Shang Xia : Hermès mise sur une nouvelle marque de luxe chinoise, Directions générales. SNCF : la grève reconduite lundi La grève des cheminots à lappel de la CGT et de SUD-Rail a été «?
Reconduite?» Pour lundi,... Valls alarmiste sur la gauche française "Le risque de voir Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle" de 2017... Quand le demi-finaliste de Roland-Garros perd tous ses gains... + VIDEO - Après sa défaite contre Novak Djokovic en demi-finale, Ernests Gulbis est rentré... Intermittents : les Guignols de l'info en grève lundi. Les géants du luxe assument leurs délocalisations. Calvin Klein, Ralph Lauren, Armani, Prada, Burberry...
Tous recourent à des sous-traitants des pays émergents. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nicole Vulser Chez les géants français du luxe, la délocalisation est encore un sujet tabou. C'est beaucoup moins vrai chez leurs homologues américains ou italiens qui, eux, assument, plus volontiers, de telles pratiques. Ce phénomène tend à s'accélérer, surtout pour les lignes de prêt-à-porter ou les accessoires.
"Il existe deux types de délocalisations, l'une pour trouver un savoir-faire qui n'existe plus ailleurs - la fabrication des chaussures ou de la maroquinerie en Italie, des montres en Suisse, des broderies en Inde ou la soie en Chine - et l'autre pour rechercher des économies là où le prix de la main-d'oeuvre est très faible, dans la zone Euromed ou l'Asie", explique Nicolas Boulanger, responsable du secteur luxe de la société d'études Eurostaf. "Est-ce qu'on demande à Renault où ses voitures sont fabriquées ?
" Powered by: LeVif – Tendances – MoneyTalk. Made in Europe : une stratégie gagnante. Made in Europe : une stratégie gagnante pour les entreprises Depuis quelques années maintenant, PME comme multinationales se retournent vers le marché intérieur européen pour des raisons non négligeables.
L’argument le plus important est relatif au déficit de qualité dont souffrent les usines asiatiques : le Made in Europe est alors en quelques sortes le moyen d’apporter un gage de traçabilité, de respect des délais et de qualité supplémentaire. Et la compétitivité ? Et bien, bon nombre d’entreprises s’y retrouvent… entre économies liés aux coûts de transport et absence de droits de douanes, acheter en Europe ne veut pas dire acheter plus cher ! Quand le "made in China" se transforme en "made in Europe"
Www.agilebuyer.com/memo/presse/Enquete_AgileBuyer-HEC_Tendance_2014_VersionWeb.pdf. Les entreprises de moins en moins sensibles au « made in France » Seules 13 % des sociétés déclarent avoir comme objectif d'acheter français en 2014, contre 18 % l'année dernière.
L'année 2013 avait semblé être marquée par le renouveau du «made in France». Son promoteur, Arnaud Montebourg, n'avait pas ménagé ses efforts, en faisant une sorte de cause nationale: soutien aux entreprises en difficulté, exposition des objets «made in France» au ministère, appel à une «réorientation de l'achat public» vers plus d'«esprit patriotique» - le ministre du Redressement productif avait aussi invité les opérateurs télécoms (Orange, SFR, Bouygues et Free) à passer des commandes à l'équipementier Alcatel-Lucent en difficulté, plutôt qu'à son concurrent chinois. Comment Obama relance le "made in America" « Plus d'une tonne d'acier par ouvrier.
Pas mal, la production, hein ? », s'exclame Barack Obama devant un parterre de bleus de chauffe et de casques jaunes. Ce 14 novembre 2013, il est en visite dans une aciérie d'ArcelorMittal, à Cleveland, dans l'Ohio. Fermée en 2008, la fabrique a réouvert. Aujourd'hui, elle tourne à plein régime. Et le président d'enfoncer le clou : « L'histoire de cette usine est celle de l'Amérique sur les cinq dernières années. Empêtré dans une réforme de la santé qui cafouille, Barack Obama, au plus bas dans les sondages, préfère mettre l'accent sur l'amélioration du marché du travail, et rappeler qu'il a aidé à sauver l'industrie automobile, laquelle a participé au renouveau du secteur industriel en général et de l'acier en particulier.
Après un recul de plus de 20 % entre décembre 2007 et juin 2009, la production manufacturière a quasiment regagné, entre juin 2009 et octobre 2013, le terrain perdu. La raison ? « Elle est bien là, dit-il. Le made in France ? Pourquoi les entreprises n'en ont cure ! Poser en marinière n'aura pas été suffisant !
En 2014, Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif devra encore faire œuvre d'imagination pour promouvoir le made in France auprès des entreprises. Heureusement, les ménages sont bien plus sensibles sur le sujet. En effet, malgré les tensions sur leur pouvoir d'achat, la majorité des consommateurs français se disent prêts à donner la priorité aux produits fabriqués dans l'Hexagone.