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Vers une économie de la contribution

Vers une économie de la contribution
La solution du capitalisme à bout de souffle pourrait bien être à chercher du côté des logiciels libres. Bernard Stiegler, philosophe, appelle à passer "du consumérisme toxique à une économie de la contribution". Ce n’est plus un secret pour personne : le capitalisme est en train d’être dévoré par ses propres effets toxiques. Aujourd’hui, l’association comporte plus de 500 membres, économistes, philosophes, informaticiens et toxicologues (car le capitalisme est devenu “addictif” et “pulsionnel”) confondus et ne semble pas s’être trompée de sonnette d’alarme. Malaise du consumérisme L’homme habite un petit moulin industriel reconverti en maison à Epineuil-le-Fleuriel, au beau milieu de la France paysanne. Au 20ème siècle, un nouveau modèle s’est substitué au capitalisme industriel et productiviste du 19ème : le consumérisme, qu’on assimile au Fordisme et qui a cimenté l’opposition producteur/consommateur. Le problème du capitalisme, c’est qu’il détruit nos existences. Poison et remède

Communiqué de presse / Initiative Opendata "Free !" : pourquoi l'économie de demain sera gratuite Eco89 publie un extrait du nouveau livre de Chris Anderson, mode d’emploi du commerce à l’ère du tout numérique. Faux billet de zéro dollar à l’effigie de George Bush (DR) Le meilleur moyen de gagner de l’argent ? Tout proposer gratuitement ! C’est la thèse surprenante de Chris Anderson, rédacteur en chef de Wired, le magazine de référence du web et du numérique. Chris Anderson n’en est pas à son coup d’essai. Avec Free ! Une gratuité complète (grâce à la pub notamment), ou partielle voire factice (en faisant payer des services complémentaires, par exemple). Dans cet extrait, Anderson présente les « règles du gratuit » et « les dix principes du raisonnement d’abondance ». Si c’est numérique, tôt ou tard cela sera gratuit. Sur un marché concurrentiel, les prix chutent jusqu’au coût marginal. Les atomes aimeraient bien être gratuits aussi, mais ils n’y mettent pas autant du leur. Hors du domaine numérique, les coûts marginaux tombent rarement à zéro. Vous n’arrêterez pas le gratuit. ► Free !

Comment les contenus générés par les utilisateurs menacent-ils le capitalisme La lecture de la semaine prolonge le texte d’il y a 15 jours, qui tentait de comprendre pourquoi Facebook était valorisé à 100 milliards de dollars. On se souvient que la réponse était que la valeur : c’est nous, les utilisateurs ! Le texte d’aujourd’hui est un entretien donné à Al-Jazeera par Michel Bauwens (Wikipédia, @mbauwens), le fondateur de la Peer-to-peer Fundation, qui cherche à analyser les effets à long terme de contenus générés par les utilisateurs sur le capitalisme. « Ce qui est important, explique Bauwens, c’est que Facebook n’est pas un phénomène isolé, mais participe à une tendance plus lourde de notre société : une croissance exponentielle de la valeur d’usage produite par le public. Image : Typography Power par Charis Tsevis. Les marchés peuvent être définis comme une manière de répartir des ressources rares. D’où une série de questions qu’il pose : Si les travailleurs perçoivent de moins en moins de revenus, qui achètera les biens vendus par les entreprises ?

Détail d'un article de code I. ― Il est institué, à compter du 1er juillet 2011, une taxe sur l'achat de services de publicité en ligne. Par services de publicité en ligne sont désignées les prestations de communication électronique autres que les services téléphoniques, de radiodiffusion et de télévision dont l'objet est de promouvoir l'image, les produits ou les services du preneur. II. ― Cette taxe est due par tout preneur, assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée au sens de l'article 256 A et établi en France, de services de publicité en ligne et est assise sur le montant, hors taxe sur la valeur ajoutée, des sommes versées au titre des prestations mentionnées au I. III. ― Le taux de la taxe est de 1 %. IV. ― Cette taxe est liquidée et acquittée au titre de l'année civile précédente lors du dépôt de la déclaration, mentionnée au 1 de l'article 287, du mois de mars ou du premier trimestre de l'année civile.

