Emmanuel Macron « demande pardon » aux harkis et annonce une loi de « reconnaissance et de réparation » L’Elysée avait fait savoir qu’Emmanuel Macron souhaitait « franchir un nouveau pas » dans la « reconnaissance » de l’« abandon » des harkis par la France.
C’est dans cette optique que le président de la République leur a demandé « pardon » au nom de la France, lundi 20 septembre. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Guerre d’Algérie : vers un nouveau geste d’Emmanuel Macron en faveur des harkis Dans le cadre d’une réception à l’Elysée consacrée à la mémoire des harkis ayant combattu aux côtés de l’armée française durant la guerre d’Algérie, M.
Macron a également annoncé la présentation, « avant la fin de l’année », d’un projet de loi de « reconnaissance et de réparation ». La Guerre d'Algérie. Une exposition numérique sur les mémoires de la guerre d'Algérie. Les harkis : ils sont algériens et ont combattu pour la France. Témoignages sur la torture pendant la guerre d'Algérie - Archive vidéo INA.
Emmanuel Macron décide de faciliter la déclassification des archives de la guerre d’Algérie. Le rapport de l’historien Benjamin Stora sur la question mémorielle de la colonisation et de la guerre d’Algérie préconisait l’accès aux archives classifiées de plus de cinquante ans, notamment celles sur la guerre d’Algérie.
Dans un communiqué publié mardi 9 mars, l’Elysée annonce que le chef de l’Etat « a pris la décision de permettre aux services d’archives de procéder dès demain [mercredi] aux déclassifications des documents couverts par le secret de la défense nationale (…) jusqu’aux dossiers de l’année 1970 incluse ». « Cette décision sera de nature à écourter sensiblement les délais d’attente liés à la procédure de déclassification, s’agissant notamment des documents relatifs à la guerre d’Algérie », selon le texte.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Guerre de tranchée sur l’accès aux archives Article réservé à nos abonnés Lire aussi Emmanuel Macron « reconnaît » la responsabilité de la France dans l’assassinat d’Ali Boumendjel en Algérie Le Monde avec AFP. En « facilitant » l’accès aux archives de la guerre d’Algérie, Macron poursuit sa politique des « petits pas » sur la réconciliation mémorielle. L’Elysée poursuit sa politique des « petits pas » recommandée par le rapport de l’historien Benjamin Stora sur la réconciliation mémorielle franco-algérienne.
Emmanuel Macron a décidé, mardi 9 mars, de « faciliter l’accès aux archives classifiées de plus de cinquante ans » – mesure qui concernera donc la période de la guerre d’Algérie (1954-1962) –, a précisé un communiqué diffusé par la présidence de la République. Cette annonce, qui répond partiellement à une requête d’universitaires se plaignant des entraves à la libre consultation de documents historiques, survient une semaine après la reconnaissance par M. Macron de la responsabilité de l’Etat français dans l’« assassinat » de l’avocat nationaliste Ali Boumendjel en 1957.
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