Neuro-éducation et pédagogie : sommes-nous tous crédules ? (partie 1/2) Dans mon récent quotidien de doctorant en psychologie cognitive, je suis souvent interpellé par l’utilisation systématique du terme “neuro” : neuro-marketing, neuro-psychanalyse, neuro-sagesse et surtout neuro-éducation.
Ces termes sont de plus en plus souvent utilisés, notamment dans des articles de vulgarisation. Étant curieux d’un domaine m’étant inconnu, je me suis penché plus particulièrement sur la neuro-éducation. Des neuroscientifiques découvrent comment les pauses pendant l'apprentissage améliorent la mémoire. Bien que l’effet d’espacement soit connu depuis la fin du XIXe siècle, ce n’est que récemment que les chercheurs sont enfin parvenus à l’expliquer, grâce à des expériences réalisées sur des rongeurs.
Un mécanisme obscur. Plasticité cérébrale : Comment reprogrammer votre cerveau pour être plus performant ? Quand les neurosciences rencontrent la formation : vers le neurolearning. La science livre petit à petit quelques secrets sur notre cerveau.
L’état actuel des connaissances permet de comprendre les principaux mécanismes de l’attention, de la motivation et de la mémorisation. Petit tour de notre boîte crânienne. Notre cerveau : une mécanique très performante, et économe Notre cerveau renferme presque 100 milliards de neurones, chacun muni de 10 000 synapses en moyenne. Ce réseau gigantesque de près de 1 million de milliard de connexions nerveuses, (toutes capables de fonctionner en même temps), surpasse n’importe quel supercalculateur dans à peine 1,4 kg (2% de notre poids).
Cette ultra-performance à un coût important : notre cerveau est capable de consommer à lui seul 20% de notre énergie. 3 fois plus que nos muscles lors de la montée du mont Ventoux à vélo ! Conscient de sa capacité à nous épuiser lors de sa sollicitation intense, notre cerveau à une parade : il possède deux systèmes de fonctionnement dont un très économe en énergie. Ne pas la saturer. Mémoire ou mémoires ? Les différents types. Avons-nous une mémoire ?
Ou des mémoires ? Et qu’est-ce que ça implique au niveau de la mémorisation ? Comment fonctionne ce système complexe ? Activer la mémoire en écrivant… sur papier, à l’aide d’une tablette ou d’un téléphone ? — RIRE – La Digital Learning Academy. Des chercheurs en neurosciences s’affairent à l’heure actuelle à déterminer l’impact de l’utilisation des appareils électroniques (ordinateurs, téléphones, tablettes, etc.) sur nos capacités à activer notre mémoire.
À cet effet, des chercheurs japonais se sont intéressés à la manière dont le cerveau encode les informations lors de la prise de notes sur papier ou à l’aide d’appareils mobiles. Ils ont en outre découvert que la capacité à se rappeler les informations peut être influencée par la manière dont les individus les notent. Des étudiants universitaires sous la loupe Les participants étaient appelés à lire des dialogues, dans lesquels les personnages indiquaient des rendez-vous auxquels ils devaient se rendre. Les étudiants devaient inscrire les rendez-vous dans un calendrier papier, sur une tablette ou dans un téléphone, selon le groupe dans lequel ils étaient assignés. Trois résultats évocateurs Processus cognitif.Régions du cerveau.Activation du cerveau.
Nous sommes tous visuels ET auditifs : des exemples pour utiliser plusieurs entrées sensorielles lors des devoirs - Apprendre, réviser, mémoriser. Nous sommes tous visuels ET auditifs (et même kinesthésiques, olfactifs et gustatifs): il n’y pas des profils “visuels” et d’autres “auditifs” ou bien “kinesthésiques”.
Le plus efficace pour apprendre est d’utiliser toutes les entrées sensorielles. Il est possible de travailler sur la base d’un seul sens (juste lire ou juste écouter) mais cela revient à se priver d’une aide précieuse et efficace. Ainsi, lire, regarder des images, écouter, parler, écrire, dessiner, inventer une chanson aident à fixer une information en mémoire à long terme. Réviser le jour de l'examen : utile ou inutile ? Eléments de réponse avec les neurosciences - Apprendre, réviser, mémoriser. Le cerveau prédictif. Neurosciences : les six principes de l'acquisition des connaissances - Apprendre, réviser, mémoriser. Dans leur livre L’apprentissage visible : ce que la science sait sur l’apprentissage, John Hattie et Gregory Yates formulent six principes pour expliquer comment s’acquièrent les connaissances selon les neurosciences. 1.Apprendre exige du temps, des efforts et de la motivation Hattie et Yates listent les ingrédients nécessaires au long processus que représente l’apprentissage : le tempsla centration sur les objectifsun feedback positif et encourageantune pratique intentionnelle répétée aboutissant à la réussitedes révisions fréquentes Acquérir des compétences dans un nouveau domaine nécessite entre cinquante et cent heures de pratique. 2.Le temps de concentration est bref Le temps de concentration moyen est de 15 à 20 minutes.