Groupe de travail sur l'économie de la contribution ARCHIVES DE l'ATELIER - Enregistrements audio des séances de l'atelier - Intervention de Bernard Stiegler lors de la séance du 6 Novembre 2010 (video) - Intervention de Bastien Sibille : Entreprises à sources ouvertes - monnaie et dette, séance du 17 décembre 2011 : paix monetaire et financiere au sein de la zone euro - Innonation comme pharmacologie positive au delà de la logique économiste : séance du 4 février 2012 - Propositions pour le financement d'une croissance durable et soutenable : séance du 20 mars 2012 - Energie contributive : séance du 19 mai 2012 - Efficacité énergétique : séance du 28 janvier 2013 Ce groupe de travail « Economie de la contribution », est une thématique au centre de nos préoccupations ; celle-ci a fait l’objet de plusieurs débats au théâtre de la Colline et a été largement abordée dans nos publications, dans nos interventions publiques et dans notre Manifeste 2010.- cf. www.arsindustrialis.org/manifeste-2010 [1] cf. [2] cf. [4] cf. [8] cf. [9] cf. [10] cf.

Bernard Stiegler : “Il y a beaucoup d’inventions qui ne produisent aucune innovation” - Nouvelles technos Constatant l'échec du consumérisme, le philosophe Bernard Stiegler soutient que seule l'intelligence collective permettra une économie innovante. Entretien, dans le cadre d’un “spécial innovation” que nous déclinerons jusqu’à ce week-end. C'est la bonne nouvelle de ces temps de crise, l'innovation innove ! Quelque chose semble mourir : le système capitaliste consumériste qui, à force d'avoir détourné le désir et la création en pulsions d'achat, a fabriqué des sociétés démotivées, autodestructrices. Mais quelque chose d'autre est en train de naître : une innovation non plus conçue par le haut, par des ingénieurs et du marketing, mais émergeant de réseaux, d'échanges de savoirs, d'amateurs passionnés. En quelques années, les nouvelles technologies de l'information et de la communication ont renversé le modèle de l'innovation. L'innovation a une histoire, liée à celle de l'entreprise, de l'industrie, des technologies de pointe. Qu'est-ce qui distingue invention et innovation ?

La déclaration d'intention du CNN... En avant première : En moins de vingt ans, la révolution Fiche Libres savoirs, les biens communs de la connaissance Auteur(s) du livre: Ouvrage collectif coordonné par VecamÉditeur: C&F Éditions978-2-915825-06-0Publié en 2011Première rédaction de cet article le 5 novembre 2011 Qu'est-ce qu'il y a de commun entre la paysanne mexicaine qui réclame de pouvoir faire pousser des semences de maïs de son choix, le parisien qui télécharge de manière nonhadopienne un film qu'il ne peut pas acheter légalement, la chercheuse états-unienne qui veut publier ses découvertes sans enrichir un parasite qui vendra très cher le journal scientifique, le programmeur brésilien qui développe du logiciel libre, et l'industriel indien qui veut fabriquer des médicaments moins chers ? Tous veulent pouvoir utiliser librement le savoir issu des communs. Les communs, ce sont tous les biens, matériels ou intellectuels, qui n'ont pas été capturés par des intérêts privés et qui sont gérés ensemble. Cet ouvrage collectif fait le tour de la question pour les communs immatériels, ceux dont l'usage par l'un ne prive de rien les autres.

Crowdfunding: quels avantages pour un entrepreneur? [Express yourself] De nombreux entrepreneurs s'interrogent sur la bonne formule pour créer son entreprise tout en testant le marché sans trop prendre de risque. Pour tester son marché sans créer une structure juridique indépendante, il existe les couveuses d'entreprises, qui vous permettent de facturer vos premiers clients. Elles proposent également un accompagnement à la création à travers des journées de formation et les conseils avisés d'experts. A noter que les demandes sont nombreuses et les places limitées. Aujourd'hui grâce à Internet, il existe une solution plus innovante pour expérimenter un marché: c'est le crowdfunding, en français le "financement participatif". Qu'il s'agisse de vendre des produits ou des services, réaliser une campagne de collecte de fonds sur internet, c'est avant tout un test grandeur nature. Le financement participatif sur Internet permet à l'entrepreneur d'obtenir des retours par des clients potentiels et donc d'adapter son offre.

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