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Féminicides France

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Féminicide : vie et mort de Nathalie Tison, entre alcool, violence et misère sociale. Ce lundi 5 février 2018, Nathalie Tison et Pascal Durdu ont mangé – un peu – et bu – beaucoup.

Féminicide : vie et mort de Nathalie Tison, entre alcool, violence et misère sociale

Un soir comme tant d’autres que le couple passe devant la télévision. Elle, lourdement handicapée, est assise au sol, près de la table basse. Lui dans le vieux canapé de cuir marron. Ils se disputent, elle l’insulte. Elle le traite de « fils de pute », dira-t-il au juge d’instruction : « Ça n’est pas passé. » Il saisit le lourd cendrier posé sur la table et la frappe à trois reprises, derrière et sur le côté du crâne.

Pascal Durdu, 53 ans, est jugé les 12 et 13 mars par la cour d’assises de l’Aube pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner », l’intention homicidaire n’ayant pu être démontrée. L’alcool, présent dans un féminicide sur trois. Journée des droits des femmes : quel bilan pour le Grenelle contre les violences conjugales ? Le Grenelle des violences conjugales a pris fin le 25 novembre dernier.

Journée des droits des femmes : quel bilan pour le Grenelle contre les violences conjugales ?

Trente mesures avaient alors été annoncées par le Premier ministre, Édouard Philippe, pour "combattre le fléau des violences faites aux femmes". Plus de trois mois plus tard, les associations de défense des droits des femmes s'interrogent sur la mise en place concrète de ces mesures. Féminicide au Havre : une femme de 33 ans tuée sous les coups de son nouveau compagnon. Une femme, âgée de 33 ans, est décédée des suites des coups qu’elle a reçus de son conjoint, dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 mars 2020, au Havre (Seine-Maritime).

Féminicide au Havre : une femme de 33 ans tuée sous les coups de son nouveau compagnon

C’est son compagnon, un homme de 31 ans, qui a appelé les services de police, vers 4h40, mardi 3 mars 2020. Au téléphone, il indique que sa compagne, qui se trouve à son domicile avenue Vladimir-Komarov, est inconsciente. « Lors de son appel, il dit qu’il pense avoir fait une bêtise », informe François Gosselin, procureur de la République du Havre.

La femme est prise en charge par le Service d’aide médicale urgente (Samu) et transportée au service neurologique du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Rouen. Elle est ensuite décédée d’une mort cérébrale dans la journée du mardi 3 mars. Oxmo Puccino dévoile « Tendrement » contre les violences faites aux femmes. « Notre réalité, en matière de violences faites aux femmes, c’est la présomption permanente de mensonge » Tribune.

« Notre réalité, en matière de violences faites aux femmes, c’est la présomption permanente de mensonge »

Chaque fois qu’une femme victime de violence parle, le retour de bâton n’est pas loin. Dimanche 8 mars, il a pris la forme d’une tribune d’avocates pénalistes qui nous expliquent, dans Le Monde, pourquoi la parole des femmes victimes met en péril les fondamentaux du droit et de notre société. Nous le disons très tranquillement : ces avocates se trompent. Elles pensent le monde judiciaire comme un monde protégé – par quel miracle, elles ne l’expliquent pas – de toutes les idées reçues, des inégalités et des violences qui traversent la société. Les femmes sont des milliers à témoigner de la façon dont elles sont mal reçues au commissariat, à l’hôpital ou par leur entreprise lorsqu’elles dénoncent des violences. Lire aussi Violences faites aux femmes : le Conseil de l’Europe épingle la France. Violences conjugales : un court-métrage pour faire connaître le "point noir" Les victimes ne sont pas les seules à pouvoir manifester leur souffrance.

Violences conjugales : un court-métrage pour faire connaître le "point noir"

Celles et ceux qui veulent faire connaître leur soutien, et déclarer leur disponibilité à aborder le sujet, aussi, ont la possibilité de s'engager. En postant leur main dotée d'un point noir sur les réseaux sociaux accompagnée du hashtag #lepointnoir ou #blackdotfrance, d'une part. En collant un visuel "Ici, on connaît #lepointnoir", sur sa vitrine par exemple, d'autre part. Mais aussi en se procurant un autocollant imaginé par le collectif (et distribué dans plusieurs points de vente listés ici) à placer sur un téléphone ou un ordinateur, afin de signaler à ses proches ou à une personne que l'on croise dans la rue que l'on est là.

La mère de Salomé va organiser une chaîne humaine et silencieuse à Grasse, samedi 7 mars, pour dire non aux féminicides. Au-delà du chagrin, sa mère avait, avec fermeté, exprimé sa volonté de faire en sorte que cela cesse.

La mère de Salomé va organiser une chaîne humaine et silencieuse à Grasse, samedi 7 mars, pour dire non aux féminicides

>> RELIRE. "Je ne veux pas que Salomé fasse partie des faits-divers". Pour la première fois depuis la mort de la jeune Grassoise victime d'un féminicide, sa mère parle. Ajaccio : un groupe de femmes colle des affiches pour dénoncer les féminicides  - France 3 Corse ViaStella. « Pas une de plus » ; « 150 féminicides en 2019 » ; « Déjà 10 féminicides en 2020 » … Ces phrases courtes et percutantes apparaissent sur les murs d’Ajaccio au petit matin.