Les apprenants très motivés peuvent rediriger leur activité mentale sur leur tâche précédente, mais continueront à avoir besoin de brèves interruptions au cours de leur tâche d’apprentissage, de façon à éviter les effets de surcharge cognitive. – Hattie et Yates. Les neurosciences peuvent-elles éclairer l'éducation? Les limites de la psychologie et de la p...
Franck Ramus Le point sur l'autisme Franck Ramus Les différences cognitives entre hommes ... Franck Ramus L'expertise dans le débat public Franck Ramus, Frédéric Taddeï, Wiktor Stoczkowski Les enfants sauvages à la lumière des sc... Franck Ramus Des inégalités de genre dans le domaine ... Inhibition et Apprentissage. Les neurosciences cognitives montrent le rôle essentiel de l’inhibition dans les processus d’apprentissage.
Contrairement à l’idée portée par une psychologie traditionnelle, les mécanismes complexes d’inhibition qui se manifestent dans le cerveau humain, se révèlent essentiels pour l’évolution de nos idées et de nos comportements. Evolution de l'idée d'apprentissage. Mémoire et oubli : les recommandations des neurosciences pour mieux mémoriser en classe.
Des conditions favorables au rappel à long terme L’oubli est un phénomène biologique naturel car, d’une part, il nous protège contre la perception massive d’informations qui nous parviennent en continu et, d’autre part, l’oubli est le résultat d’une limitation de notre mémoire.
En outre, des informations sans intérêt finissent par s’estomper car le cerveau estime qu’elles n’ont pas d’utilité. Pourtant, l’oubli n’est pas synonyme de disparition totale mais peut simplement désigner la difficulté du rappel d’une notion perçue ou apprise. Dans leur livre Apprendre à mieux mémoriser – Du labo à la classe – Collège, Jean-Luc Berthier et Frédéric Guilleray listent quelques facteurs qui peuvent rendre le rappel plus ou moins difficile : Éviter l'impression de savoir par cœur à cause du piège des indices récupérateurs (apprendre efficacement avec les neurosciences)
L’impression de savoir ses cours par coeur peut être apportée par des indices contextuels dits “récupérateurs” (que les élèves n’auraient pas identifiés comme tels) ou par une apparente facilité (par exemple liée au fait que l’information a été lue/ entendue/ révisée récemment). Certains écoliers, et même collégiens et lycéens, peuvent avoir du mal à évaluer s’ils savent vraiment leur leçon : ils peuvent croire qu’ils la savent et se laissent piéger par l’impression de savoir. Cela s’explique par le faut que certains élèves pensent connaître leur leçon par cœur mais s’appuient en réalité sur des indices récupérateurs dans leur cahier (couleurs, saut de ligne, mot écrit en majuscule…).
La plasticité cérébrale au cœur de l'apprentissage. La notion de plasticité cérébrale naît avec les neurosciences contemporaines. Dès la fin du XIXème siècle – début du XXème siècle, le psychologue américain William James (1842-1910), les psychiatres italiens Eugenio Tanzi (1856-1934) et Ernesto Lugaro (1870-1940) et le neuroscientifique espagnol Santiago Ramón y Cajal (1852-1934), prix Nobel de médecine et de physiologie en 1906, évoquent en effet cette notion. Ils la considèrent comme participant à l'apprentissage, qui nécessite de nouvelles connexions entre les neurones (synapses) ou un renforcement des synapses existantes.
Autrement dit, la plasticité cérébrale consisterait en des variations de nos réseaux neuronaux au cours de la vie, le cerveau ne serait donc pas une structure figée. Quelles expériences illustrent la plasticité cérébrale ? Mécanismes de l'attention : les comprendre pour mieux apprendre. Avec la multitude d’informations qui nous parviennent aujourd’hui par les outils numériques, les distractions se multiplient. Pour mieux comprendre cette « crise de l’attention » et mettre en place de bonnes pratiques, Jean‑Philippe Lachaux, neuroscientifique et directeur du programme ATOLE, décrypte les mécanismes cérébraux en jeu en passant en revue trente idées reçues dans son ouvrage « L’attention, ça s’apprend », publié aux Éditions MDI, en partenariat avec le Réseau Canopé. Extraits. On ne peut pas réaliser correctement et en même temps deux tâches qui demandent de la concentration. Les 8 intelligences-La Ligue des Talents.
Les Neurosciences éducatives - Documentaire. Les capacités cognitives ne sont pas suffisantes pour diminuer l’adhésion aux croyances non fondées – Le Cortecs. Téléchargement : neurosciences, les 4 piliers de l'apprentissage.