Dordogne : L214 diffuse une nouvelle vidéo choc tournée dans un abattoir de veaux et demande sa fermeture. L’association L214 diffuse une nouvelle vidéo tournée dans un abattoir de Dordogne où l’on voit des veaux reprendre conscience après avoir été théoriquement étourdis.
Elle demande la fermeture administrative d’urgence de l’établissement et porte plainte contre l’abattoir pour sévices graves envers des animaux. L214 et 30 millions d'amis révèlent un nouveau scandale de maltraitance dans un élevage intensif de poules du Morbihan. Les deux associations de défense des animaux portent plainte.
La Fondation 30 millions d'amis et L214 rendent publiques mardi 11 juin de nouvelles images, tournées dans un élevage intensif de 190 000 poules pondeuses à Caro, dans le Morbihan. Cet élevage fournit notamment le groupe Avril, premier producteur d'œufs français. Maltraitance animale : l’élevage de poules pondeuses dans l’Ain devra être vidé. On les avait découvertes confinées, entassées, déplumées, pleines de poux et même évoluant sur des cadavres.
Les 200 000 poules pondeuses et 150 000 poulettes de l’exploitation du GAEC du Perrat, dans l’Ain, dont les conditions d’élevage désastreuses avaient été révélées par une vidéo de l’association L214 mercredi 25 mai, vont très probablement être abattues. Vendredi, le préfet du département, Laurent Touvet, a en effet demandé, dans un arrêté préfectoral, « que les bâtiments d’élevage soient vidés et nettoyés sous un délai de trois semaines ». Lire aussi : Un élevage de 200 000 poules pondeuses aux conditions sanitaires « intolérables » « Soit l’exploitant vend ses poules à un abattoir, soit elles seront euthanasiées, à moins qu’il ne trouve un autre élevage pour les accueillir, mais cela reste hautement improbable », explique Laurent Bazin, le directeur départemental de la protection des populations. Non-conformités Grande difficulté économique Installation classée. Un élevage de 200 000 poules pondeuses aux conditions sanitaires « intolérables »
Souffrance animale : «L’objectif n’est pas d’éviter de la douleur à l’animal, mais de sécuriser le travail du tueur» Des abattoirs où on ne laisse même pas à l’animal le temps de mourir avant de le découper, où on lui inflige d’ultimes blessures pour soi-disant l’anesthésier, où les procédés sont pensés pour protéger le «produit» mais jamais pour éviter la souffrance… Martial Albar, 43 ans, a travaillé plus de douze ans dans cet univers.
Aujourd’hui consultant en sécurité alimentaire, il raconte la routinière mise à mort des animaux. Vous avez travaillé dans de nombreux abattoirs en tant que technicien supérieur. Quelles étaient vos missions ? Entre 2 500 et 3 000 agents du ministère de l’Agriculture travaillent dans les abattoirs, ainsi que 500 inspecteurs de la santé publique vétérinaire. Les agents sont des contrôleurs sanitaires ou des techniciens supérieurs spécialisés.
Les vidéos diffusées par l’association L214 semblent montrer que l’étourdissement des animaux fonctionne mal. ENQUETE FRANCETV INFO. Abattoirs, élevages, couvoirs : "l'agent secret" de L214 raconte ses infiltrations. A Lyon, le local de l'association L214 est des plus discrets.
La devanture porte encore le nom du commerce qui occupait auparavant les lieux. Dans un couvoir breton infiltré par L214, le scandale a été "la goutte d'eau de trop" Seuls les caquètements qui s’échappent des poulaillers industriels trahissent la présence des poules.
Elles sont 80 000 réparties dans douze bâtiments entre Finistère et Côtes-d'Armor. Mais le couvoir dans lequel naissaient chaque année une dizaine de millions de poussins destinés à des élevages, lui, est désaffecté. Les incubateurs, les éclosoirs, les tapis roulants de la machine de tri ont été démontés et vendus. Le lieu ne sert plus qu’au conditionnement des 18 millions d’œufs à couver expédiés annuellement à l'étranger. Et seuls neuf des vingt-deux salariés ont conservé leur emploi. Dans ce couvoir de Bretagne, le scandale provoqué par la vidéo choc filmée en 2014 par l’association de protection des animaux L214 a laissé des traces. Tout commence en juillet 2014, par une annonce passée via Pôle emploi. Le scandale éclate en novembre, avec la diffusion de la vidéo.
Du bœuf britannique contaminé par la tuberculose exporté en France. Des bovins testés positifs à la tuberculose sont abattus et mis dans le circuit alimentaire dans les collectivités en Grande-Bretagne ou exportés vers le continent.
Correspondant à Londres C'est un rosbif au goût un peu amer que nos voisins Britanniques exportent chez nous. Selon le Sunday Times , des carcasses de viande bovine infectée par le germe de la tuberculose sont abattues dans un abattoir au Royaume-Uni et exportées vers la France, la Belgique et les Pays-Bas. Le journal avait révélé la semaine dernière que 28.000 bêtes testées positives à la tuberculose étaient offertes à la consommation chaque année.
"Une alimentation morale" by Peter Singer. Selon les prévisions, la consommation mondiale de viande devrait doubler d’ici 2020.
Pourtant, en Europe et en Amérique du Nord, on s’interroge de plus en plus sur l’aspect moral des méthodes de production de la viande et des œufs. La consommation de veau a chuté depuis qu’il est devenu notoire que pour produire la viande de veau dite “blanche” (en fait rose pâle), les veaux nouveaux-nés sont séparés de leur mère, anémiés volontairement, privés de fibres et entassés dans des stalles si petites qu’il ne peuvent ni marcher, ni se retourner. En Europe, la maladie de la vache folle en a choqué beaucoup, pas seulement parce qu’elle a mis en pièces l’image de nourriture saine et sûre du bœuf, mais aussi parce que le public a appris que cette maladie était provoquée par l’alimentation des vaches, nourries de cerveaux et de tissus nerveux de moutons.
Introducing PS On Point. Making sense of a world of conflict and conflicting ideas. X:enius. Le Panga, nouvelle aberration de la mondialisation ? Qu'est ce que le Panga ? Après l'Allemagne, le virus de Schmallenberg se propage en France. La France punie pour mauvais traitements envers les poules pondeuses.
Ils ont été déclarés coupables de mauvais traitements envers leurs poules pondeuses.
La Commission européenne va lancer "dans les prochains jours" des procédures d'infractions contre la France et plusieurs autres pays de l'UE pour non respect de la législation en la matière. >> Lire notre reportage dans un élevage : L'œuf, la poule et la cage "Des actions sont imminentes dans les prochains jours, a annoncé, jeudi 19 janvier, le commissaire en charge de la santé, John Dalli au cours d'un point de presse à Bruxelles. Nous n'aurons aucune tolérance pour ceux qui ne respectent pas la loi.
" La France et treize autres pays — Belgique, Bulgarie, Chypre, Espagne, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal et Roumanie — avaient été avertis en novembre 2011 des risques qu'ils courraient en ne se mettant pas en règle. Une loi européenne adoptée en 1999 interdit en effet les cages de batterie conventionnelles pour les poules pondeuses.