoyennes » que les partisans des « marches pour le climat, [des] grèves étudiantes ou encore [du] mouvement des Gilets Jaunes » pour « organiser un rassemblement ». Une fois proclamé le caractère spectaculaire et surdimensionné de la chose (et encore, à les en croire, ils préfèrent de pas annoncer trop vite les noms des supervedettes qui viendront, « pour ne pas se retrouver à 300 000 »), la Bascule ne fournit guère d’informations sur son contenu, hormis qu’il s’agit de « rassembler » et de « faire converger ». L’événement annoncé s’appelle l’An Zéro. Jean-Marc Borello : itinéraire d’un patron, du milieu de la nuit à la macronie. Colosse culminant à près de deux mètres, voix rocailleuse et accent marseillais, Jean-Marc Borello, 61 ans, est un patron déroutant.
En trente ans, l’ancien éducateur de rue est devenu le pape - laïc - de l’économie sociale et solidaire (ESS), un secteur passé à la postérité depuis que François Hollande lui a dédié un ministère, niché au cœur de la forteresse de Bercy. Depuis, toutes les formules superlatives ont été tentées pour décrire Jean-Marc Borello, sorti de l’ombre associative pour devenir un acteur politico-économique majeur. «Bill Gates de l’ESS» quand on veut être gentil. «Bernard Tapie du social», quand on a quelques doutes sur le bonhomme quand même. L’écologie people à l’assaut du plateau de Millevaches. Depuis deux ans, le trimestriel creusois IPNS (Journal d’information et de débat du plateau de Millevaches) publie des billets réguliers signés « Zig et Puce ».
Ces billets tentent de secouer les facilités qu’offre la certitude morale d’être du bon côté, celui de l’« alternative ». Cette tribune a été publié dans le numéro 67 (mai 2019) du trimestriel. Des jeunes en grève pour le climat expriment leurs inquiétudes au sujet du festival L'An Zéro par Collectif. L'An Zéro est un festival « écolo » qui doit se tenir les 30, 31 août et 1er septembre 2019.
Il est organisé par le « lobby citoyen » La Bascule, dans l'idée d'« accélérer la transition". Le festivalier sera en principe invité à traverser plusieurs villages thématiques (le village civique, militant, sportif ou encore le village paysan) pour rencontrer les différents « acteurs de la transition » afin d' « apprendre et de co-élaborer la transition » avec eux. Malgré son apparence rassembleuse et bon-enfant, l'An Zéro a suscité dès son annonce de très vives critiques, à la fois par voie de presse (1), mais aussi à l'occasion de réunions publiques avec les habitants en Creuse, où il devait avoir lieu. Conséquence : la tenue du festival à Gentioux-Pigerolles (Creuse) est annulée, et le festival est contraint de se déplacer ailleurs. Quoi qu'il en soit du lieu où se tiendra l'An Zéro, la façon dont il est présenté et organisé nous inquiète.
Le sport = un partenariat avec Décathlon (3) Fermes d’avenir, des petites fermes aux grandes ambitions. Rochecorbon (Indre-et-Loire), reportage 15.000 participants, 300 bénévoles, 220 visites de fermes.
Après trois mois de péripéties et 3.300 kilomètres à vélo, le « Fermes d’avenir Tour » s’est achevé le 14 septembre en Touraine à Rochecorbon (Indre-et-Loire). Créatrice de ce festival itinérant, l’association Fermes d’avenir a profité de l’occasion pour organiser ses quatrièmes journées annuelles. Un retour aux sources, puisque ce mouvement est né à une dizaine de kilomètres, de l’autre côté du fleuve, à la ferme de la Bourdaisière, à Montlouis-sur-Loire. En lisière de forêt, bordée par les jardins potagers du château homonyme, elle s’étend sur 1,4 hectare, dont 8.000 m² de cultures maraîchères diversifiées.
Fermes d'avenir - Fermes d'avenir. Blue Bees - Finançons une agriculture… d’avenir ! Bascule Argoat – L'utopie heureuse d'un futur soutenable.