CHOLESTÉROL : LE GRAND BLUFF 12 - Que faire quand est déjà affecté par une maladie cardiovasculaire. Comment se défendre si l’on est déjà touché par de l’athérome et des pathologies cardiovasculaires ?
Des études ont démontré que sans médicament on peut faire régresser l’athérome et/ou prévenir très efficacement les récidives. Deux études historiques sont phares. La première celle de Dean Ornish, The Lifestyle Heart Trial. 48 patients coronariens sont répartis de manière randomisée en deux groupes, un groupe témoin et l’autre suivant un programme comprenant : alimentation végétarienne pas plus de 10% des apports caloriques en graisses activités aérobiques régulières arrêt du tabac techniques de gestion du stress et groupes de soutien psychologique Au bout de 5 ans on a observé Dean Ornish et al, Can Lifestyle changes reverse coronary heart disease ? Dean Ornish et al, Intensive Lifestyle Changes for Reversal of Coronary Heart Disease, JAMA, 1998, 280, 23 Ces résultats sont confirmés par des scanners qui objectivent huile d’olive ou de colza pour les assaisonnements.
CHOLESTÉROL : LE GRAND BLUFF 11 - Les autres protecteurs cardiovasculaires. Le curcuma La curcumine, mais aussi tout un vaste ensemble d’autres principes actifs présents dans le totum du curcuma ont démontré de très puissants capacités anti-inflammatoires, antioxydantes, antidiabétiques et anti-athérogènes.
Kapakos G et al, Cardiovascular protection by curcumin : molecular aspects, Indian J Biochem Biophys, 2012, 49 (5) : 306-15 Les antioxydants et les polyphénols Ils sont évidemment essentiels non seulement pour protéger le cholestérol LDL de l’oxydation, mais pour réduire l’adhésion et l’agrégation plaquettaire (il faut que les plaquettes adhèrent à la paroi par une protéine avant de se coller ensemble), de stabiliser le NO, d’inhiber la formation de prostaglandines vasoconstrictrices, de protéger les parois artérielles, de réduire l’inflammation à tous les stades de l’athérosclérose. Les principaux apports alimentaires en antioxydants sont : Conclusion : plus on est à risque cardiovasculaire, plus on a intérêt à prendre un complément plus dosé.
En pratique : H. CHOLESTEROL LE GRAND BLUFF 8 : LE STRESS ET LE FER. CHOLESTEROL LE GRAND BLUFF 5 Lutter contre la pollution pour éviter d'encrasser ses artères. Comme nous l’avons vu dans lles textes précédents, si nous avons du cholestérol c’est pour de bonnes raisons.
Il joue de nombreux rôles positifs cruciaux dans le fonctionnement de chacune de nos cellules et dans la santé de tous nos systèmes du muscle au cerveau, en passant par le cœur. Il ne se retrouve mêlé aux pathologies cardiovasculaires que modifié, par exemple par le tabac, la pollution, l’inflammation… ce qui l’empêche alors d’être épuré par les globules blancs des parois artérielles sous forme de dit « bon cholestérol » HDL. Il faut que le cholestérol HDL soit au dessus de 0,40 g/l, mieux supérieur à 0,60 g/l, encore mieux que le rapport LDL/HDL soit inférieur à 3,5. CHOLESTROL LE GRAND BLUFF 7 : SE PROTÉGER DE L'INFLAMMATION. Qualité des repas Les études sur la fréquence des pathologies cardiovasculaires (mais aussi du surpoids, du diabète, des cancers) et sur la longévité montrent que des modèles d’alimentation différents de notre alimentation industrialisée, où la viande tient une place centrale, sont associés à une forte réduction de ces pathologies et un gain de longévité.
Les études sur l’alimentation des Inuits, gros consommateurs de poissons gras a attiré l’attention sur les acides gras oméga 3. Le modèle inuit Hugh Sinclair, un médecin anglais, descendant du roi viking de Finlande Woldinius, observe une fréquence très faible des pathologies inflammatoires, auto-immunes et cardiovasculaires chez les Inuits et est le premier à consacrer un livre, en 1953 à ce modèle. En 1976, il participe à l’expédition au Groenland de Bang et Dyerberg qui fera connaître dans le monde scientifique les avantages, en particulier sur les risques cardiovasculaires, d’un apport riche en acides gras oméga trois.
Mori TA et al. CHOLESTEROL 6 LE grand bluff : comment lutter efficacement et durablement contre le surpoids et le diabète. Le surpoids est associé à la fois à de l’inflammation et à l’élévation d’autres facteurs de risques cardiovasculaires comme l’intolérance au glucose, l’hypertension, l’élévation du cholestérol LDL, la baisse du cholestérol HDL, l’élévation des triglycérides, ce qu’on appelle le « syndrome métabolique ».
Nous l’avons dit et redit, l’inflammation modifie le cholestérol LDL et réduit donc obligatoirement le HDL. Or, c’est une découverte majeure qui a été faite ces dernières décennies dans le domaine du surpoids, l’accumulation de tissu adipeux entraîne son infiltration par des globules blancs (comme ceux qui cherchent à débarrasser nos parois artérielles du cholestérol en excès). Ceci élève des marqueurs sanguins de l’inflammation comme la C réactive protéine. Or l’élévation de la C réactive protéine (CRP) est maintenant universellement reconnue comme un facteur de risque cardiovasculaire à part entière. Mais je souhaite indiquer quelques axes majeurs : CHOLESTEROL LE GRAND BLUFF 4 Fibrates et statines quel rapport bénéfices/risques. Les fibrates Ces molécules, toujours utilisées, malgré la domination écrasante des statines, font surtout baisser les triglycérides en augmentant leur combustion dans le foie via la stimulation de la prolifération de « peroxysomes ».
Des études ne montrent soit pas d’effet sur le cholestérol LDL,soit même une augmentation, et certaines une augmentation du cholestérol HDL, ce qui a relancé l’intérêt de certains labos pour elles. Les plus connues sont le gemfibrozil (Lipur*), le bezafibrate (Befizal*), le fenofibrate (Lipanthyl*) et le clofibrate (Lipavlon*). Une méta-analyse incluant 45 058 participants, chez qui l’on observe 2870 accidents cardiovasculaires majeurs, 4552 coronaropathies et 3880 décès, ne trouve qu’une très faible réduction des accidents cardiovasculaires (10%) et coronariens (13%) et aucun impact ni sur les accidents vasculaires cérébraux, ni sur la mortalité cardiovasculaire. Quels sont leurs effets secondaires ? Troubles digestifs fréquents ; Qu’en est-il des statines ?
CHOLESTEROL LE GRAND BLUFF 3 Infarctus et accidents vasculaires cérébraux, accusé : le cholestérol. Un cholestérol élevé est-il un facteur réel de risque cardiovasculaire ?
« Pour tout problème compliqué existe une solution simple, directe, compréhensible et erronée» HL Mencken Il est exact que l’on retrouve du cholestérol dans les plaques d’athérome, mais celui ci ne représente que 10% de son contenu. CHOLESTEROL LE GRAND BLUFF 2. Mais que fabrique donc le cholestérol dans notre corps ?
Est-ce simplement un obstructeur d’artères ? Nous consommons chaque jour entre 250 et 300 mg de cholestérol mais nos cellules en fabriquent quotidiennement un gramme de plus. Mais pourquoi faire ? Nous sommes composés d’environ 100 000 milliards de cellules et chaque cellule est entourée d’une membrane composée de lipides. Or le cholestérol est un composant vital des membranes cellulaires qui joue un rôle fondamental dans leur stabilité, -dans leur fluidité – à l’inverse plus une membrane cellulaire est rigide plus elle fige l’activité de toutes les protéines qui la hérissent comme des antennes : transporteurs, récepteurs… ces derniers permettant de faire circuler les nutriments de l’extérieur à l’intérieur des cellules et aux cellules et organes de communiquer entre eux dans les radeaux cellulaires.
Qu’est-ce qu’un radeau cellulaire ? Comme leur nom l’indique ces plateformes flottent sur la membrane. Mais ce ne sont que deux exemples. CHOLESTEROL LE GRAND BLUFF I. Suite à l'émission Cholestérol le grand bluff qui a apporté des détails sur les manipulations réalisées par l'industrie pharmaceutique, je vous propose de revoir le fond de la question en plusieurs articles issus de dossiers rédigés pour Santé Nature Innovation.
Faire baisser le cholestérol. Un des chevaux de bataille préférés de la pratique médicale ces 30 dernières années. Et une poule aux œufs d’or pour l’industrie pharmaceutique : près de 7 millions de Français ont été mis sous statines, les médicaments anti-cholestérol en tête du hit-parade, un quart des américains de plus de 40 ans… : au total plus de 200 millions de personnes dans le monde. CHOLESTEROL DELIRIUM. Faire baisser le cholestérol.
Un des chevaux de bataille préférés de la pratique médicale ces 30 dernières années. Et une poule aux œufs d’or pour l’industrie pharmaceutique : près de 7 millions de Français ont été mis sous statines, les médicaments anti-cholestérol en tête du hit-parade, un quart des américains de plus de 40 ans… : au total plus de 200 millions de personnes dans le monde.
Les statines ont entraîné les bénéfices les plus élevés de tous les temps jamais encaissés pour des médicaments. Une seule d’entre elles, le Lipitor (en France Tahor) a rapporté plus de 130 milliards de dollars depuis son lancement en 1997. Or l’obligation de publication de toutes les études cliniques et leur ré-examen (jusqu’alors celles qui aboutissaient à des résultats négatifs restaient pour la plupart dans les tiroirs), révèlent que les effets des statines sont sur la mortalité cardiovasculaire, ne sont pas, dans la plupart des études, au rendez vous. Quand on n’a pas envie de voir, on ne voit pas. CHOLESTEROL LE GRAND BLUFF.