Ajaccio : un groupe de femmes colle des affiches pour dénoncer les féminicides  - France 3 Corse ViaStella

Elles sont le résultat d’actions d’un petit groupe de femmes qui agit discrètement la nuit. Leurs armes : un pot de gouache noire, des feuilles et de la colle. « Au niveau des colleuses, je tiens à ce qu’il n’y ait que des femmes. Certaines ont parfois été victimes de violences conjugales et donc je préfère qu’on reste dans une sphère féminine », Eva Diesel, initiatrice du groupe Collages Féminicides Ajaccio. Toutes connaissent les risques : une verbalisation et une amende de 68 euros. « Mais ça vaut le coup », lance Eva Diesel. Saint-Valentin : des Femen s'enchaînent sur un pont à Paris pour dénoncer les féminicides. Une douzaine de Femen se sont enchaînées ce vendredi, jour de la Saint-Valentin, aux lampadaires du Pont des Arts à Paris pour dénoncer les féminicides justifiés par l'"amour" de leurs auteurs, a constaté une journaliste de l'AFP.

Saint-Valentin : des Femen s'enchaînent sur un pont à Paris pour dénoncer les féminicides

"On ne tue jamais par amour", "pour le meilleur, pas pour le pire", "je ne t'aime pas à en mourir", pouvait-on lire sur les bustes dénudés des militantes qui ont allumé des fumigènes rouges. LIRE AUSSI >> "Stop féminicide ! " VIDÉO - Bertrand Cantat décrit comment il a tué Marie Trintignant. Les images diffusées par M6 dimanche 24 novembre sont inédites.

VIDÉO - Bertrand Cantat décrit comment il a tué Marie Trintignant

Dans Enquête exclusive, un documentaire révèle des extraits d'auditions de Bertrand Cantat devant la justice lituanienne, trois semaines après l'altercation à l'issue de laquelle Bertrand Cantat a tué Marie Trintignant. Le chanteur de Noir Désir décrit la soirée du 26 juillet 2003. Une violente dispute a éclaté entre Bertrand Cantat et Marie Trintignant. Affaire CANTAT : 15 ans de manipulations. L'affaire CANTAT nous pose de vraies questions quant à la place de la vérité dans nos sociétés modernes et bien sûr celle de la justice.

Affaire CANTAT : 15 ans de manipulations

Cette affaire qui ne s'enrichit d'aucun nouveau fait mais ne cesse pourtant de rebondir "pour rien" dans les médias français, a pris sa source en 2003 à Vilnius en Lituanie, lors du tournage du film Colette, dirigé par Nadine Maquant (ex-Trintignant). Marie Trintignant, rôle principal du film, a proposé à son amant, le chanteur Bertrand CANTAT de la rejoindre pour une partie de la durée du tournage. Ces deux là vivent une idylle amoureuse passionnée depuis plusieurs mois. L'un comme l'autre ont des caractères "bien trempés". Prévenir & Protéger - Accueil. Féminicide présumé après le décès d'une femme blessée par arme à feu près de Perpignan. Une femme de 47 ans est décédée durant le week-end alors qu'elle avait été grièvement blessée par balle jeudi 23 janvier. Cette femme, mère de quatre enfants, est décédée à l'hôpital où elle avait été transférée après que les sapeurs-pompiers l'ont découverte à son domicile dans un HLM du Boulou.

La femme grièvement blessée par balle par son concubin près de Perpignan est décédée. Une quadragénaire qui avait été grièvement blessée par balle à son domicile du Boulou, au sud de Perpignan, des faits pour lesquels son compagnon a été mis en examen, est décédée durant le week-end, a indiqué lundi une source judiciaire. Âgée de 47 ans, la victime, mère de quatre enfants qui n’étaient pas présents au moment des faits, a succombé à l’hôpital où elle avait été transférée jeudi soir, après sa découverte par les sapeurs-pompiers au domicile du couple, dans un HLM du Boulou. Son compagnon, du même âge, a été mis en examen pour « tentative d’homicide sur conjoint ». Les poursuites devraient être requalifiées en « homicide sur conjoint », a précisé la même source. L’homme avait été interpellé en état d’ivresse avancé et placé en cellule de dégrisement avant d’être interrogé. Toulon. Une marche blanche pour Laëtitia Hemery, tuée par son ex-compagnon lors de la nuit du Nouvel an.

Une marche blanche a été organisée ce dimanche 26 janvier à Toulon pour rendre hommage à Laëtitia Hemery, 31 ans, victime du premier féminicide de l’année. Cette mère de quatre enfants, âgés de 5 à 16 ans, avait disparu lors du réveillon du Nouvel an. Son corps a été retrouvé trois semaines plus tard, le jeudi 23 janvier, sur les indications de son ancien compagnon. Celui-ci a avoué l’avoir tuée et avoir caché le corps dans une zone boisée des hauteurs de Toulon. Comment compter les féminicides ? Policiers, militants et journalistes appliquent leurs propres règles. Le nombre a grossi au fil des semaines, et jamais ce décompte macabre n’avait été autant médiatisé. En 2019, 150 féminicides conjugaux ont été recensés en France. Nul organisme étatique ou statistique officiel derrière ces chiffres. Féminicides : 20 ans de réclusion pour avoir brûlé vive sa femme devant leur fille. Pas un « drame familial » mais un crime « odieux », a insisté l’accusation : un homme a été condamné mercredi 15 janvier à Nanterre à vingt ans de réclusion pour avoir brûlé vive sa femme devant leur fille de 7 ans.

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