Cybercriminalité : des condamnations bien réelles. En avril, nous avons pu observer une augmentation des arrestations de cybercriminels.
La plupart des cas étaient directement liés à des vols d’argent; mais curieusement, les cybercriminels préfèrent voler des petites sommes sur des centaines de cartes bancaires plutôt que de voler une grosse somme à une unique victime. Ainsi, ils espèrent ne pas être punis car les torts causés à chacune de leurs victimes sont relativement peu importants. Nous verrons néanmoins que ces espoirs sont vains : qu’il s’agisse de milliers ou de millions d’euros volés, ils finissent tôt ou tard en prison. Pirates du 21ème siècle Les films décrivent peut-être les pirates comme des héros romantiques, mais ils obtiennent leur argent en volant, et ça n’a pas beaucoup changé de nos jours.
Curieusement, Svartholm Warg avait déjà été condamné pour des accusions contre Pirate Bay et s’était enfui au Cambodge afin d’échapper aux poursuites. Cybercrime. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Un cybercrime est une « infraction pénale susceptible de se commettre sur ou au moyen d’un système informatique généralement connecté à un réseau ». Il s’agit donc d’une nouvelle forme de criminalité et de délinquance qui se distingue des formes traditionnelles en ce qu’elle se situe dans un espace virtuel, le « cyberespace ». Depuis quelques années la démocratisation de l’accès à l’informatique et la globalisation des réseaux ont été des facteurs de développement du cybercrime. Types d'infractions[modifier | modifier le code] On peut alors aujourd’hui regrouper la cybercriminalité en trois types d’infractions : Dispositif législatif et conventionnel de lutte[modifier | modifier le code] Dispositif législatif et réglementaire français[modifier | modifier le code] En France la cybercriminalité est prise juridiquement en compte depuis la loi relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés du 6 janvier 1978.
Roman d'anticipation. Structures de lutte contre la cybercriminalité en France. Dans un précédent post je m'intéressais à la censure sur internet dans les pays peu démocratiques.
Cela ne veut pas dire que dans nos sociétés on puisse dire tout et n'importe quoi sur internet. Cet espace de communication doit respecter des règles : ne pas faire l'apologie du racisme, de la pédophilie et autres déviances. La brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information. Modifié le 23/01/2014 Elucider les crimes et délits informatiques, voilà la mission dévolue à la brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information (BEFTI).
Zoom sur cette unité de la police judiciaire. Créée en février 1994, la BEFTI compte aujourd’hui 25 policiers spécialisés dans les nouvelles technologies. Elle est composée de trois groupes « enquêtes et initiative » et d’un groupe d’ « assistance ». Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication / Lutte contre la criminalité organisée / Direction Centrale de la Police Judiciaire / Organisation.
Historique : La révolution numérique et le développement de la communication en réseaux ont rendu indispensable l'adaptation des outils législatifs, répressifs et de coopération internationale.
Ainsi, le décret n° 2000-405 du 15 mai 2000 a créé au sein de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) un office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC). Il s'agit d'une structure nationale, à vocation interministérielle et opérationnelle. Missions : L'OCLCTIC est chargé : Grâce aux connaissances spécialisées de ses fonctionnaires, l'OCLCTIC apporte son soutien technique aux enquêteurs en charge des perquisitions informatiques. Son domaine d'action comprend également la lutte contre les atteintes aux systèmes d'information gouvernementaux ou de sociétés sensibles économiquement ou techniquement.
Composition : Pour remplir ces missions, le service est composé de 60 policiers et gendarmes à compétence nationale. Cybercriminalité : 10 exemples d'arrestations majeures. Les politiciens, les chercheurs en sécurité et autres groupes engagés dans la lutte contre la cybercriminalité comparent souvent cette situation aux efforts menés dans la lutte contre le crime organisé traditionnel.
Certaines astuces et tactiques sont comparables et les motivations le sont tout autant; il existe néanmoins une différence majeure entre les deux groupes : les cybercriminels n’ont aucune peur d’être attrapés. Les chances qu’un cybercriminel soit attrapé, poursuivi et incarcéré sont extrêmement minces, surtout en comparaison avec le volume de cybercriminalité qui existe aujourd’hui. « L’absence d’accords internationaux et d’application des lois, y compris dans les pays où des lois contre la cybercriminalité existent, rend quasiment impossible la diminution de la cybercriminalité.
Par conséquent, quand les organismes d’application de la loi effectuent une arrestation, même si elle ne semble pas importante sur le plan global, l’arrestation fait souvent les gros titres. Cybercriminalité: les forces de l'ordre en formation continue. 01net le 21/01/14 à 15h44 Création du CECyF au FIC 2014.
Afin de mieux pouvoir lutter contre la cybercriminalité galopante, différents acteurs français dans la lutte contre ce fléau viennent de créer un centre d'expertise, à l'occasion du Forum International de la Cybercriminalité qui se tient actuellement à Lille. Baptisé CECyF (Centre Expert de lutte contre la Cybercriminalité Français), il a pour but de développer la formation, l'éducation et la recherche dans ce domaine.
Il regroupe à ce jour deux universités (Montpellier 1, Université technologique de Troyes - UTT), une école d'ingénieurs (Epita), trois services de l'Etat (Gendarmerie nationale, Enquêtes fiscales, Douanes), quatre entreprises (CEIS, Microsoft, Orange, Thales) et deux associations (Alliance internationales de lutte contre les botnets, Association francophone des spécialistes des l'investigation numérique). Dans les faits, le CECyF est une association de loi 1901. Lire aussi: